Et si le GIEC était encore plus dangereux qu’on ne le pense.
Ce n’est pas la pause qui pose problême, c’est le fait que les températures réelles sortent des intervalles modélisés. Cela veut dire que les modèles sont faux. Et ils sont faux parce qu’ils n’intègrent pas des paramètres importants.
Maintenant réfléchissons. Si on est sur à 95% que les températures sont dans la fourchette, cela veut dire qu’on estime à 5% la probabilité qu’elle soit plus basse ou plus élevée.
Si le modèle est faux, on n’a aucune idée des chances d’avoir une température plus basse ou plus élevée. Ce n’est pas parce qu’elle sort du cône de prédiction par le bas qu’elle ne va pa sortir par le haut d’ici 50 ans. Quand c’est faux, c’est faux et pas simplement sous évalué.
Supposons que sur la foi des affirmations du GIEC et des activistes écologistes on réduise nos émissions de moitié dans les 20 ans avec une méchante récession économique en domages collatéraux, suivie de troubles sociaux et de tensions internationales.
Supposons que les températures et le taux de CO2 dans l’atmosphère continuent de grimper et qu’un chercheur découvre que le système s’est emballé depuis 20 ans, que le réchauffement de l’océan libère le CO2 stocké depuis 100 ans qui réchauffe l’atmosphère et entretient le dégazage.
On fait quoi ? Il faudrait d’urgence capturer et enfouir 100 ans de production de CO2, mais l’opinion publique et les politiques n’y croient plus et on n’a plus les ressources nécessaires.
Moralité :
- le GIEC est dangereux quand il ne veut pas reconnaître qu’il ne sait pas vraiment.
- le GIEC est incompétent quand il engloutit des budgets énormes dans des modèles d’évolution du climat avec une maitrise insuffisante des processus déterminants. Les budgets doivent servir à consolider les connaissances de la physique du climat et non à faire des dessins de spaghettis ou prédire le temps à Mexico en 2050.
- il est urgent d’attendre pour voir si on est dans une inflexion, un palier prolongé ou au début d’un cycle de baisse, de renforcer notre compréhension du climat et de ne pas prendre de décisions inconsidérées dictées par des idéologies ou des calculs politiques qui n’ont rien à voir avec la science.