Mon cher Bois-Guibert, si je pensais comme vous, je m’irais mettre mon épée en travers du corps. No future, n’est-ce pas ?
A moins... que vous ne soyez vraiment le traître dépeint par Walter Scott ? Ne seriez-vous pas un agent de l’étranger, un Chinois, peut-être ? (Je plaisante !)
Ceci étant dit, si les Français sont si rétifs au libéralisme, c’est parce que depuis belle lurette, ils ont l’habitude de recevoir des allocations, des subventions, des aides de toutes sortes. Et qu’ils sont nourris aux mamelles des idées marxistes. Il est difficile de se défaire de ces choses apprises en enfance... Même nos vieux gaullistes n’ont pas encore compris (voyez Chirac)... Le problème, c’est que les Français ne regardent pas ailleurs, ne sortent pas de leur pays et que leur arrogance est telle que la France est vue par eux comme « le meilleur des mondes ». « Notre sécurité sociale que tout le monde nous envie », entend-on... On nous envie le trou, l’abysse de notre sécu ? Allons, laissez-moi rire ! Quel aveuglement, quelle suffisance, quel ethnocentrisme démontrons-nous parfois !!!
Mais, heureusement, je vois que beaucoup de Français commencent à ouvrir l’oeil et les oreilles et à se déprendre de tout ce qu’on leur inculqué à l’école, dans les amphithéâtres, dans les médias, dans la bouche de nos intellectuels (et Dieu sait si nombre d’entre eux, même ayant fait « leur retraite - idéologique- de Russie », cf. André Gide et consorts, ont cependant continué de soutenir les idées socialistes, ne voyant pas qu’il s’agit là d’un mode à peine édulcoré du communisme - ce que la méthode semi-globale est à la méthode globale en matière de lecture, dirais-je métaphoriquement).
Ils commencent à aborder le principe de réalité.
Par tradition, les Français (on le voit dans nos débats sur la toile, ô combien, ici même par exemple) aiment discuter, ferrailler, débattre, controverser, polémiquer. Les étrangers rigolent en nous voyant faire. Dieu que nous sommes ridicules parfois ! C’est simplement ce que je voulais dire en évoquant les Chinois : pendant que nous nous lançons dans des escarmouches idéologiques, eux, ils pragmatisent. C’est tout. Et le réveil sera brutal si nous ne changeons pas d’attitude.
Mais, je le redis : il y a de l’espoir, quoique l’auteur de Psychologie des Foules, Gustave le Bon, disait...( Le problème avec lui, c’est qu’il ne considère que les masses et non les individus. La même erreur de Karl Marx ! De toute façons, je me méfie des psychologues, car la psychologie est une pseudo- science fourre-tout qui n’a jamais fait ses preuves. Quant aux sociologues, il y a aussi le pire et le meilleur chez eux...).
Et baste, nous n’avons pas besoin de maîtres à penser pour savoir ce qu’il faut faire de ce pays !