Il y a pas mal de différences entre ces formes de totalitarisme, mais la plus importante est peut être la rationalité.
Dans les deux cas on a des régressions socialistes païennes sacrificielles meurtrières dont le discours est en gros, « tous nos problèmes viennent d’une catégorie spécifique ( juifs, bourgeois koulaks, élites ultralibérale mondialisée) et quand on les aura éliminés, au besoin physiquement, les choses iront mieux. »
Dans les deux cas, ces catégories imaginaires sont largement fantasmées voir crées de toute pièce. Penser que les koulaks auraient existe plus que les juifs est au croisement de l’antisemitisme et de la méconnaissance historique.
Il est particulièrement frappant que les nazis aient invente une catégorie juive dans un pays ou les gens ayant peu ou prou cette origine étaient les plus intégrés d’Europe et les plus en perte d’identité juive.
S’inventer un bouc émissaire pour unifier le reste de la société. C’est pas joli et c’est classique. ( encore récemment un candidat a une élection présidentielle a pu dire, je n’aime pas les riches, comme si c’était une catégorie, comme si l’affection ou l’humanité d’une personne devait dépendre d’un niveau de compte en banque).
Mais cela peut être efficace. Le dit candidat a gagne des élections en regroupant bien son camp, sinon autour d’un programme au moins autour de cette détestation affectee.
La principale dissemblance entre nazis et socialiste, c’est la vraisemblance et l’efficacité du bouc émissaire.
Il est plus rationnel d’inventer une catégorie juifs, avec plus ou moins des critères clairs. On peut jouer le tous contre un. La majorité de la population peut raisonnablement espérer passer entre les gouttes.
Dans la variante socialiste, le flou, sans doute délibéré, des catégories de bouc émissaire débouche sur la guerre du tous contre tous. Il n’y a plus de distinction possible entre « eux » et nous« tous le monde massacre tous le monde et c’est le plus brutal qui l’emporte.
Du reste, a peu prêt tous les bolcheviques historiques ont finit au goulag ou massacres, accuse d’être koulaks.
Ainsi on peut dire que la principale différence réside dans le fait que le nazisme est une horreur, a certains égards savamment calculée, le socialisme une sorte de folie aussi suicidaire que meurtrière.
Bien résumé par un copain caucasien me faisant visiter les lieux de massacres de masse socialiste chez lui. »Les allemands voulaient nous massacrer nous, les communistes se sont massacres eux même a peu prêt autant qu’ils nous ont massacre« .
Maintenant, tous cela appartient largement a l’histoire au moins en ce qui concerne le nazisme. Pour le socialisme, les progrès sont incontestables.
Quand ils dénoncent une hypothétique »élite ultralibérale mondialisée qui promeut la barbarie", on reste bien dans la recherche de bouc émissaire un peu hystérique, mais le petit paysan, l’artisan, le commerçant, le prolétaire électeur du FN peuvent vaguement espérer ne pas être concernés. Cependant, ce n’est pas une garantie absolue puisque les limites de ces catégories s’avèrent historiquement dépendre surtout de l’état des nerfs des gauches....
La vigilance démocratique reste donc de mise.
28/10 21:10 - franc
suite de l’extrait du Gros Animal de >Platon ---------------- : « Dans ces (...)
28/10 20:20 - franc
Mais encore ,le philosophe Alain a écrit à Simone Weil auteur de « Rélflexions sur les causes (...)
28/10 19:25 - franc
Quant à Simone Weil ,je ne pense pas qu’on puisse lui attribuer le qualitif péjoratif de (...)
28/10 17:13 - franc
erreur de frappe ci dessus :écrire et lire :----------------------voilà pourquoi une société (...)
28/10 17:04 - franc
Pour refuser à la fois l’individualisme et le collectivisme dans leur sens philosophique (...)
28/10 16:29 - franc
le communisme marxiste est collectiviste au sens restreint et faible de collectivisation des (...)
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération