Il faut avaler bien des couleuvres et se bander les yeux, pour trouver que Holland a réussi un joli coup, dans cette pas trop savante, partie d’échecs pour les nuls. A sa décharge, on apprend pas à affronter Leonarda et son père à sciences Po, ni à jouer aux dominos
Leonarda, elle, ne connait que la partie de dames.
Elle ne mettra pas longtemps d’ailleurs à en faire une, en sautant le roi la reine et la tour, en se foutant des règles, fière de son coup d’avance.
Bien sûr, elle gagnera l’hexagone, accompagnée d’une caravane publicitaire digne du tour de france, et de micros tendus un peu partout autour d’elle. .
L’affaire s’apaise, dites vous ?
Hum....Attendez donc la semaine prochaine, la fin des vacances scolaires. A mon avis le retour de Leonarda est proclamé dans ces eaux là !
Bien sûr, le père et toute la famille suivront, car qui voudra séparer toute cette sainte famille menacé par Pilate, à moins que ce soit Hérode, ce cruel camembert président !
Lycéens entonant le choeur de « Nabucco » dans les rues.
Leonarda transformée en Jeanne d’arc.
Plateaux télé, et émissions débiles suivront, suant la démagogie, la récupération, mais surtout l’audimat, le veau d’or publicitaire utile à vendre le saucisson cochonou !
Les dégats concomitents seront considérables
Il faudra donner du boulot au père, au sein d’un ministère.
Il voudra au moins devenir chef des gardes républicains !
Que faire, pour éviter ça, après s’être pris déjà deux fois les pieds dans le tapis ?
- Envoyer DSK négocier à l’hotel où sont réfugiés la famille ?
- Envoyer Kouchner avec un sac de riz sur l’épaule ( ou plutot de devises)
- Faire un panachage des deux, qu’on nomerait « l’opération rois mages »
- Revenir sur les accords du Kosovo, et prendre le risque de faire repartir la guerre
- Retarder la rentrée scolaire jusqu’aux calangues Grecques ( mais rien que le nom de ce pays n’évoque pas vraiment une ébauche de solution).
Ceci n’est pas exaustif. envoyez vite vos avis au gouvernement !
En tout cas, cette affaire est déplorable pour le sort des vrais réfugiés, des gens n’ayant pas triché, et voyant le climat se tendre en rapport avec cette malheureuse affaire, dont les médias ont gonfflé la sauce.
Leus accents humanitaires pavloviens sonnent faux. La simple connaissance des données du problème n’aurait jamais du aboutir, déontologiquement à cet embouteillage médiatique, à cette foret de micros tendus, alors qu’ils ne connaissaient que si peu du problème, juste focalisés sur un point de détail de la procédure.
Comme il est plus facile de faire de l’esbrouffe, de jouer au matador, comme Kouchner, pronant l’intervention d’un bateau par pays, pour sauver les émigrés en mediterranée.
« Et après, qu’est qu’on fait, lui demande le journaliste ?
» Mais on s’en fout, on les sauve !"
Un peu génant tout de même pour la manoeuvre, à la barre !
Faudrait il alors s’orienter vers les iles caïmans, ou Saint Barth, iles de rêves pour milliardaires, et autres paradis fiscaux ?
Ces mouvements de foule sont la résultante d’un capitalisme mondialisé, mettant les gens sur les routes, prêts à risquer une vie de désespérance, après que les marchés les aient poussé sur les routes, maritimes ou pas.
Car là est le vrai problème, dont il vaut mieux éviter de parler.
Voilà pourquoi on fait dans l’émotionnel, dans la comedia del’arte !