Si c’était si simple, on aurait interdit le voile et l’affaire serait réglé. Mais ça ne l’est pas.
La dissimulation du visage, le voile certes le permet, mais aussi un casque intégral, un masque de carnaval, les vitres fumées des voitures, même les lunettes de soleil en partie, vu qu’elles cachent le regard qui est la partie la plus identifiable du visage. Protéger les enfants de la banalisation des signes ostentatoires de religion, quel noble objectif, il faut donc d’urgence enlever tous les crucifix qui banalisent la violence, en effet, exposer à leur regard un cadavre ensanglanté cloué sur une croix est bien plus grave que de leur montrer un acte d’accouplement ou faire défiler devant eux les accoutrements bizarres.
De plus l’interdiction ne ferait que donner les raisons à l’attitude victimaire dont les musulmans ont construit leur stratégie prosélyte. Au lieu d’interdire le voile, autorisons d’avantage de nudité, banalisons le monokini pour les femmes sur les plages (c’est presque fait), faisons la promotion du nudisme à l’instar du FKK allemand, mais surtout, soyons intransigeant pour revendiquer une liberté d’expression permettant de renforcer l’impact de l’arme suprême contre les obscurantismes : la dérision .