Chômage en septembre 2013 : catégories A, B, C, D, E :
France métropolitaine :
5 473 000 inscrits à Pôle Emploi.
France entière (y compris l’outre-mer) :
5 795 300 inscrits à Pôle Emploi.
Variation sur un mois : + 1,4 %.
Variation sur un an : + 6,8 %.
http://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/PI-Mensuelle_JMT751.pdf
Vous vous rappelez toutes les belles promesses au moment du référendum
sur le traité de Maastricht ?
- « Si le traité était
en application, finalement la Communauté européenne connaîtrait une croissance
économique plus forte, donc un emploi amélioré. » (Valéry Giscard d’Estaing, 30
juillet 1992, RTL)
- « L’Europe est la réponse
d’avenir à la question du chômage. En s’appuyant sur un marché de 340 millions
de consommateurs, le plus grand du monde ; sur une monnaie unique, la plus
forte du monde ; sur un système de sécurité sociale, le plus protecteur du
monde, les entreprises pourront se développer et créer des emplois. » (Michel
Sapin, 2 août 1992, Le Journal du Dimanche)
- « Maastricht
constitue les trois clefs de l’avenir : la monnaie unique, ce sera moins de
chômeurs et plus de prospérité ; la politique étrangère commune, ce sera moins
d’impuissance et plus de sécurité ; et la citoyenneté, ce sera moins de
bureaucratie et plus de démocratie. » (Michel Rocard, 27 août 1992,
Ouest-France)
- « Les droits sociaux
resteront les mêmes – on conservera la Sécurité sociale –, l’Europe va tirer le
progrès vers le haut. » (Pierre Bérégovoy, 30 août 1992, Antenne 2)
- « Pour la France, l’Union
Economique et Monétaire, c’est la voie royale pour lutter contre le chômage. »
(Michel Sapin, 11 septembre 1992, France Inter)
- « C’est principalement
peut-être sur l’Europe sociale qu’on entend un certain nombre de contrevérités.
Et ceux qui ont le plus à gagner de l’Europe sociale, notamment les ouvriers et
les employés, sont peut-être les plus inquiets sur ces contrevérités. Comment
peut-on dire que l’Europe sera moins sociale demain qu’aujourd’hui ? Alors que
ce sera plus d’emplois, plus de protection sociale et moins d’exclusion. »
(Martine Aubry, 12 septembre 1992, discours à Béthune)
- « Si aujourd’hui la
banque centrale européenne existait, il est clair que les taux d’intérêt
seraient moins élevés en Europe et donc que le chômage y serait moins grave. »
(Jean Boissonnat, 15 septembre 1992, La Croix)