Le problème c’est qu’il y a réellement des entreprises en difficulté au vu du nombre de faillites..
certaines certes invoquent la crise pour délocaliser tout ou en partie leur entreprise ou geler les augmentations de salaires.. D’autres se retrouvent face à une concurrence européenne contre laquelle ils ne peuvent pas lutter.. et qui se rajoute à la concurrence internationale notamment de produits manufacturés jadis fabriqués en france..(la chine, le bangladesh, l’inde)
Donc à mon avis, soit on en vient au protectionnisme et on sort de l’union européenne, de son « libre » échange et l’on taxe au maximum les importations, car si il y a baisse des charges patronales ce seront les salaires qui seront impactés.. (bientôt le smic roumain en france ?)
Soit on en vient (un comble !) à créer un label « commerce équitable » pour les produits des entreprises françaises qui respectent les droits des salariés, ne délocalisent pas, et les rémunère correctement avec chaque année 1 prix décerné à l’entreprise la plus méritante.. (système non pas du baton mais de la carotte..)
Soit on met en place un intéressement au bénéfice versé une fois l’an aux salariés (ce qui serait équitable et pour l’entreprise et pour le salarié en plus d’être motivant) puisqu’en quelque sorte la prise de risque serait partagée.. peu de bénéfices = peu de prime..
Sauf que j’ai l’impression que les français s’en foutent de soutenir l’économie.. enfin une bonne partie.. Me demande toutefois s’ils n’ont pas raison finalement car les mêmes qui ralent après le patronat et s’insurge contre le chomage croissant sont aussi pour la libre « circulation » des travailleurs européens et Ils pensent mordicus qu’être contre cette substitution de main d’oeuvre qui ne fait plus que se profiler mais commence à s’inscrire dans la réalité, c’est être contre les individus qui la compose...
Les idiots utiles du nouvel ordre mondial en quelque sorte.. qui commenceront à comprendre qu’il se sont bien fait avoir, qu’on s’est servi d’eux, le jour ou leurs petits enfants se retrouveront devant une assiette vide.. et qui n’auront d’autre solution que s’exhiler avec leurs diplômes qui ici déjà ne valent pas tripette..
mettre les entreprises européennes en concurrence c’est le clou du paradoxe d’une europe dite solidaire, mettre les salariés européens en concurrence c’est le summum de l’ignominie ..(même si une loi leur garantit les minima sociaux francais, les charges de l’employeur ne sont pas les mêmes)