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Commentaire de AstreLune

sur Les intellectuels préfèrent les chiens aux chômeurs


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AstreLune AstreLune 28 octobre 2013 10:49

On est dans une société de travailleurs sans travail. Un stade où il semble exclu de concevoir une vie humaine libérée du travail.

Classes sociales. Statut social. Réussite.

Tous ces éléments remis en question du jour au lendemain...

Tenter de remédier au chômage est un coup d’épée dans l’eau.

Sans rire, ils auraient du travail chez pôle emploi si tout le monde se trouvait avoir un job ?
Ne voyez-vous pas que par nature ce système a besoin d’exclus ?

Ne voyez-vous pas que travail contre droit à la vie est une forme de violence aberrante et primitive ?

Le truc, c’est que quand on avance un tel état de fait, on se fait incendier par les gens bien comme il faut. Les martyrs du travails qui scrutent l’horizon en attente de voir arriver Reconnaissance et Mérite.

Le travail existera toujours, d’une certaine façon.
Mais l’emploi, l’emploi ! Ce nécessaire statut social, dont on ne sait plus bien ce qu’il veut dire sinon qu’on en a besoin d’un à tout prix, pour être quelqu’un d’intègre.

Vous parlez de raisonnement erroné ? Le vôtre l’est sans doute un peu lui aussi.
Nous sommes à une époque de profonde remise en question. Et quand je lis un article comme celui-ci, je peux pas m’empêcher de dire que là, en l’occurrence, il y a du taf.

On raisonne en circuit fermé. On n’arrive pas à admettre une autre perspective que ce qui fonctionnait. Mais les temps changent.

La preuve de cette maladie, c’est qu’on salue le progrès technologique d’un part, et d’autre part on déplore le chômage qui en découle.

Le tout Emploi. Economie monétaire.

Deux facteurs de stagnation. Les agents du nouvel obscurantisme humain. Tout le monde sait qu’on fonce droit dans le mur, mais personne n’en démord.

Le revenu du base inconditionnel est sans conteste une solution de transition nécessaire à cette nouvelle réalité.

Le truc c’est que, la plupart des gens aujourd’hui, comme le rédacteur de cet article, ne cherchent pas plus de solutions réelles, quitte à perdre certains repères, qu’à damner et condamner des bourreaux-bouc émissaires.

Les gens cherchent les têtes à couper. Les responsables de toute cette merde.

Désolé, mais un moment donné, faut aussi savoir se regarder dans un miroir et comprendre que tout ceci découle des habitudes, conceptions et croyances de chacun.

IL Y A DU TAF.


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