• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Les intellectuels préfèrent les chiens aux chômeurs

Les intellectuels préfèrent les chiens aux chômeurs

Les chiffres du chômage annoncés sont encore mauvais, mais l'espoir est au bout du chemin dit-on. Ce n'est pas l'avis d'Isabelle Maurer qui, sur France 2, expliquait inutilement à Jean-François Copé l'horreur du chômage. Deux chômeurs se sont déjà immolés. Deux autres ont menacé de le faire. Ces menaces ont conduit Isabelle Hay à être internée, puis à être placée en garde à vue. La folie et la culpabilité sont les seuls diagnostics pour expliquer le désarroi.

Quel est cet espoir qui fait envisager un suicide violent ? Les immolés de pôle emploi ont suscité moins de compréhension et moins de compassion qu'une adolescente Kosovar. La "marche des chômeurs" du 10 juin au 6 juillet dernier est passée autant inaperçue que les défilés militants autour de la question pour le mariage pour tous et les malheurs du football français ont mobilisé les attentions. Du côté du fleuron de l'intelligence française, l'insoutenable condition juridique des animaux a rassemblé une cohorte de 24 intellectuels qui, entre Alain Finkielkraut et Michel Onfray, ou encore Luc Ferry et Edgar Morin, ont pesé de leur célébrité pour demander la révision du Code Civil. Peut-être que l'article 5 du préambule de la Constitution du 27 octobre 1946, constitutif de la Constitution française, qui stipule que "chacun a le devoir de travailler et le droit d'obtenir un emploi", n'est pas d'une actualité assez tragique pour mériter les lumières de l'intelligentsia. Une seule citation d’Orwell saute spontanément à l’esprit : "Vous devez faire partie de l’intelligentsia pour écrire des choses pareilles ; nul homme ordinaire ne saurait être aussi stupide."

"Le devoir de travailler"... Les sirènes de l'assistanat signalent maintenant aux plus prompts à réagir le danger des chômeurs. Ils sont évidemment de vils profiteurs, heureux de leur condition, ravis de se lever le matin avec la perspective enchantée d'une journée à se la couler douce aux frais de leurs princes Contribuables. Leur femme leur est infiniment reconnaissante d'être si malins, leurs enfants trop privilégiés pour s'en vanter, leurs parents heureux que leur ambition soit satisfaite. Pourtant, les licenciements se multiplient. Et malgré le plaisir d'être de futurs assistés, les licenciés réagissent comme s'ils ignoraient le paradis qui les attend ; passés les contrats de génération et autres emplâtres du gouvernement, les offres d'emplois amènent chacune quelques centaines de candidature : pourquoi persistent-il donc à vouloir bosser ? Décidément, ces gens-là ne savent pas ce qu'ils veulent : l'assistanat est si réjouissant qu'ils se plaignent d'en grossir les rangs. Bande d'ingrats et d'imbéciles.

Ceux qui parlent d'assistanat rappellent les intellectuels marxistes qui expliquaient le bonheur de vivre des prisonniers du rideau de fer, piégés dans les démocraties populaires. Le chômage est une prison sociale. Ne pas avoir de boulot est un handicap, à moins d'être multimillionnaire ou participant d'une émission de télé-réalité. Ceux qui prétendent le contraire sont aveugles aux réalités.

D'un autre côté, l'impéritie de pôle emploi n'est plus à faire. Cette incapacité est d'autant plus tragique que le premier réflexe de nos gouvernants a été d'en augmenter les effectifs. Gonfler les rangs des incapables de la même puissance inutile ne conduira jamais à améliorer le problème du chômage. Dans le même registre, le premier filtre des ressources humaines s'incarne dans le profil type d'employés dont la jeunesse et l'inexpérience les conduisent à devoir sélectionner des centaines de cv en quelques minutes. Expliquer un parcours professionnel à ceux qui ont le moins de chance de le comprendre est simplement kafkaïen. Ne serait-il pas absurde de devoir convaincre une secrétaire médicale du bien-fondé d'une visite pour qu'ensuite, elle et elle seule, décide si le malade est autorisé à consulter un médecin ? De la même façon, laisser pour seul juge le moins capable et le moins qualifié des employés d'une entreprise à décider de l'aptitude d'un candidat ne relève-t-il pas du même délire ? On comprend pourquoi la France est un pays qui glorifie tant le réseau. Ce n'est pas que le réseau soit un passe-droit ou un moyen de profiter d'une opportunité au détriment d'un plus capable que soi. Il est le seul moyen d'éviter les canaux classiques - recruteurs, ressources humaines, pôle emploi - encombrés par les moins à même de saisir les compétences que traduisent un cv.

Cette insanité est aggravée par une pensée figée dans des cadres rigides qui accentue la difficulté de sortir du chômage. Beaucoup la désigne en expliquant que le français pense en case. Il sera quasiment impossible pour un professeur de rejoindre un département marketing par exemple, ou pour un commercial de prétendre travailler comme communiquant. Faites des études d'Histoire, et votre horizon professionnel se partagera entre choisir l'enseignement ou d'être guide dans un musée. Les Anglo-Saxons, en revanche, ne se figent pas ainsi. Leur ouverture d'esprit est en partie constitutive de leur capacité de recrutement. La flexibilité de leur pensée les conduit à concevoir l'employabilité en terme de possible : être capable ou pas est leur credo. Le recruteur donne du temps au recruté pour qu'il démontre ce dont il est capable. Mais en France, nous sommes bien trop intelligents pour nous abaisser à être flexibles.

 


Moyenne des avis sur cet article :  2.52/5   (42 votes)




Réagissez à l'article

31 réactions à cet article    


  • Machin-Truc de Rien du Tout Anti-flic 26 octobre 2013 18:05

    Une question : N’y aura-t-il pas plutôt « plus jamais » de salaire que « plus jamais » de travail, sur le modèle allemand ?


  • AstreLune AstreLune 28 octobre 2013 10:49

    On est dans une société de travailleurs sans travail. Un stade où il semble exclu de concevoir une vie humaine libérée du travail.

    Classes sociales. Statut social. Réussite.

    Tous ces éléments remis en question du jour au lendemain...

    Tenter de remédier au chômage est un coup d’épée dans l’eau.

    Sans rire, ils auraient du travail chez pôle emploi si tout le monde se trouvait avoir un job ?
    Ne voyez-vous pas que par nature ce système a besoin d’exclus ?

    Ne voyez-vous pas que travail contre droit à la vie est une forme de violence aberrante et primitive ?

    Le truc, c’est que quand on avance un tel état de fait, on se fait incendier par les gens bien comme il faut. Les martyrs du travails qui scrutent l’horizon en attente de voir arriver Reconnaissance et Mérite.

    Le travail existera toujours, d’une certaine façon.
    Mais l’emploi, l’emploi ! Ce nécessaire statut social, dont on ne sait plus bien ce qu’il veut dire sinon qu’on en a besoin d’un à tout prix, pour être quelqu’un d’intègre.

    Vous parlez de raisonnement erroné ? Le vôtre l’est sans doute un peu lui aussi.
    Nous sommes à une époque de profonde remise en question. Et quand je lis un article comme celui-ci, je peux pas m’empêcher de dire que là, en l’occurrence, il y a du taf.

    On raisonne en circuit fermé. On n’arrive pas à admettre une autre perspective que ce qui fonctionnait. Mais les temps changent.

    La preuve de cette maladie, c’est qu’on salue le progrès technologique d’un part, et d’autre part on déplore le chômage qui en découle.

    Le tout Emploi. Economie monétaire.

    Deux facteurs de stagnation. Les agents du nouvel obscurantisme humain. Tout le monde sait qu’on fonce droit dans le mur, mais personne n’en démord.

    Le revenu du base inconditionnel est sans conteste une solution de transition nécessaire à cette nouvelle réalité.

    Le truc c’est que, la plupart des gens aujourd’hui, comme le rédacteur de cet article, ne cherchent pas plus de solutions réelles, quitte à perdre certains repères, qu’à damner et condamner des bourreaux-bouc émissaires.

    Les gens cherchent les têtes à couper. Les responsables de toute cette merde.

    Désolé, mais un moment donné, faut aussi savoir se regarder dans un miroir et comprendre que tout ceci découle des habitudes, conceptions et croyances de chacun.

    IL Y A DU TAF.


  • Archibald 28 octobre 2013 11:03

    Le rédacteur de cet article vous invite à la lire. Vous n’y verrez que sa surprise que des gens supposément intellectuels se précipitent à la rescousse de la rénovation du code civil pour des clébards. En un mot, ils agissent comme des navigateurs se demandant si leur mât devrait être changé pendant que le bateau coule.

    Il n’y a nullement de bouc émissaire. Seulement des priorités. 
    Bref, vous êtes un sot et même un fat.

  • amipb amipb 26 octobre 2013 17:33

    Bravo, belle tribune pour dire tout le mal que vous pensez des animaux et des intellectuels.

    Jusqu’à preuve du contraire, mieux vaudrait vous attaquer aux banques, aux financiers ou à notre gouvernement d’incapables plutôt qu’à des intellectuels qui nous démontrent plutôt une grande humanité en voulant diminuer la souffrance des êtres vivants.

    Et j’ajouterai : un combat n’a jamais occulté les autres. On peut être pour le bien être animal ET pour une société humaine plus juste. Je dirai même que l’un ne peut aller sans l’autre.


    • Machin-Truc de Rien du Tout Anti-flic 26 octobre 2013 18:09

      Une question : Mieux ne vaudrait-il pas récupérer auprès des banques les 100.000.000 d’Euro que l’UE leur a prêté et dont M. Nicolas Sarkozy nous a prétendu qu’il avaient été remboursés sans en présenter la preuve ?


    • amipb amipb 27 octobre 2013 00:38

      Si cette question est importante, je veux bien vous aider à y trouver une réponse.

      Par où commençons-nous nos recherches ?


    • Archibald 27 octobre 2013 14:09

      Je ne pense aucun mal des animaux. J’écris que, compte tenu de la situation désastreuse de ce pays, des priorités sont à faire. Et si vous parlez des êtres vivants en général, faites-moi plaisir et aller militer pour les algues, le plancton et les acariens en rassemblant ceux qui vont supporteront.


    • Humanis Humanis 27 octobre 2013 16:26

      Dans l’ensemble je serais plutôt d’accord avec vous sauf que traiter de bons à rien les personnels de Pôle Emploi en prétendant que l’on embauche du personnel supplémentaire est une inexactitude !

      Non seulement les embauches promises ne sont jamais venues,mais en plus le nombre de chômeurs lui à considérablement augmenté ce mets environ une moyenne de 200 chômeur par agent !
      Soit avec beaucoup de chance 45 minutes par chômeur,sachant qu’il faut le recevoir au moins uns fois par mois,prospecter les entreprises,et trouver des emplois correspondants à la personne et à ses connaissances,parce qu’un électricien dans un emploi de boucher ou de charcutier il n’y a que les idiots de l’UMP pour croire que ça peut marcher !
      Ne pas jeter la pierre de l’incapacité gouvernementale et patronale et même à leur refus pour des raisons purement financières d’investir et donc de créer des emplois sur le dos des personnels de Pôle emploi.
      Sachant aussi que les pseudos emplois non pourvus n’existent pas et sont même totalement bidon pour la plupart !
      Alors s’il vous plait ne tirez pas sur le pianiste il n’est pas responsable de la partition !

    • Stof Stof 26 octobre 2013 17:50

      Quand on traite certains humains comme des animaux on arrive à des situations inhumaines, c’est certain.
      Mais peut être qu’en commençant par respecter nos cousins résidents sur la même planète on finira par aussi respecter nos frères humains.


      • Machin-Truc de Rien du Tout Anti-flic 26 octobre 2013 18:12

        Une question : Saviez vous que les boîtes de nourriture pour animaux domestiques sont recouverte, à l’intérieur, d’une couche de paraffine qui protège nos chers amis des méfait alimentaires des particules métalliques alors que le boîtes de conserve destinées aux humains n’en sont pas recouvertes, elles ?


      • Archibald 27 octobre 2013 14:16

        Vos cousins résidents ? Vous sentez-vous des affinités avec les acariens, le plancton et les virus ? Davantage avec les amibes ou les urodèles. En tout cas avec n’importe quel être doué pour les réflexions creuses...


      • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 29 octobre 2013 11:35

        IDEM CHEZ LES KHMERS VERTS D EELV....LE MEDEF ET L UMP S FN

        attention les chiens mordent gare a l’ouragan QUI VIENT DE L OUEST

        LA « VEUVE » VA TRANCHER LES TETES DES ELUS NATIONAUX CORROMPUS CUMULARDS ET LOBBYISTES



      • Machin-Truc de Rien du Tout Anti-flic 26 octobre 2013 18:03

        Une question : Cet article, de par son ton provocateur ne met-il pas, nonobstant quoi, en avant une question qui mérite d’être posée ?


        • maxime 26 octobre 2013 20:18

          Votre façon de voir les choses est stupide : ce n’est pas parce que les animaux sont maltraités que le chômage sera résorbé !!!

          Animaux et humains, même combat dans ce monde monstrueux, alors pourquoi jouer la division ? Peut-être pour faire un article facile, sans avoir à réfléchir ?


          • Archibald 27 octobre 2013 14:20

            Stupide ? Je n’écris pas qu’il est stupide de changer le code civil, j’écris que la priorité n’est sans doute pas de la faire. Changer la loi ne change pas les comportements, pas davantage qu’il ne protège les gens ou les animaux. 


            Quand vous aurez appris à lire, puis à assimiler ce que vos yeux ont vu, et que la niaiserie et la bêtise qui vous sert de caisse à penser aura fait de l’ensemble un peu de sens, aller donc balancer votre absurdité sur d’autres espaces de commentaires. Vous en appauvrirez d’autres en les joignant, et vous enrichirez le mien en le quittant.

          • Constant danslayreur 27 octobre 2013 07:05

            Le taux de chômage chez les animaux est nul, même l’Aï cherche et trouve à se nourrir en contrepartie d’un effort - valorisant ou pas on s’en moque et pas qu’un peu -. De la à dire que le chômage n’est pas naturel, il n’y a qu’un pas que je franchis allègrement à dos d’âne.

            Par ailleurs, le chômage j’ai connu ça, pas très drôle non. Finkilcrotte non plus, lequel animal médiatique est une bête de somme qui vous somme de vous arrêter de maltraiter les 30 millions d’amis plus ou moins comestibles, de la à dire que le chômage est indigeste, Félicie et finkilcrotte aussi, il n’y a qu’un pas que je etc...

            Enfin et pour clore cette pensée philosophique aussi matinale que hors de portée de ceux qui s’apprêtent déjà à la moinsser avec un certain plaisir voire un plaisir certain, les petites bêtes qui montent n’ont vraiment pas de pot, être défendus tour à tour par des BB puis par des Finkil, c’est vraiment le sort qui s’acharne, une vie de chien...

            ça ne va pas plaire aux copains gaulois mais c’est l’image qui m’intéresse le message n’étant plus du tout d’actualité Abdelhamid Benbadis voulant à l’époque se démarquer du courant assimilationniste algérien - au colonialisme français s’entend - disait ceci :

            Si la France me demandait de dire qu’il n’est de divinité que Dieu, je refuserais de le dire  smiley 
              




            • Skeletor Skeletor 27 octobre 2013 09:45

              Et si un Français vous dit qu’il fait sombre la nuit, est-ce que là au moins vous serez d’accord ? 


            • ricoxy ricoxy 27 octobre 2013 08:50

              « les petites bêtes qui montent n’ont vraiment pas de pot, être défendus tour à tour par des BB puis par des Finkil, c’est vraiment le sort qui s’acharne, une vie de chien... »

              Moi, ce qui me choque, c’est de voir des publicités d’aliments pour animaux, et de voir le budget énorme que cela représente, alors que beaucoup d’humains crèvent de faim.

              Cela dit, je nourris mon chat, mais de ce qui reste du plat ou de mon assiette... Par contre, je ne nourris pas d’intellectuels, – sinon par mes impôts qui vont pour la plus grande part alimenter la bourse des incapables


              • paco 27 octobre 2013 09:27

                 Putain, j’accumule....mon chien est un branleur de première et mon chat un siesteux de classe. Mais j’ai de la chance, ils ne savent pas lire.


                •  C BARRATIER C BARRATIER 27 octobre 2013 18:05

                  Il y a du travail partout : chemins fermés par la végétation faute d’entretien, murs écroulés, campagnes vides, avec des maisons fermées et des jardins incultes, des écuries à chèvres et lapins, des poulaillers...du bois qui pourrit dans les forêts mal entretnues. L’erreur des sans travail est d’aller à la ville au lieu de se mettre à cultiver un bout de terrain. La terre est généreuse, on a droit au RSA même à la campagne où on ne risque pas de trouver un emploi autre que celui que l’on se crééra. On a droit aussi à l’aide au logement, comme à la ville, une grand maison avec dépendances et beaucoup de terrain, pour le prix du loyer d’un studio en ville.
                  Je me répète : il y a du travail pour tous. Mais personne n’est tenu de fournir du travail à personne. Nous sommes égaux, non ?

                  Je connais beaucoup de gens qui ont ainsi rebondi. Et qui ont appris sur le tas. Venus subsister à la campagne ils se son faits maçons, boulangers...Et sont devenus autonomes.
                  L’ennemi de l’homme est la paresse. Ceux qui s’imaginenent qu’on peut vivre longtemps en étant alimentés par les autres se trompent, personne n’est plus tenu d’alimenter autrui qu’un autre, sauf handicaps, maladies bien sûr, là c’est de la solidarité bien placée.
                  Je suis très près du terrain, je m’occupe de chercheurs d’emploi, et souvent je leur mets le pied à l’étrier en les lançant dans du bénévolat (le bénévolat est à chaque coin de rue, et c’est humainement intéressant. Un chômeur en donnant de son temps et u peu ou du beaucoup qu’il sait faire se réconcilie avec lui même.
                  Voir en table des news :

                  Cellule emploi : le pied à l’étrier 

                  http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=218 



                   


                  • doctorix, complotiste doctorix 27 octobre 2013 18:22

                    Ce qu’il faudrait traquer, c’est le licenciment avec délocalisation quand les bénéfices sont là.

                    C’est aujourd’hui un crime contre l’humanité.
                    Les 50 millions d’américains pauvres sont là pour nous dire le désastre de leurs entreprises émigrées au diable vauvert.
                    Ce crime devrait être puni de prison et d’amendes colossales, payées par les actionnaires, avec possibilité de confiscation de l’outil de travail au bénéfice des employés.
                    La mesure peut paraître extravagante ?
                    Mais nous sommes en guerre, et une loi martiale spécifique à l’emploi doit être instaurée.
                    Les mesures de couillemolles qui sont prises aujourd’hui sont dérisoires.

                    • politzer politzer 27 octobre 2013 22:58

                      Le chômage n a rien à voir avec la transformation des êtres humains salariés en nomades taillables et corvéables à merci mais avec la demande solvable donc le pouvoir d achat de la consommation intérieure et des débouchés sur les marchés extérieurs.
                      La preuve in vivo ? aux Philippines par exemple les travailleurs sont des esclaves salariés quasiment sans aucun droit en fait, et donc jetables sans appel, et cependant il y a des dizaines de millions de chômeurs et expatriés par faute d emplois !
                      Ce zélote qui feint la compassion pour les chômeurs est un agent du système qui tente pitoyablement de rendre les chômeurs responsables de leur sort qui est entre les mains de la finance nationale et internationale , des propriétaires des grands moyens de production et d échange, des gros actionnaires nationaux et internationaux, des gros rentiers des fonds de pensions, etc.
                      Il voudrait convaincre que le retour au capitalisme des origines , c est à dire à l absence de droit du travail, à la loi de la jungle , serait un bienfait pour l humanité alors qu il s agit d’une pitoyable défense d’un système au bout du rouleau. Un réactionnaire déguisé en humaniste , c est le bouquet ! 


                      • Lord WTF ! Lord WTF ! 28 octobre 2013 00:06

                        hmmm....Lord étant fréquement qualifié d’intellectuel, si ce n’est d’intellectueux tient à dénoncer la légèreté de l’auteur, lançant -sans fondement aucun, cette absurde assertion qui ferait que les intellectuels préfèreraient les chiens aux chômeurs...Membre de cette éminentique et élitoïde caste - bien que Lord dans son ultime intellectude soit une élite en soi et au-delà, je déteste autant les cabots que les branlos...

                        même si je dois reconnaître qu’il m’est déjà arriver de foutre des coups de pompe au Q du caniche de la vieille du 2ème -j’ai aussi versé à plusieurs reprises un cocktail de mon invention (verre pillé mixés avec des aiguilles, et diverses substances chimiques) dans son écuelle à papal), je ne l’ai jamais fait à l’égard des parasites socio-systèmiques (généralement connus sous les vocables « chômeurs », « sans emploi », improductifs, larves sous socio-perfusion, etc...) par contre j’avoue avoir déjà daigné copuler avec x improductives - simple pratique de nature pragmatico-hygiènique n’impliquant aucune inclination romantico-telectuelle à l’encontre des cons cernés) , ce qui bien entendu est hors de question de faire avec la caniche de la vieille p.... suscitée, pas plus qu’avec le rottweiler de l’enc... qui vit au 3ème...

                        Donc non, aucun intellectueux ne préfère les chiens aux chômeurs : étant donné que s’ils appartiennent bien à deux espèces différentes, ils sont tous deux des nuisibles ne présentant strictement aucun intérêt pour quiconque vit en orbite élitoïdale, au-delà du goudron vulgaire que les deux catégories de nuisibles suscités arpentent sans relâche, y déposant leurs crottes parfois pour les uns, ou suivant toujours le même trajet appart > bistro > appart pour les autres...

                        aussi étant un pragmatico-matérialiste aussi intégral que radical, Lord considère que le seul traitement productivement digne et écologiquement éthique est de mettre fin à leur misère et dans le même temps aux désagréments que l’intellectueux qui se fait fort d’améliorer ce monde doit subir de par leur présence...

                        Donc pour conclure : aucun préférence : assertion infondée et absurde qui va sans doute conduire Lord à méditer sur le traitement le plus pragmatico-productif à appliquer aux individus proférant de telles insanités. Sur ce, Lord se retire pour intellectualiser tout cela , quand il aura fini de méditaboliser, il vous fournira son output final... 

                        • Archibald 28 octobre 2013 08:37

                          Pitoyable et grotesque.


                        • Yohan Yohan 28 octobre 2013 09:50

                          Le problème de la France, c’est déjà la rigidité en tout (le diplôme, la caste, le bras long), mais maintenant c’est l’indifférence en prime. 

                          Chez nous, l’éducation est basée sur la sélection par l’échec. L’entreprise amplifie cette tendance, car elle exige non seulement le diplôme, mais l’expérience (qu’on n’a évidemment pas au sortir des études) et maintenant elle veut le mouton à cinq pattes qui accepte de se faire traire sans rien dire. Si notre jeunesse s’expatrie, c’est que les portes se ferment, pas de boulot, pas de logement et va te faire voir. Lorsque j’étais employeur, je me faisais un devoir d’envoyer un petit conseil, un mot d’encouragement par mail à celui que je ne pouvais embaucher. et qui s’était donné de la peine pour présenter sa candidature (ça prend 2 minutes). Quand on sait que les recruteurs ne répondent qu’une fois sur trois et que 9 fois sur 10, c’était par un courrier standardisé, alors, un petit mot d’encouragement, c’est un peu d’humanité. Mes confrères jugeaient que je perdais mon temps, car selon eux, les demandeurs d’emplois d’aujourd’hui seront les patrons de demain et qu’ils feront comme leurs prédécesseurs. Avec cette logique là.....

                          • Archibald 28 octobre 2013 09:59

                            Merci de ce commentaire (enfin un !!) qui a du sens.


                          • smilodon smilodon 28 octobre 2013 21:24

                            Les intellectuels préfèrent les chiens aux chômeurs !..... Peut-être...Surement !.. Allez un peu plus loin dans la réflexion !..Les humains préfèrent les animaux aux hommes !.... Chaque « être humain » comprendra qu’on exécute un animal pour l’empêcher de souffrir !..Chacun pourra le comprendre... Quand il s’agit d’un « humain » qui souffre la martyre, au nom de la « sacro-sainte » « humanité », lui, on ne l’exécutera pas !... On « l’accompagnera » dans sa souffrance !... A coup de piqure de morphine et autre... Jusqu’à son dernier souffle, dans les souffrances les plus atroces !.... Pire qu’un chien, mais « accompagné » !.?.?.. Rien à voir avec votre sujet !.. Et tant, en même temps !.... Mais trouver un sujet sur l’euthanasie, c’est tellement difficile !... Et pourtant, si important !... Ce n’était qu’une parenthèse !... Adishatz.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON

Auteur de l'article

Archibald


Voir ses articles







Palmarès