ressortir le coup de l’affiche de l’araignée juive, il faut oser, pour illustrer cet article....
Même si cela fait un an que j’ai arrêté les cours dites-vous ?
historiquement, vous avez des lacunes en effet...
ah il est vrai vous citez Collon... tout s’explique.
Que trouve-t-on sur le site de Michel Collon ? Une vaste sélection de textes qu’il opère avec sa petite équipe. Au milieu d’auteurs respectables, on peut trouver, par exemple, Geneviève Béduneau, candidate du Front national à Paris ; Gilles Munier, ancien militant d’extrême droite, mis en examen dans l’affaire Pétrole contre nourriture ; Jean Bricmont, un proche de Collon qui consacre une grande part de son activité à défendre les négationnistes ; la blogeuse Chantal Dupille (Eva R-sistons), membre de l’UPR, une organisation issue des réseaux Pasqua, et soutien du négationniste Roger Garaudy ; le journaliste conspirationniste et antisémite Alan Hart ; le négationniste, ancien militant du FN, Paul-Eric Blanrue ; le conspirationniste canadien Michel Chossudovsky ; Luk Vervaet, dirigeant de la branche belge de Union Internationale des Parlementaires pour la Palestine, fondée à Téhéran avec le soutien du régime islamique ; James Petras, antisémite partisans du régime islamique d’Iran Eric Margolis, un conspirationniste américain qui soutien qu’Hitler n’est pas responsable de la seconde guerre mondiale ; Le dirigeant du Hamas Khaled Mechaal, qui a soutenu les déclarations négationnistes du président iranien Ahminejad ; Eva Gollonger qui défend le dictateur biélorusse Lukashenko ; Thierry Messyan, ferme partisans de toutes les dictatures ; le site d’extrême-droite suisse Mécanopolis ; le tout illustré régulièrement par le dessinateur antisémite Carlos Latuff, primé lors d’un festival négationniste à Téhéran.
Michel Collon n’est ni naïf, ni manipulé. Il sait très bien qui sont ces gens et s’il diffuse leurs textes, c’est bien parce que cela correspond à ses objectifs politiques. Il s’est illustré depuis des années par sa défense du régime serbe de Milosevisc, allant jusqu’à essayer de minimiser le massacre de Sbrebrenica, un génocide de musulmans bosniaques. Depuis, il a accordé son soutien aux régimes meurtriers de Khadafi en Lybie – qui l’avait invité en 2011 – et de Bachar el-Assad en Syrie. C’est une ligne politique qui ne recule devant aucun allié contre les USA, même les régimes les plus ouvertement dictatoriaux, anticommunistes, où les militants ouvriers,les féministes et les militantes des droits des femmes risquent à chaque instant la prison et la torture, des régimes qui massacrent leur population quand elle s’oppose à eux.