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Commentaire de Christian Labrune

sur Plaidoyer des prédateurs : « Libérez nos fesses ! »


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Christian Labrune Christian Labrune 2 novembre 2013 19:48

Avouer qu’on est un « salaud », c’est extrêmement facile et presque valorisant : le cynisme a toujours fait bon ménage avec l’intelligence, laquelle a souvent fréquenté les grands paradoxes moraux (*) de nos auteurs classiques et se fend ordinairement la pêche à la seule évocation de la Vertu avec un grand V.

A contrario, avouer qu’on est un brave garçon vertueux, comme notre auteur, au risque d’être assimilé à Bourville dans une remarquable adaptation du « Rosier de Madame Husson », c’est prendre un très grand risque, un risque presque inconsidéré, tant l’effet comique risque d’être irrésistible - et il l’est !

Il existerait donc encore des gens dont la conscience serait si pure qu’ils puissent prendre la pose de la Grande Vertu surplombant, de toute sa sublime altitude, la Petite. C’est beau, c’est courageux, c’est grand ! C’est tout à fait digne de la politique d’un Parti Surréaliste qui nous gouverne encore, mais plus pour très longtemps, hélas.

(*) Un exemple : « La plupart des vertus ne sont que des vices déguisés » (La Rochefoucauld)


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