la_gata ;
Il y a des tas de problèmes : d’une part le logement, sauf peut-être dans la Marne ou en Creuse, les loyers sont très chers ; en plus, pour avoir le statut agricole ( les frais de MSA sont énormes aujourd’hui, plus de 2000 euros pour un archi minimum), il faut avoir un projet qui procurera un salaire au moins équivalent au SMIC ! Quelques friches n’y suffisent pas ! Plus le matériel ; fini le temps d’achat collectif, aujourd’hui les plus gros achètent le matos et deviennent, en partie, prestataires de services pour les plus petits ( ou ceux qui n’ont que quelques parcelles dans une culture donnée qui nécessite un outillage donné : faucheuse, emballeuse, etc, ou bien moissonneuse -batteuse, etc) ; on ne cultive une terre que si on est fermier, sinon on ne peut guère s’investir sur un lopin dont le contrat est aussi volatile que la parole donnée de nos jours !
Bref, à moins d’une marginalisation volontaire, donc une précarité et une pauvreté subséquente, le système favorisant les gros, il y a beaucoup de « déchets », tant au niveau des terres que des humains ! Il y a quarante ans, ce n’était pas du tout comme ça, on pouvait vivre pauvrement de son travail, si le coeur nous en disait. Aujourd’hui, tu rentres dans le système ou tu crèves !