Sauf qu’on a bien vu à Dunkerke ce qui se passait quand on évacuait une armée sous les bombes des chleuhs et qu’en Afrique du Nord il n’y avait plus que quelques divisons d’infantrie hippomobiles alors que l’Africakorps était entièrement motorisé.
Je pense que les restes de l’armée n’auraient pas tenu six mois et qu’en plus les usines d’armements et de munitions étaient toutes en France ce qui implique que les stocks d’Afrique auraient rapidement été épuisés.
On a été battu dés la percée de Sedan et l’armée n’a pas pu se resaisir à cause des structures de télécommunications très inférieures à celles de l’adversaire, ce qui n’était pas apparent en 1939 et ce pour autant qu’on ait été capable de produire en masse des radios à cette époque.
Pour le reste notre matériel pouvait faire jeu égal si pas mieux avec celui de l’ennemi, mais sans radios et sans un esprit à la Murat - proscrit par les généraux rappelons le parce qu’ils voulaient rééditer leurs succès de 1918 avec les pillonages massifs d’artillerie et une avance lente et méthodique - on s’est fait battre à plates coutures.
Notre état major était resté sur ses certitudes de 1918 qui avaient bien marché à l’époque et qui ont bien marché pour les Russes lors de leurs contre offensives sur le front de l’Est devant Moscou en 1941 de même qu’à Stalingrad mais il faut bien reconnaitre que contrairement à nous ils avaient l’espace, la boue et la neige pour engluer les divisions blidées de leurs ennemis et une production industrielle très supérieure à celle des Allemands.
Si nos divisions blindées avaient été structurées comme celles des Allemands et avec des liaisons radios directes avec les avions la campagne de 1940 aurait été un carnage mutuel de très grande ampleur avec le retour aux tranchées dés l’automne 1940 comme en 1914.
Dans ce scénario là, on aurait perdu autant de monde qu’en 1914-18 avec deux armées équilibrées qui se seraient entretuées jusqu’a ce que le front craque et on ne serait pas là pour en parler parce que nos grands pères seraient probablement tous morts au front.
On aurait eu le front de l’Est en Champagne et du côté de Verdun comme en 14-18 !