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Commentaire de C BARRATIER

sur Rythmes scolaires : revenir à l'école de 1950 ?


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 C BARRATIER C BARRATIER 7 novembre 2013 16:05

Tout est fait pour tourner autout du pot, et ne pas reconnaître qu’avec 30 heures de classe par semaine au lieu de 24, il était plus faciile de gérer les rythmes même en les individualisant quelque peu. L’’instituteur qui était bien formé savait mener des activités manuelles artistiques, faire fabriquer des marionnettes (pour les timides, derrière un castelet, c’est formidable de s’exprimer), chanter, faire des aprcours d’EPS et même de la gym corrective dans la classe...en utilsant le bureau...Pour la question des rythmes scolaires, il suffirait de rendre tout le samedi aux enfants et de remettre le jour de repos le jeudi. (jour de repos utilisé autrefois pour des matches, des challenges USEP, donc sportifs).
Cela ne règle pas tout bien sûr car les enfants ont d’autres centres d’intérêt que l’école, le téléphone portable, l’ordinateur, la télévision, outils qui ne font pas toujours l’objet d’une utilisation profitable.
Mais puisqu’on parle de rythme, remettons le chef d’orchestre des rythmes scolaires en place 30 h par semaine.
Les syndicats enseignants ne seront pas ok, car ils ne courent pas après le travail...Normal. Mais qu’on ne nous raconte pas que la semaine de 24 h avec un maître désormais non formé a été choisie dans l’intérêt des élèves (il s’agit de l’intérêt des restaurateurs, vendeurs de produits de loisirs, et de l’intérêt des enseignants qui gagnent quand même pas mal à l’heure...) Les gens ont du bon sens et savent cela.
Le concours d’entrée en 6 ème ne concernait que l’accès au lycée. Autrefois les enfants continuaient au « Cours complémentaire » devenu CEG, puis CES. Mais ils ne s’arrêtaient pas à 11 ans ! Après le CC devenu collège, le lycée restait possible...
A l’école élémentaire, au collège, au lycée, je n’ai jamais vu un professeur faire des fautes d’orthographe en écrivant au tableau jusqu’aux années 70. Aujourd’hui ils sont nombreux à en faire, ils ne maitrisent pas l’orthographe de leur langue maternelle, par contre ils parlent souvent anglais...
Pour résumer je dirai qu’on savait faire, et qu’on ne recrutait pas des maîtres venus pour se la couler douce...ce qui n’est d’ailleurs pas le cas, car les enfants leur font payer l’insuffisance générale dans laquelle on les plonge.
Un texte que d’aucuns verront ringards, d’autres révolutionnaires, car à force de scier la branche sur laquelle ils sont assis, ils feront qu’on se passera du type d’enseignant le plus répandu aujourd’hui . En table des news :

Ecole publique : Enfin une refondation qui la conforte ?

 http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=217



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