je ne pense pas que Françoise Dolto qui a toute sa vie accablé les
enfants violés en les accusant de complicité et en affirmant que les
peres violeur n’auraient rien fait si l’enfant n’avait pas ete complice
et demandeur soit la reference en matiere de lutte contre l’inceste
parental.
Car enfin je rappelle ce que cette dame a osé ecrire :
Dans
la revue choisir en novembre 1979
Choisir :
Mais enfin, il y a bien des cas de viol ?
Françoise Dolto : Il n’y a pas de viol du tout. Elles sont consentantes.
Choisir : Quand une fille vient vous voir et qu’elle vous raconte que, dans son
enfance, son père a coïté avec elle et qu’elle a ressenti cela comme un viol,
que lui répondez-vous ?
Françoise Dolto : Elle ne l’a pas ressenti comme un viol. Elle a simplement
compris que son père l’aimait et qu’il se consolait avec elle, parceque sa
femme ne voulait pas faire l’amour avec lui. (...)
Choisir : D’après vous, il n’y a pas de
pères vicieux et pervers ?
Françoise Dolto : Il suffit que la fille refuse de coucher avec lui, en disant
que cela ne se fait pas, pour qu’il la laisse tranquille
Choisir : Il peut insister ?
Françoise Dolto : Pas du tout, parce qu’il sait que l’enfant sait que c’est
défendu. Et puis le père incestueux a tout de même peur que sa fille en parle.
En général, la fille ne dit rien, enfin pas tout de suite.
Elle ne s’est pas contenté de cet interview, dans le livre »l’enfant,
le juge et la psychanalyste" ; entretien entre F. Dolto et
A. Ruffo ; Gallimard ; 1999. elle a affirmé que les victimes prenaient
leur pied, qu’elles etaient complices, et qu"’il ne fallait pas porter
ses affaires devant les tribunaux pour ne pas rompre le lien entre
l’enfant violé et son pere.