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Commentaire de caleb irri

sur Des radars embarqués à Edward Snowden, en passant par 1984


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caleb irri 9 novembre 2013 14:24

Et oui, on le voit aux quelques commentaires déjà publiés, la question est délicate : la surveillance, quand elle est « pour la sécurité » tout le monde trouve que c’est bien. Mais à partir de quel niveau de sécurité décide-t-on que c’est trop ?

Et la surveillance doit-elle surveiller, prévenir, punir ? Nous sommes tous d’accord pour dire que la sécurité routière est importante, mais jusqu’à quel point devons-nous autoriser nos gouvernants à décider ce qui est bon ou pas pour nous ?

Et d’ailleurs, nous demande-t-on notre avis pour en décider ? j’ai entendu dire par exemple qu’en Russie certaines assurances imposaient l’installation de caméras dans la voiture pour qu’en cas d’accidents les images puissent servir de « témoins ». Comme les puces GPS : si c’est pour empêcher d’aller faire un meurtre c’est bien, si c’est pour surveiller les horaires du salarié est-ce normal ? Et si, au nom de la sécurité routière on vous imposait une surveillance aléatoire de tous vos déplacements, l’accepteriez-vous ?

La technologie crée la possibilité de la surveillance totale. Mais il ne nous est pas demandé jusqu’où elle doit aller, comme le prouve l’affaire Snowden : il semble qu’elle ne puisse qu’être « totale » ou inexistante. Car comme pour toute technologie, il y en a une « bonne » utilisation et une « mauvaise ». Sauf qu’ici il ne s’agit pas seulement de savoir si la surveillance totale sera bien ou mal dirigée, mais de savoir si nous acceptons une surveillance totale ou pas. C’est cela la vraie question à mon avis.


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