pas que les arméniens, les kurdes aussi ...
il faut arrêter cette fixation sur les arméniens - dont les victimes sont certaines mais sur le « génocide », beaucoup moins, les controverses existent -. D’autre part dans ces affrontements bien davantage « nationalistes » (au sens politique moderne) que confessionnels de la fin du XIX°, début XX°, fratricides aussi en fait car les arméniens coexistaient depuis plusieurs siècles avec les turcs, avec les musulmans depuis plus de mille ans, les morts turcs furent aussi très nombreux.
L’idée d’une opposition confessionnelle entre arméniens et turcs - in fine opposition christianisme / islam- ne peut tenir la route deux secondes, car les autres familles chrétiennes de cet Orient ottoman était en bon terme avec la Porte Sublime (le vizirat de Constantinople rebaptisée Istanbul plus tard), et pour bon nombre avaient des charges administratives importantes dans l’administration des gouvernorats (subdivisions territoriales mohafazah)
Dès le début du XIX° des missionnaires protestants américains s’étaient mis en tête d’évangéliser cet Orient ottoman, ou de le ré-évangéliser dans le sens de leurs dogmes ... Comme les milieux musulmans étaient assez impénétrables, l’apostasie étant passible de mort, comme les juifs l’étaient tout autant, les orthodoxes et maronites méfiants et distants c’est surtout chez les arméniens qu’ils arrivaient à convertir en colportant aussi par la même occasion dans leurs valises évangéliques les concepts modernes de démocratie, de nationalisme ... en créant des écoles, en diffusant des bibles ...
Leurs attitudes messianiques très prosélytes leur valurent quelques soucis avec la Porte Sublime ... ce qui est compréhensible.
Ajoutons qu’un peu plus tard pour des questions d’hégémonie internationale face à un empire ottoman encore puissant, autant la Russie que des grandes nations d’Europe (que je ne nommerais pas) ont soutenu et armé les arméniens contre les turcs dans leur désir d’indépendance ...
Les arméniens ne sont ni tout blanc ni exempts de responsabilités dans les répressions qu’ils subirent en combattants les turcs, comme dans les exactions qu’ils commirent également.
The history of Turkish-American relations go back to the 1790s when American sailors met with Turks in North Africa ...
Soon after they reached the Ottoman land in 1821, Parsons died. But Fisk continued his mission. He visited Beirut, Tripoli, Baalbek, Jaffa, Jerusalem, Hebron , Alexandretta and Latakia, collecting information on Turks, Arabs, Kurds, Druzes, Maronites, Greeks and Armenians. He was able to convert some Armenians ...
Forty-one missionaries were sent to the Ottoman Empire in 1836. Between 1836-1844, 54 new missionaries were appointed to posts in the Levant.[8] This number reached 137 in 1875, 177 in 1890 and 209 in 1913.[9]
At the beginning, the relations between the Sublime Porte and the missionaries were peaceful.
http://www.tallarmeniantale.com/missionary-ottom-attitudes.htm