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Commentaire de

sur Sans-papiers : retour à l'Etat de droit ?


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(---.---.184.92) 23 février 2007 18:25

@Bill : Paragraphes 1 et 2 parlent des clandestins et leurs effets sur l’économie.

Le reste parle des étrangers qui ont vécu en moyen 6 mois de clandestinité avant d’obtenir un papier temporaire de légalité. Le système français est tellement mal fait et lent que même celui qui fait tout comme il faut se trouve périodiquement dans une situation illégale au cours de son long séjour. Clandestinité concerne aussi malheureusement des milliers de jeunes dans les écoles. Au cours de cette période de clandestinité vous pouvez aussi vous trouver dans une prison ensuite dans l’avion si par exemple vous vous faites arrêter par la police dans la rue en retournant de l’école.

Il ne suffit pas de dire que « c’est la loi ». La loi est écrite par des hommes et elle est gravement mal faite, et surtout inadapté à la vitesse de la vie actuelle. Pour obtenir un permis de travail vous devez attendre 3 à 6 mois. Le patron qui veut engager un étranger doit être très patient. Du coup il paie sous la table... Indirectement l’état fait tout pour augmenter le travail au noir. Je me demande pourquoi ?

@François RG

« Je rajouterais que l’étranger ne me fait pas peur » Mais vous pouvez avouer peut être que ça fait peur à beaucoup de monde qui font partie de votre société. Puisqu’il y a plein de politicien qui préfèrent jouer sur ce peur.

« Quelle solution équitable proposes tu pour résoudre ce problème »

A) Afin d’éliminer les clandestins involontaires expliqués ci haut, il faut simplement accélérer l’administration, augmenter le nombre de fonctionnaire, diminuer le nombre de papier administratif, les rendre virtuel et informatiser... Mieux vaut laisser passer quelques profiteurs que bloquer tout le monde par une administration dissuasive.

B) Réaliser des énormes campagnes d’information dans les pays source de clandestin via les consulats. Les gens comprendront un peu plus qu’il ne faut pas venir aveuglement.

C) Solution plus efficace : Inventer un « visa conditionnel »

- La personne sans promesse d’embauche entre dans le pays avec un « visa conditionnel » qui l’oblige de trouver un travail en 3 mois par candidature spontané. Si non il doit quitter le pays. Ce travail peut-être dans chez vendeur de kebab, dans un chantier comme ouvrier, dans un agence d’architecture comme dessinateur, comme ramasseur de crotte dans la rue peu importe, il doit payer des impôts...

- Si la personne est au chômage durant trois mois ou encore il travaille moins de 7 mois par ans il perd son visa.

Ce système existe pour le visa conditionnel d’étude : Vous avez un visa pour faire un concours dans un école, si vous réussissez vous avez le visa d’étude si non vous retournez chez vous.

De cette manière on donnera un vrai coup aux mafias d’immigration car il ne sera pas nécessaire de faire recours au mafia pour entrer en France. Comme la drogue dans les pays bas...

C’est sur que le nombre d’étranger augmentera dans le pays.(Mais de toute façon la Population des pays pauvres augmente plus vite que la population des pays riches. Et le potentiel d’immigrant parallelement.)Ces étrangers travailleront probablement mieux que les français pour le même salaire. Mais les patrons qui ont un meilleur rendement de travail seront en mesure d’employer plus de personne. Et le pourcentage d’employé étranger sera limité par la loi si vous voulez. A mon avis ce n’est même pas nécessaire. On arrêtera d’agacer ainsi les patrons avec des questions comme ‘pourquoi vous avez engagé un étranger plutôt qu’un français’ comme on fait aujourd’hui.

Je ne sais pas si je rêve. L’économie et la politique ne sont pas mes domaines. Vous avez demandé, j’ai répondu. Je veux simplement dire qu’il y a peut-être une possibilité de transformer tout ce problème en un avantage. Je suis architecte. Souvent nous avons de problèmes insurmontables. Dans ce cas la, il est utile de changer de point de vue et de reformuler tout et parfois l’ancien problème devient en une qualité du projet.

Et pour mon enfant : Je paierai ses allocations ou tout autre dépenses, études comme mon père l’a fait pour moi. Et je corrige, JE FERAI DE TOUT MON POSSIBLE pour qu’il ne devienne pas raciste ! Après tout, il faut être vraiment con pour être raciste. Et bien s’il est con, je lui ferai bosser comme il faut pour qu’il utilise son cerveau...


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