Bonjour Karol,
qui peut ne pas approuver ce que vous dites là ?
Dans la même veine, je vous recommande particulièrement ce court entretien avec Monique Pinçon-Charlot qu’a réalisé Agnès Rousseau, « La violence des riches atteint les gens au plus profond de leur esprit et de leur corps »
... ainsi que cet échange entre Finkielkraut et Michéa. Comme je ne peux commenter sur les vidéos (pas inscrit), je dirai ici que l’égalitarisme démocratique incriminé par Finkelkraut n’a rien à envier, c’est un euphémisme, à l’égalitarisme libéral, celui des multinationales qui réclament l’égalité de droits dans le poulailler entre les renards et les poules. Le pauvre égalitarisme démocratique qui n’est que l’ombre de notre
bonne conscience mais dans lequel Finkielkraut voit la cause de tous nos
malheurs est pitoyable et dérisoire comparé à cet égalitarisme obscène et démesuré qui détruit tous les fondements de la morale et de la justice sociale et de notre vision du monde.
Dany-Robert Dufour (un auteur que j’apprécie particulièrement), ne dit pas autre chose dans cette citation que vous avez produite ici : ’’ Nous n’avons pas vu que le coté libertaire allait être dévoyé par le coté libéral".
Par coté libéral, j’entends bien sûr : marchandisation de tout ce qui peut se marchandiser ; c.à.d. à peu près tout.