Loin de moi la volonté d’idéaliser quoi que ce soit. Pour ce qui concerne le religieux, nous sommes d’accord ; j’y ai fait d’ailleurs référence comme une restriction de la libre évolution individuelle. Cette phrase s’applique à la période du XVIIIéme siècle jusqu’à l’avènement de la rhétorique médiatique et politique postmoderne qui comme le souligne Edgard Morin nous propose un monde de surinformation qui nous fait entrer dans un nuage d’inconnaissance. Pour ce qui concerne la connaissance et le savoir, si tel est notre idéal, la question qui se pose est celle de l’assimilation des points de référence nous permettant de bien interpréter ces informations. Nombreux sont les glissements sémantiques ; et le manque d’idéal culturel ne fait que renforcer l’incommunicabilité principalement due aux facteurs implicites de l’énoncé.
Dans ce contexte, nous sommes d’accord sur l’angoisse liée à la liberté de pensée ; mais n’est-elle pas la conséquence d’un manque de repère au-delà de l’information qui nous est fournie ?
Mon but n’est pas de juger, mais de questionner. Il me semble que l’élément primordial à lever est celui de la communication qui peut être un moyen de mise en relation tout à fait anodin permettant d’échanger des idées, mais peut aussi prendre la forme d’un outil de moyen de pression, de domination et de manipulation ; comme au temps de la religion dominante ; sachant qu’il est le moyen le plus important utilisé pour assurer la construction des individus.