Depuis l’avènement de l’élevage intensif, fini les prairies en fleurs et
l’herbe verte, le bétail a pris la direction de l’usine. Les animaux ne
mangent plus d’herbe mais un cocktail préparé par les soins de la
génétique
Le bio à l’ancienne existe encore en Europe mais disparait peu à peu. En Pologne par exemple, il existe encore beaucoup de fermes familiales qui ont des petites cultures diversifiées, de la volaille, des vaches un cheval et du cochon. La ferme familliale fonctionne presque en petit écosystème fermé (le purrin des vaches devient de l’engrais pour les cultures, les déchets alimentaires nourrissent le cochon.. etc)
Elles sont en train de disparaître car une grande majorité des hériters ne souhaitent pas reprendre l’affaire. Ceux qui le font recoivent des subventions massives de l’UE, il se modernisent et abandonnent complètement le système de la ferme familliale, rachètent les fermes aux alentours et passent à la monoculture lourdement chimique ou l’élevage industriel en battrie. Cela se passe en ce moment même.
Dès lors une minorité des fermiers deviennent de riches industriels pendant que les autres deviennent des employés. Les consommateurs polonais ne réalisant pas le changement et sont persuadés dur comme fer qu’ils continuent à consommer des produits « fermiers »
Moralité : les industriels sont souvent des mafieux, qui sous le couvert de la modernisation, exploitent les autorités publiques (quand elles ne sont pas tout simplement complices) dégradent non seulement la nature mais aussi désorganisent la société au profit d’un petit nombre.
Et la vague bio, elle aussi n’échape pas à la règle, avec des labels spécialement crées pour nous faire croire qu’on retourne à une certaine authenticité.