Oui la charge des sans papiers, ce n’est rien... Je ne sais pas le nombre de sans papier qu’il existe en France ? 200.000 par an sur dix ans = 2 millions. Supposons 3 millions. La population de la France est de 70 millions. Les clandestins constitueraient alors 4% du pays. Si la France dégageait tous les clandestins, comme certains en rêvent, votre hôpital aura 5 euros de plus sur 100 euros pour vous. Cela changera-t-il grand chose ? Si je me trompe gravement sur les nombres, si les clandestins constituent, disons 20% du pays, l’inquiétude ne sera pas au niveau des coûts mais des valeurs sociales...
Quant aux triches sur le droit aux vacances. Dans mon travail, ce sont les français qui les revendiquent le plus avec la plus grande fierté. Les étrangers ont toujours peur de réclamer la paye de leurs heures supplémentaires, ou leurs congés...
Ne niez pas que les travaux les plus ingrats sont exécutés par les étrangers souvent au noir. Avant qui les faisaient. Hmm ? Il y a 150 ans, il y avait toujours des étrangers, on les appelait « esclaves ». La France a abolit l’esclavage en 1848. Ensuite ce travail est adopté par les basses classes sociales. Vous n’allez quand même pas dire que ces gens là était bien payés ? S’il y a eu des fluctuations au cours de 30 dernières années, il n’est pas très juste d’accuser tout de suite les clandestins.
vous dites : « Vous nous parlez de votre enfant (c’est fou comme c’est à la mode en ce moment) ? »
Ah oui, je ne l’ai pas écrit pour suivre une mode, ni pour être cool. J’y ai simplement pensé, j’aurai pas dû. C’est aussi fou comment les gens ont réagi. Je n’ai pas dit qu’il portera mes valeurs. Il portera probablement plusieurs valeurs différentes de ses parents. Mais je vous assure qu’il ne sera pas raciste. Ce n’est pas dur de ne pas être raciste, au contraire il condamnera gravement le racisme.
Quant à vos amis étrangers. Le fait qu’un étranger soit d’accord avec vous ne veut pas dire vous avez raison sur ce sujet. Souvent les gens acceptent, adoptent les pensées et les valeurs qui les contrarient dans le fond de leur coeur, afin d’être accepté dans une société. Souvent les gens projettent aux autres les malheurs qu’ils ont vécus.
Comme vous le dites, je suis fier de ce que je suis, mais pas trop... Le trop je le laisse à vous...