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Commentaire de goc

sur Agir face à l'interminable agonie des institutions


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goc goc 19 novembre 2013 01:47

@piotrek

il est aussi important que celui qui parle s’engage et est responsable de ce qu’il dit : il doit s’attendre à des réponses critiques.

c’est bien pour cela que je vous répond. Je n’ai pas non plus la science infuse, et toute critique sera la bienvenue, à condition que ce ne soit pas du monologue propagandiste à la mode neuneu1er (voir plus haut)

Ne vous méprenez pas, ici il ne s’agit pas de détailler un programme politique bien défini. il s’agit de proposer des solutions, c’est à dire une base de réflexion qui doit être critiquée et enrichie par tous. Alors il y a forcement des approximations, et il faudra faire avec, faute de quoi vous passerez uniquement pour l’imbécile qui regarde le doigt.

enfin ces solutions sont basées sur le changement de politique, de données et de relations avec le reste du « monde ». En particulier, il faut prendre en compte l’effet psychologique de telles mesures, surtout dans un monde financier totalement déconnecté.
Certaines de ces mesures auront pour conséquence de changer totalement la donne. Je peux vous garantir que la sortie de l’euro de la part d’un des 10 pays les plus « riches » du monde n’aura pas du tout les mêmes conséquences qu’une sortie de l’euro de Malte ou même de la Grèce. Les milieux financiers qui serrent les fesses à chaque ordre d’achat en espérant que ce ne soit pas le dernier, seront bien obligés de suivre, surtout si cela donne un gage d’expansion et de stabilité (y compris au niveau des profits - on est bien obligé de faire avec).

De plus toutes ces mesures n’auront de poids que si elles s’accompagnent de position de fermeté (voir de culot), seule méthode capable de réussir face à des politiciens verts de peur et ayant abandonné tout contrôle sur leurs pays respectifs. Israel en est l’exemple le plus frappant et malheureusement le plus réussi, démontrant que l’arrogance l’emporte largement sur le reste, et fait taire le reste de la planète. Alors imaginez ce que pourrait peser la fermeté d’un pays comme la France. Bien sur cette fermeté devra commencer à l’intérieur du pays, par un balayage massif de la pourriture actuelle

Quand au reste (comme par exemple les charges sociales) tout repose sur un plein emploi retrouvé (déjà par la reconquête du marché intérieur aidée par du protectionnisme bien évidement), mais aussi par un ré-équilibrage des besoins du pays et des citoyens. Par exemple, on sait aujourd’hui que payer l’un des deux membres d’un couple, au SMIC pour qu’il reste chez lui à s’occuper des enfants jusqu’à leur majorité, reviendra beaucoup moins cher que tous les budgets chômage, formation, transport (et donc dépendance énergétique), éducation (en re-responsabilisant les parents permettant ainsi un allégement des programmes, donc des effectifs) et surtout re-créera la structure familiale seule capable de réduire l’échec scolaire, et donc la délinquance, et donc l’insécurité (sans oublier réduction des frais d’absentéisme professionnels si chères à la secu)

point 6 (charges sociales) : il n’est pas abstrait, il est le seul qui permette la ré-industrialisation du pays. Il est le seul qui garantisse une compétitivité aussi bien sur le marché intérieur que sur le marché extérieur sans avoir recourt au dumping social à la mode allemande.
Enfin il est suffisant, une fois reformée l’ensemble des protections sociales, en les globalisant et en restructurant les dépenses sociales (par exemple remboursement de tous les médicaments sur la base du prix le plus bas pratiqué en Europe)
De plus le financement sera équilibré grâce à la chute du chômage et donc à l’augmentation des rentées de cotisation par l’augmentation du nombre de travailleurs. Ces mesures bien appliquées, sont largement suffisantes pour conserver notre protection sociale.
Ces mesures peuvent paraitre utopiques aux sceptiques, mais ce sont les seules qui peuvent réussir.

point 7 (prix du lait) :On est dans le cadre d’un ré-équilibrage du modèle economique, équilibrage basé sur une réduction substantielle de la charge « immobilier » qui pèse sur les ménages.
Alors même si le litre de lait est un peu plus cher, qu’importe.

Et puis il ne faut pas oublier qu’une reforme agricole sans une refonte de la distribution est forcement voué à l’échec.
Certes il ne s’agit pas de revenir au petit commerçant de centre ville avec parking à péage situé à l’autre bout de la ville, non : on peut concevoir des réseaux de distribution coopératifs, et voir recréer les « marchés de ville » en périphérie, à la place des grandes surface, avec centrale d’achat commune, payement unique, point de e-livraison, etc... Au moins que les nouvelles technologies servent a quelque chose

point 8 : (impôts) on n’est pas sur les mêmes bases de calcul, pour moi, on doit prendre en compte la totalité des flux monétaires, c’est a dire que pour chaque rentré d’argent sur un compte en banque, l’État prélève 20%. Et pour éviter le marché noir, on ne frappera que des pièces sans aucun billet, obligeant ainsi toute transaction à passer par la Banque (via les chèques et les Cb). On en profitera pour interdire tout crédit dont le taux sera supérieur au coup de la vie (l’argent ne doit être qu’un outil et non une finalité - A mettre au début de la nouvelle constitution, juste après « les hommes naissent libre... »).

point9 (marché boursier) : ne pas oublier qu’on commence par remettre tout à plat, donc on repart sur des bases nouvelles, on pourrait par exemple faire passer les transactions d’une part, par un courtier mais au final, c’est la société impliquée qui validera et enregistrera cette transaction. donc elle connaitra forcement le prix ancien et le prix nouveau. En plus ce délai imposé empêchera toute spéculation à « hypervitesse » ou de type « Warrants », voir même toute spéculation.

Et puis pourquoi ne pas rêver, et penser qu’une réussite de ce choix politique fera des émules dans les autres pays de l’Europe (surtout ceux en crise), permettant ainsi de fonder une nouvelle Europe non plus financière mais idéologique plus humaine, qui irait de Brest à l’Oural et couperait enfin ses chaines d’avec l’autre coté de l’Atlantique.


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