Vendredi 8 février 2013 : les 27 chefs d’Etat et de gouvernement
européens imposent UNE BAISSE de 3,5 % du budget de l’Union Européenne pour la
période 2014-2020.
Ils imposent UNE BAISSE, alors que la Commission européenne et le
parlement européen avaient demandé une hausse du budget.
Lisez l’article à pleurer de rire qu’écrivait le bisounours européiste
Jean Quatremer, toujours aussi aveugle, toujours aussi éloigné du monde réel, le
vendredi 8 février 2013 :
Martin Schulz, le résistant.
Mais l’accord péniblement arraché vendredi est peut-être mort-né. Car le
président du Parlement européen, le socialiste allemand Martin Schulz, a
immédiatement annoncé que l’accord serait rejeté par les eurodéputés. C’est en
juillet 2013 que, pour la première fois, le Parlement aura un droit de veto sur
le budget pluriannuel de l’UE, en vertu du traité de Lisbonne. Face aux
égoïsmes nationaux, l’hémicycle européen se présente comme ultime rempart de
l’intérêt général européen, le président de la Commission, José Manuel Barroso,
ayant abdiqué face aux gouvernements. Dans un communiqué commun, les leaders
des quatre groupes politiques PPE (conservateurs), PSE (socialistes), ALDE
(libéraux) et Verts ont donc annoncé leur rejet de ce budget d’austérité.
http://www.liberation.fr/economie/2013/02/08/budget-de-l-ue-peze-perdu-pour-hollande_880574
Vous avez bien lu cet article hilarant : selon le bisounours européiste
Jean Quatremer, le Parlement européen allait « résister » !
Le Parlement européen allait dire « non » à la baisse du budget
de l’Union Européenne !
Mais ça, c’était dans le monde merveilleux des bisounours européistes.
Et puis, comme d’habitude, le monde réel a détruit les rêves des
bisounours européistes :
Mardi 19 novembre 2013 :
Le Parlement européen adopte le
budget UE 2014-2020 après une longue bataille.
Le parlement européen a adopté mardi le budget de l’UE
pour 2014-2020, raboté pour la première fois par rapport au précédent cadre
pluriannuel, épilogue de longues et difficiles négociations au sein de l’Union.
Le texte a été voté à une large majorité de 537 voix - sur les 682 eurodéputés
présents - émanant de la droite et des socialistes. Il prévoit 908 milliards
d’euros en crédits de paiement et 960 milliards en crédits d’engagement, soit
respectivement 3,7% de moins et 3,5% de moins que pour le budget 2007-2013.