Bonjour
Je n’arrive pas à comprendre si, pour l’auteur, le plus grave est que le gouvernement soit impuissant... ou qu’ils soient trop nombreux à exercer cette impuissance publique.
Des deux problèmes, j’imagine que l’auteur se focalise sur l’impuissance publique et cherche une solution. Or réduire le nombre de ministres ne rendra pas automatiquement le résidu de gouvernement plus efficace...
Regarder ce qui se passe chez les autres, pourquoi pas... Mais considérer que tout ce qui diffère des pratiques de nos voisins relèverait d’une infériorité, voilà un bien mauvais procédé. Une induction automatique, auto-dévalorisatrice, rabâchée, destinée à effacer la pensée et la capacité à construire. Une machine à conformisme, à broyer la diversité, l’innovation, l’avenir.
Au lieu de 40, ou 25, marionnettes serviles et carriéristes, prenons le temps de réfléchir sans effroi à un gouvernement de 200 ministres ayant de réelles capacités de manoeuvre chacun dans leur domaine, et de réelles possibilité de résoudre les problèmes du pays, assortis d’une équipe complète autour du premier ministre pour assurer la cohésion de l’ensemble. L’idée à première lecture peut sembler absurde, mais... est-ce vraiment plus absurde de croire qu’un gouvernement sera plus efficace juste parce qu’il serait moins nombreux ?
Est-il absurde de penser que les causes de l’impuissance gouvernementale ne résident pas là où l’auteur les cherche ?