• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de philouie

sur L'Univers a engendré « Dieu » pour permettre à l'homme de se comprendre


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

philouie 20 novembre 2013 14:49

Lord,

Merci pour ces explications.
Sans doute que dans son agitation, Epicure aura glissé sur une peau de banane en vous attribuant une référence à Harun Yahya, alors qu’elle était de moi Bien qu’au final, c’était juste pour montrer la diversité des hypothèses sur ce type de sujet. Peu importe. J’ai compris qu’Epicure n’a pas d’argument et qu’il veut faire de ces présuposés des preuves.

Je voudrais cependant revenir sur un point dont nous avons discuté et que je retrouve dans cette phrase :
Comment des événements extérieurs à l’objet matériel Epicure, et de nature "non matérielle" stricto sensu (licenciement, mort d’un autre sujet, clin d’œil d’une superbe poupée, tirage du loto, etc…) pourraient l’affecter sans réelles interactions matérielles

Je voudrais expliquer mon point de vue et peut-être vous poser une ou deux questions.

Comme déjà dit, je ne me place pas sur le plan de science mais de la foi. (l’obscurantiste, donc, c’est moi). L’avantage de cette position, c’est que je n’ai pas charge de preuve. je dis ce que je crois, libre à l’autre d’y croire ou pas. Je regarde la question scientifique avec un certain détachement : il n’y a pour moi guère d’intérêt à savoir si l’univers joue sur une corde ou sur douze cordes, ce sont des questions, à mon sens, extrêmement secondaire qui valent la spéculation métaphysique comme jeu de l’esprit, mais pas plus. Je comprends que certains s’y attache espérant trouver dans la science, la justification de leur athéisme. Pour moi cette question étant résolu, je n’y a vois guère d’intérêt.
SI je me place du coté de la foi, c’est que pour moi, ce qui a de l’importance est la question morale en ce sens que c’est par elle que nous décidons de nos actions.
Si j’examine la question qui nous occupe, selon cette perspective, je m’aperçois que poser la question du vrai et du faux, et penser en terme de logique , c’est finalement intellectualiser le problème, alors que la question réelle - vitale est celle du bien et du mal.

Du point de vue Islamique, on dit que le bien consiste à poser des actes qui favorisent la vie et que commettre le mal consiste à poser des actes qui favorisent la mort. (en tant que gardien de la terre, l’homme peut, ou pas, favoriser l’acte créateur) Ce qui m’amène à considérer que la question fondamentale de la créature se pose non en terme de vrai et de faux, mais en terme de vie et de mort. Ainsi la question du choix ne repose pas sur la logique, mais comme réaction à la souffrance.

C’est le premier point.

Le deuxième point c’est la question de la conscience.
Qu’est-ce que la conscience ? en a-t-on une définition précise ? Notre ami Epicure parle de 100 milliards de neurone nécessaire à la conscience.
Ce n’est évidement pas mon point de vue qui voit dans la conscience quelque chose de beaucoup plus extensif, c’est à dire que je considère que la conscience est une propriété diffuse de la créature. J’y reviendrais sur la question de vue, mais je voulais ici formuler que « voir » est un acte de conscience, c’est à dire que tout être qui reçoit une emprunte de son environnement est conscient.
Je pense également que si l’on s’interroge sur le fait qu’un évènement matériel puisse avoir une incidence sur un être vivant, il ne faut pas en chercher la réponse dans la complexité : ce n’est pas en multipliant les neurones que l’on augmente la possibilité d’une conscience mais au contraire en cherchant la réponse dans la simplicité. J’aurais tendance à croire que le fait qu’un être vivant, une conscience, puisse être affectée par un évènement matériel extérieur, n’est pas une propriété de l’être complexe mais bien une propriété de l’être le plus simple soit-il. Parce qu’enfin, il faut d’abord qu’il y ai une réaction au stade de du micro-organisme (ou le neurone) pour que l’être complexe réagisse. S’il est question de neurone, il faut que le neurone ai la capacité de choix et la transmettre à l’ensemble pour que l’ensemble réagisse, on ne peut imaginer l’inverse. C’est du simple que se construit le complexe (surtout dans une perspective évolutionniste) et non l’inverse.
Ce que je veux dire par là, c’est que notre question ne peut être résolue au niveau humain, s’il elle n’est résolue au niveau cellulaire.

Les conséquences que je tire de cela est que le choix est une propriété de l’être vivant qui s’actualise en réponse à l’angoisse face à la mort exprimée dans la souffrance.
Je vis, donc je souffre, donc je choisi.
Le vérité et l’erreur, le bien et le mal, ne seraient que des formulations élaborées de cette question élémentaire qui provient que le vivant est sujet à la mort.

l’angoisse de la mort serait le nœud élémentaire qui fonde la conscience de l’être élémentaire.

Je ne sais pas si je suis clair,et si je ne fais pas qu’enfoncer des portes ouvertes mais j’écris ici pour mettre de l’ordre dans mes idées.
Je ne sais pas même si j’ai répondu à la question ni a vrai dire quelle était vraiment la question, toujours est-il que c’est ma réponse : l’être vivant a peur de mourir et il répond à cette angoisse en faisant des choix. cette propriété du vivant est ce qu’on appelle la conscience et n’est pas une caractéristique des êtres évolués mais de tout être vivant, même le plus élémentaire.

je reviens avec quelques questions (qui n’appellent pas nécessairement de réponse)

...

 


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès