M. Delmas,
Vos propos de 10:40 me laissent sceptique, surtout les deux idées que vous exprimez. En premier, la régionalisation a peu de chances de voir le jour, la République étant une et indivisible, et ce depuis la révolution. C’est une proclamation essentielle. Et je vois mal la constitution étant modifiée pour créer des provinces comme au XVIIIème.
Revendiquer le sang (la fameuse souche chère à certains) ou le sol, ne fait que revendiquer un facteur lié au hasard. Il n’y a aucun mérite à être « né » d’untel ou d’une autre, de même qu’il n’y a pas de mérite à être né en Picardie ou au pays basque. C’est revenir à un concept d’Ancien Régime et à ses quartiers de noblesse. Par contre parler une langue et avoir grandi dans une société et sa culture qu’on adopte pleinement, cela me semble moins arbitraire que la soi-disant naissance en un lieu ou même la filiation. je sais que cela va faire grincer des dents, mais me paraît logique. Alors, la nationalité, serait-ce un sentiment seulement ? Et sinon, quoi d’autre ?
La notion de nationalité ne reste-t-elle pas à redéfinir ?