bonjour Bideau.
Je me suis bien amusé en lisant ton article. On est dans une société de libre expression à vocation auto centré sur la pensée unique comme peuvent l’être toute les religions qui véhiculent des absolues.
il n’y a que les illuminés qui croient que l’on décide de faire la révolution ou la guerre, ce sont les événements antérieurs cumulés qui y conduisent, et la plus part du temps nous n’avons conscience que d’un certain nombre. C’est comme cela, le temps qu’un événement arrive à notre cerveau et génère une réponse, il s’en produit une quantité d’autres qui nous échapperons. Difficile donc d’évacuer l’incertitude, que je défini toujours comme la seule terre à conquérir et dont Edgard Morin la présente comme le magasin de la méconnaissance dont nous retirons la notre.
Je dis cela car tous ceux que tu incendies, vivent comme des capitalistes, comme toi et moi d’ailleurs et ne remettent pas en cause en définitive se qui structure la pérennisation du capitalisme, le plan comptable.
Alors quand au nom de cette comptabilisation les bobos ou tous les restes du mur de Berlin ressuscitent je me dis sans être méchant qu’ils sont trop longtemps restés enfermés sous les décombres.
Plus sérieusement il y a une étape à franchir à nouveau pour s’émanciper une fois de plus et faire franchir une étape à nos relations économiques et productives.
De la manière suivante.
Nous
pouvons convenir que lorsqu’un particulier prend l’initiative
d’un investissement créatif, il est normal qu’il dispose des
revenus et profits de ce dont il est le propriétaire.
Mais
lorsque son projet doit utiliser l’aide de tiers, alors c’est lui
qui est demandeur ; et c’est une évidence que de comprendre
que sans ces aides, il ne parviendrait pas à ses fins.
De
fait une collaboration s’impose, et si le propriétaire veut être
le maître absolu de ses décisions, s’il veut disposer du fait du
prince, alors il doit rester seul. Dans tous les autres cas il y a
une collaboration à imaginer pour que le propriétaire conserve les
profits de son investissement et atteigne ses buts, sans s’approprier
ceux générés par les tiers. L’histoire de l’impuissance
collective a conçu des maîtres plutôt que des guides. Le
reconnaître ne la rend pas irréductible ; et si le code civil
a analysé en 1804 la « marchandisation » de la force de
travail comme du « louage de service », donc du
marchandisage, je pense que depuis 1804, il est intervenu bien des
événements culturels (développement des sciences) qui nous
permettent de concevoir notre activité de travail complexes entre
adultes culturalisés, comme une relation humaine, et non un conflit
d’intérêt.
cordialement.
ddacoudre.over-blog.com..