Une dictature qui ne dit pas son nom
Tous le monde semble oublier que la mission principale de la police est de maintenir l’ordre établi. Elle reflète le type de gouvernement dont est doté le pays.
A gouvernement fasco, police abusive. Dans un état de droit respecté, la police est muselée par tout un tas de contre pouvoirs, dont la presse et les caricatures. Ces dernières ont pour objet de dénoncer en forçant le trait.
Il est presque normal, du moins attendu, qu’un ministre de l’intérieur veuille museler les critiques envers les forces de l’ordre. Ce qui est anormal c’est qu’il le puisse si facilement et avec la complicité active de la justice et des lois françaises et que la société ne réagisse que mollement et laisse faire.
Qui a vu ce jugement dénoncé sans les média ?
Qui a vu des manifs pour protester ?
La faute en revient au peuple.
Si on ajoute le fait que Sarko peut faire virer des journalistes (ex Paris Match), en faire engager (l’affaire Elkabash), refuser de recevoir ls journalistes déplaisant à son égad, envoyer les Rg espionner qui il veut et sans que cela ne lui soit reproché au point de l’obliger à faire amende honorable voir de la condamner, alors on est en droit de se demander si l’Etat Sarko ne se dirige pas vers une dictature qui ne dit pas son nom. On pourra toujours tout dire sans être embastillé mais si on a le malheur de déplaire au prince, on risque d’être harcelé, ruiné devant les tribunaux, voir abusé par la police..... ce qui aura pour conséquence de modérer les ardeurs.
Regarder ailleurs, aux US et la campagne de Bush contre les journalistes et même les politiques contre sa guerre en Irak. Accusés de trahison et menacés d’être lynchés par la populasse (au sens figuré...) au cas où il ne soutiendrait pas la guerre contre le terrorisme au nom du patriotisme.
Résultat, tout ou presque ont soutenu l’action du gouvernement, ou du moins n’ont pas été trops critiques envers lui et trainant dans la boue les opposants (La France par Exemple).
Résultat ! Des dizaines voir des centaines de milliers de mort, le retour de la torture pro^né par les USA, réduction des libertés individuelles.
ATTENTION ! Sarko proclame son amour pour le modèle Us, tant économique que politique.