Impossible de comprendre John sans parler de sa famille, de son clan.
Son père Jack ? Un homme ambitieux et brutal, qui a bâti sa fortune sur la Prohibition, sachant que cela lui fermait les portes de la politique mais élevant ses fils pour en faire des bêtes électorales. Il aura en tout cas misé sur le mauvais cheval en soutenant Hitler au début du conflit, son aîné réagissant en s’engageant dans la RAF rien que pour l’emmerder.
Jack Jr, L’aîné ? Un rebelle dans l’âme. Beau parleur mais tête brûlée. Il se porte volontaire pour les missions les plus dangereuses et y laisse sa peau, tué lors d’une expérience militaire qui tourne mal.
John ? La solution de rechange. Envoyé dans le Pacifique, il y fait naufrage et se sauve de justesse. En le soignant, les médecins militaires le découvrent infirme, ayant une jambe plus courte que l’autre. Il devra porter un corset et une chaussure truquée pour le remettre d’aplomb. Par la suite, il développe une maladie dont un des symptôme est une hyperactivité sexuelle. Les assistantes devront se dévouer quelque peu pour soulager Jackie qui sait tout de la situation.
Robert ? Une roue de secours aussi. Doué mais imprudent, la mafia ne lui pardonnera jamais son zèle contre elle malgré l’aide sans doute apporté à l’élection de 1960 sur la commande de papa. Il trouve quand même le moyen de mourir bêtement pour d’autres raisons.
Ted, le petit dernier ? Il aurait bien aimé gouter à la politique de haut niveau aussi malgré le double avertissement donné à la famille déjà. Mais la mort accidentelle d’une secrétaire avec qui il couchait étant déjà marié lui ferme la porte de la carrière. Déjà à cette époque, les média ne pardonnaient pas ceux qui étaient pris dans l’infidélité.
Les autres membre de la famille ont compris en tout cas : comme en Inde pour les Gandhi, si tu veux vivre vieux, tu restes loin de la politique !