• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Pour en finir avec le mythe de Kennedy

Pour en finir avec le mythe de Kennedy

On célèbre ce jour le 50ème anniversaire de l’assassinat de J.F. Kennedy et il fait peu de doutes que nos formateurs d’opinion y trouveront l’occasion de nous rappeler tout le bien qu’il faut penser de ce « héros » de l’Occident.

Pourtant, il ne suffit pas d’avoir été assassiné (par qui ?) pour entrer dans l’Histoire par la grande porte. Ce pur produit du système élitaire américain s’est en effet distingué par des décisions qui font de sa présidence une calamité pour les peuples du monde…

Entré en fonction en janvier 1961, dès mars, Kennedy lance un programme d’armement parmi les plus importants en temps de paix : il double le nombre de missiles nucléaires balistiques intercontinentaux ; augmente le nombre de bombardiers stratégiques et celui des autres missiles ; et quadruple les unités de lutte subversive dites « anti-guérillas ».

En avril, il ordonne de renverser le gouvernement révolutionnaire de Fidel Castro. Des bombardiers américains maquillés aux couleurs cubaines attaquent les bases aériennes de l’île et détruisent les appareils au sol tandis que des bâtiments de guerre appuient le débarquement sur l’île d’une troupe de 1.500 exilés cubains recrutés et entraînés aux États-Unis par la CIA. Cette « invasion de la baie des Cochons », perpétrée en violation flagrante de la légalité internationale, se solde fort heureusement par un échec cuisant des Etats-Unis et de leurs mercenaires. Mais le peuple cubain déplore 176 tués et 4.000 blessés.

En août, Kennedy déclenche l’opération Ranch Hand, une guerre chimique contre la population du Vietnam qui consiste à répandre, sur les forêts et les récoltes, un défoliant connu sous le nom d’agent orange. Jusqu’en 1971, près de 80 millions de litres de ce défoliant sont déversés sur le Sud du Vietnam, principalement par avion. Plus de 2,5 millions d’hectares de forêts et de terres sont contaminés.

L’agent orange, qui contient de la dioxine, est un danger pour l’être humain. Les personnes exposées peuvent développer des cancers de divers types ou, s’il s’agit de femmes, mettre au monde des enfants présentant des malformations rares et monstrueuses : absence partielle ou totale de membres, tête disproportionnée, tronc a deux têtes, absence de cerveau, …

De tels enfants continuent de naître aujourd’hui car les mutations génétiques acquises par les personnes contaminées se transmettent à leur descendance. Selon les autorités vietnamiennes, 800.000 personnes seraient encore malades du fait de leur exposition à la dioxine et 150.000 enfants souffriraient de malformations.

Après la Seconde Guerre mondiale, les dirigeants de l’entreprise IG Farben qui avaient produit le gaz Zyklon B utilisé dans les chambres à gaz ont été jugés, reconnus coupables de crimes de guerre et condamnés. Serait-il anormal que les dirigeants civils et militaires des Etats-Unis qui portent la responsabilité de l’épandage de l’agent orange sur le Vietnam subissent le même sort ?

Pour Kennedy, qu’il suffise que sa mémoire soit définitivement associée à un des crimes les plus horribles du XXème siècle, et qu’en France, au moins symboliquement, l’on débaptise les rues et avenues – trop nombreuses – qui portent son nom.

J.P.DUBOIS

http://2ccr.wordpress.com/2013/11/22/le-22-novembre-1963/

Lire également : L’AMERIQUE ET SES BOMBES

"On ne peut résoudre les problèmes du monde en utilisant les outils de ceux qui les ont créés"…A.EINSTEIN


Moyenne des avis sur cet article :  2.79/5   (47 votes)




Réagissez à l'article

48 réactions à cet article    


  • Croa Croa 22 novembre 2013 22:13

    Oui, il se dit même que Marilyn, qui n’était pas la ravissante idiote qu’on croirait, avait une ’’mauvaise’’ influence sur lui.

    Suis pas sûr, juste des on-dits, smiley mais ça me plait bien comme hypothèse  smiley

    On dit même que Marilyn aurait été aidée à se suicider  smiley


  • appoline appoline 23 novembre 2013 12:30

    Kennedy était un fieffé queutard avec une libido maladive, il est vraisemblable que des confidences faites sur l’oreiller à la blonde ont signé le glas.


  • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 23 novembre 2013 13:09

    « Pour qui sonne le gland »aurait pu titrer Ernest ...


  • Pepe de Bienvenida (alternatif) 23 novembre 2013 13:14

    « Qui vit par le glaive périra par le glaive ». JFK était dans la trajectoire de l’éjaculation d’un fusil smiley


  • docdory docdory 22 novembre 2013 17:24

    @ Robert Gil 

    Il en est de Kennedy comme d’autres grands leaders de l’histoire : il a eu ses qualités et ses défauts. 
    A son actif, il reste quand même trois choses :
    1°) d’avoir in extremis évité une guerre nucléaire avec l’URSS lors de l’affaire des missiles de Cuba. Si nous pouvons écrire ce que nous écrivons maintenant, c’est que Kennedy n’a pas écouté ceux de ses conseillers qui le poussaient à déclencher cette guerre...
    2°) son action dans l’affaire du blocus de Berlin
    3°) Et enfin, le plus important : c’est grâce à l’impulsion politique forte qu’il a donnée au programme spatial américain que l’homme a pu marcher sur la Lune...


    • Jean-François Dedieu Jean-François Dedieu 23 novembre 2013 06:14

      D’autant plus qu’au démantèlement des missiles nucléaires de Cuba s’ensuivit, en toute discrétion manière de ne pas perdre la face, celui des missiles américains en Turquie, à la frontière de l’URSS.


    • ARMINIUS ARMINIUS 23 novembre 2013 07:57

       @Docdory
      1/ Non, Kennedy à joué un coup de Poker excessivement dangereux- C’est Kroutchev qui s’est-heureusement- dégonflé.
      2/ Le blocus de Berlin c’était en 1949 et nulle trace d’une quelconque action de Kennedy, qui s’occupait de se faire élire sénateur à Boston.La visite de Kennedy à Berlin ( avec le célèbre « Ich bin ein Berliner » c’était en 1963...
      3/ Oui pour a conquête de la Lune qui a couté une fortune et n’a à ce jour que peu de retombées... 


    • appoline appoline 23 novembre 2013 12:28

      Pour peu qu’elle est vraiment eu lieu, il y a de sacrés doute quand même, surtout qu’à cette époque, peu de matériaux étaient maîtrisés, alors un LEM de papier alu redécoller sans embarras et les manoeuvres s’adaptant pile poil dans l’espace avec les technologies balbutiantes dont l’humain disposait.....Et surtout leur ego démesuré qui voulait faire la nique au soviétique, ça en fait faire des choses


    • Pepe de Bienvenida (alternatif) 26 novembre 2013 08:13

      Merci Arminius pour cette utile mise au point, surtout le point 1. En fait, à la crise des missiles JFK a réagi comme le fifils à son papa qu’il était, et son goût de la gloriole aurait pu nous mener loin. L’image glamour qu’il s’est construite - et qu’on lui a construite - reflète bien ce qu’il était : essentiellement du vent, n’en déplaise aux conspis que la mort théâtrale d’un clone spirituel de Gandhi et Lincoln arrangerait bien.


    • Radix Radix 22 novembre 2013 17:38

      Bonjour

      Pour rendre à César ce qui lui appartient : "Ces herbicides furent utilisés pour défolier les forêts et ainsi empêcher les insurgés Vietnamiens de s’y cacher, pour détruire leurs récoltes, mais aussi de dégager les abords des installations militaires américaines et y prévenir les attaques. Des essais concluants au Viêt Nam ont lieu dès 1959 sous la présidence de Dwight David Eisenhower1."

      Radix


      • asterix asterix 22 novembre 2013 18:27

        Kennedy était loin d’être un ange...
        Tu ne m’en as pas l’air d’un non plus, Robert.
        Il est dit qe l’homme intellgent est capable de changer d’avis.
        Ce fut le cas de Kennedy sur la militarisation après l’affaire des missiles.
        Une affaire des missiles dont tu ne parles pas. Je vais te rafraîchir la mémoire
        De façon non sélective, bien entendu.
        Et tu commets en sus - j’espère que ce n’est pas volontairement - dès ton préambule une grossière erreur.
        C’est Eisenhower qui, après l’élection de Kennedy mais avant sa prise de fonction, a ordonné la préparation de l’invasion de Cuba. En fait, Kennedy n’en voulait pas, on pourrait même dire qu’il a tout fait pour la faire échouer, jusqu’à abandonner les Cubains contre-révoltionnaires à eux mêmes.
        Une brillante victoire à Fidel ?
        La seule de toute son existence. A 1.000 contre un !
        J’ajouterai que le sort des malheureux combattants cubains révolutionnaires ne fut rien à côté de celui réservé à tous ses opposants capturés durant l’épisode. Is furent tous massacrés après des mois de géole, d’avilissement psychologique, d’exactions humanitaires sans nom. 
        Un autre oubli ?

        En préambule, je disais que Kennedy fut ce qu’il était.
        Certainement pas un homme sans reproches, c’est évident. Loin de là même.
        Mais l’Humanité lui doit une chose : ne pas avoir péri lors de la crise des missiles.
        Sa survie, quoi... !
        Jeune Président que les Soviétiques pensaient pouvoir bouffer tout cru, il les a fait plier lors du transport maritime des missiles atomiques vers Cuba.
        Avec l’argument suivant : Si vous livrez ces missiles à Fidel, je puis encore le comprendre, car avec cet homme, il y a moyen de s’arranger et tous ses principes de justice sociale ( on a bien vu ce que cela a donné ensuite... ) ne sont pas à rejeter. Mais en laissant la clé des missiles, et c’était le cas, à Che Guevara, l’idole qui avait charge de la construction des sites d’envoi à Pinar del Rio, cela devient un casus belli et pour une seule raison : c’est un dingue incontrôlable et impulsif qui ne jure que par la violence. Soyez sûrs que lui les enverra de toute façon. Une seule bombe atomique sur la Floride et je vous assure qu’en représailles toute l’Union Soviétique sera arrosée de bombes. Et comme vous nous enverrez les votre également, Messieurs les communistes ( communistes ? ou héritiers de la déviance communiste ? ), c’est à vous que revient le choix : la survie de l’espèce humaine ou l’inverse.
        Heureusement que les Soviétiques ont alors compris que Kennedy disait vrai, ont fait le choix de la survie et ordonné le retour de leur flotte en Baltique .
        En fait, Guevara était un dingue. Un mythe dont vous avez fait de manière absolument incompréhensible un héros.
        Exactement comme Fidel qui, conscient du danger que Guevara représentait pour son propre pouvoir et sur ordre des Soviétiques l’a envoyé se faire trucider en Bolivie...
        Le con : il a suffi de lui parler d’héroïsme et de fusils et il a marché.
        C’est triste de la part de gens de gauche d’en avoir fait un héros. ! Vous êtes toujours prompts à condamner toute violence politique lorsqu’elle émane de droite. Jamais quand elle vient de chez vous. Ce n’est pas honnête . Vous trafiquez l’Histoire !
        Le monopole du coeur : celui que vous seuls avez le droit de faire cesser de battre..
        Kenedy a sauvé l’humanité que Guevara voulait détruire.
        En cela seulement, il fut un très grand Président.
        Mais c’est Guevara qu’on retrouve sur vos drapeaux.
        Bizarre, non ? 


        • Croa Croa 22 novembre 2013 22:00

          En fait ce sont les russes qui ont temporisé au dernier moment.


        • ARMINIUS ARMINIUS 23 novembre 2013 07:40

          @Croa
          Exactement, on peut considérer que le jusqu’au boutisme de Kennedy aurait pu se terminer par un conflit nucléaire dévastateur. Kroutchev a cédé au dernier moment.


        • non667 22 novembre 2013 19:22

          un gars qui s’est fait assassiner par le système ne peut être entièrement mauvais !
          pour moi donc : absolution pour jfk !


          • Pepe de Bienvenida (alternatif) 26 novembre 2013 08:17

            « un gars qui s’est fait assassiner par le système ». C’est prouvé scientifiquement, ou mieux, écrit dans Gala ?


          • Ariane Walter Ariane Walter 22 novembre 2013 21:15

            Quel sale article de propagande sans aucun rapport avec la réalité ! C’est le pacifisme de JFK qui a été à l’origine de sa mort. 

            Mais je suppose que le message subliminal de cet article c’est de dire« vous cassez pas la tête à savoir qui l’a tué. Il n’en valait pas la peine. »

            A vomir.

            • Robert GIL ROBERT GIL 22 novembre 2013 21:22

              Ariane est de retour, toujours a fleur de peau a ce que je vois !


            • jaja jaja 22 novembre 2013 21:46

              Tiens Ariane qui nous revient en suppôt de l’impérialisme américain (à moins que son compte ait été piraté par les fachos).... smiley

              Vous n’avez pas du trop vous bouger à l’époque contre les agressions armées contre les peuples de cette bande de porcs Yankees et ce quelques soient les réticences supposées de Kennedy à livrer une guerre totale aux Vietnamiens....n’oublions pas que son administration promit « l’enfer sur terre » aux cubains....

              N’oubliez pas non plus que vous êtes « l’aile gauche » du PG de Mélenchon et non la supportrice des soudards US  smiley


            • non667 22 novembre 2013 22:34

              à lyacon
              attention on est 2 sur les rangs de belle ariane ! , j’avoue que j’ai un handicap je suis pro fn !
              mais encore une infidélité de son meluch et on ne sait jamais ! smiley smiley smiley


            • asterix asterix 23 novembre 2013 09:00

              Bravo Ariane !
              Bravo pour deux choses et ce même si nous n’avons pas toujours été d’accord.
              Pour ton honnêteté intellectuelle d’abord.
              Pour avoir le courage d’avoir modifié ton opinion lorsque tu as compris que tu t’étais parfois trompée.
              Rien à voir avec les propagandistes qui envahissent le site et qui eux ont pour prémisses : je ne me trompe jamais, j’ai raison et tout qui ne partage pas mon opinion est un ...
              Deux choses au sujet de Robert :
              - en un, il n’indique pas qui il est dans sa présentation d’auteur
              - en deux : ils sont certainement plusieurs relevant de la même officine à signer sous ce nom.
              Mais je reconnais qu’ils ont également parfois raison.
              Parfois seulement et certainement pas dans le cas présent.
              A tout à l’heure dans ton article sur la France du sale football.


            • appoline appoline 23 novembre 2013 12:34

              Kennedy, pacifiste, on aura tout entendu ou du moins tout lu. L’a pas l’air d’’être en grande forme l’agrégée


            • Pepe de Bienvenida (alternatif) 23 novembre 2013 13:25

              C’est le pacifisme de JFK qui a été à l’origine de sa mort.
              JFK avait trouvé le moyen de répandre la paix par avion. L’agent orange.


            • taquin taquin 23 novembre 2013 16:45

              @ariane : « Le pacifisme c’est bien mais ca peut vous faire tuer ! » (G. Carlin) smiley


            • Pepe de Bienvenida (alternatif) 26 novembre 2013 08:19

              PS : @Ariane
              Eh bien fais comme chez toi, vomis si ça te tient lieu d’argumentation.


            • JMBerniolles 22 novembre 2013 22:05

              Un article issu malheureusement d’une démarche idéologique aveugle.


              La vérité sur l’assassinat de JFK est maintenant quasi officielle. Mais difficile à reconnaitre puisque cet assassinat à été réalisé par la CIA, en pleine connaissance du FBI, entre les mains de J E Hoover, pour le compte des faucons partisans de frappes atomiques préventives contre l’URSS. Avec l’entière complicité de L Johnson sans laquelle l’opération aurait eu quelques problèmes supplémentaires. La commission d’enquête dirigée par Warren, nommé par Johnson, a aussi joué un rôle pour étouffer l’affaire : multiples tireurs, pas de preuves directes contre Oswald, disparition des rapports et éléments de l’autopsie.. étaient des points connus à l’époque qu’il fallait faire disparaitre. Invraissemblance de la théorie officielle confrontée à tous les éléments publics dès les premiers instants.

              Le terrible fiasco de la baie des cochons n’est pas à attribuer à JFK et bien au contraire il a été, avec kroutchev, un artisan de la détente qui a suivi un tournant dangereux à Cuba.

              Oubliant les idéologies, il faut le remercier pour avoir éviter à l’humanité cette apocalypse d’un feu nucléaire généralisé.

              Notons aujourd’hui qu’en ce cinquantième anniversaire de l’assassinat de JFK par les faucons américains et L Johnson et les texans, Obama marche sur ses traces : lui aussi a résisté aux faucons et aux soutiens sionistes du congrès américain. 
              En refusant les frappes contre la Syrie d’abord et puis en poussant de tout son poids pour un accord avec l’Iran. Qui va être conclu.








              • non667 22 novembre 2013 22:41

                à jmb
                lui aussi a résisté aux faucons et aux soutiens sionistes du congrès américain.

                jfk , a voir aussi ce qu’il avait fait aux sionistes pour mériter la mort ?


              • JMBerniolles 22 novembre 2013 23:38

                Ce sont les texans et les faucons qui l’ont fait assassiner.


                Bush était lui-même un texan. Qui avait des liens avec l’Arabie saoudite d’où venaient la grande majorité des auteurs du 9/11 et qui finance l’islam djihadiste à travers le monde. D’où les soupçons sur la version officielle du 9/11.

                Il y a effectivement en ce moment une entente entre l’Arabie saoudite et Israël. Notamment vis à vis des palestiniens et de la Syrie ;

                il est douteux que cette alliance de circonstance dure longtemps. Notamment elle ne résisterait pas à l’installation d’un régime wahhabite en Syrie. Ce qui n’arrivera pas.




              • Mmarvinbear Mmarvinbear 23 novembre 2013 02:35

                N’importe quoi. Le seul fait qu’aucune frappe nucléaire n’a été réalisée sur l’URSS montre que la thèse de l’assassinat par les militaires ne tient pas.


                TOUTES les preuves amoncelées pointent vers un seul et même tireur : Oswald.

                TOUS les éléments douteux, réanalysés (comme une bande censée prouver un quatrième tir venu de face ) avec des moyens modernes ne montrent rien de nouveau, et infirment en fait les doutes soulevés à l’époque par des techniques imparfaites.

                Le quatrième tir venu du monticule ? Comment le tireur aurait-il fait pour passer inaperçu quand on sait que le public était présent à ce même endroit ?

                Y a t-il eu des complicités internes ? Un laisser-faire ? Impossible de le dire, faute de preuves. 

                La mort de Kennedy n’arrangeait finalement pas grand monde, le président ayant l’oreille des militaires, ayant envoyé de nouvelles troupes au VietNam au lieu de s’en désengager. Pourquoi le faire abattre dès lors ?

              • ARMINIUS ARMINIUS 23 novembre 2013 09:03

                Ce n’est qu’une théorie qui comme les autres manque de réelle preuve. L’assasinat d’un président me semble difficile à imaginer de la part d’américains respectueux ( en principe) de la constitution et imprégnés d’une certaine idée des USA.
                Par contre l’idée d’un complot fomenté par une union sacrée de la Mafia ( qui aida substantiellement à l’élection de JFK) et de l’Hyper-puissant Syndicat des Camionneurs de Jimmy Hoffa ( qui soutint Nixon contre Kennedy) me semble très plausible. D’autant que Jacques Ruby ( assassin d’Oswald) était assez proche de ce syndicat et que ça ne pouvait être une coïncidence !
                Mafia et syndicat avait de plus un terrible adversaire : Robert Kennedy, ministre de la Justice qui voulait mettre fin à leurs malversations...et dont ils eurent aussi la peau, signant ainsi une certaine logique dans la continuité de leur action !


              • JMBerniolles 23 novembre 2013 10:25

                Il y a eu de telles destruction de preuves et d’éléments d’enquête, de telles manipulations à commencer par celle de la commission Warren, nommé par L B Johnson qui s’est installé dans le fauteuil vacant avec une extrême grossièreté, que cela a immédiatement éveillé les soupçons de procureurs. Le procureur Garrison par exemple qui a mené sa propre investigation. Et a très tôt conclu à la responsabilité des faucons.


                Ce niveau et cette capacité de dissimulations n’était possible qu’avec des complicités au FBI, voir le téléfilm de Dugain sur E G Hoover, et au plus au niveau de l’état fédéral. L’assassinat ayant eu lieu au Texas, cela arrangeait opportunément les auteurs. La complicité de la police, qui a laissé tuer Oswald au moment où il clamait son innocence [même dans la version officielle, il n’y a aucune preuve véritable contre Oswald] était notamment acquise.

                C’était un meurtre trop lourd et avec trop de conséquences pour la seule Mafia.

                Nos médias dans leurs retrospectives sur cette affaire JFK, ont tous peu ou prou mis en avant le complot au plus niveau de l’Etat fédéral visant à se débarrasser de JFK.

                Mais c’est comme par exemple pour le « suicide » de Boulin, il y a des gens qui continuent à soutenir une version officielle qui, avec le recul en plus, apparait comme totalement invraisemblable.



              • appoline appoline 23 novembre 2013 12:36

                S’il a osé parlé des skulls, du CRF et autres, surtout à cette époque, ça n’a pas dû trop leur plaire


              • Mmarvinbear Mmarvinbear 23 novembre 2013 13:57

                Robert Kennedy, ministre de la Justice qui voulait mettre fin à leurs malversations...et dont ils eurent aussi la peau, signant ainsi une certaine logique dans la continuité de leur action !


                C’est idiot. A l’époque de sa mort, Robert Kennedy n’était plus ministre depuis plus de quatre ans ! Pourquoi attendre si longtemps avant de frapper ?

              • cathy30 cathy30 22 novembre 2013 23:02

                La caste Kennedy qui a voulu prendre plus de pouvoir, et pas plus gentille que l’autre en place.


                • Mmarvinbear Mmarvinbear 23 novembre 2013 02:51

                  Impossible de comprendre John sans parler de sa famille, de son clan.


                  Son père Jack ? Un homme ambitieux et brutal, qui a bâti sa fortune sur la Prohibition, sachant que cela lui fermait les portes de la politique mais élevant ses fils pour en faire des bêtes électorales. Il aura en tout cas misé sur le mauvais cheval en soutenant Hitler au début du conflit, son aîné réagissant en s’engageant dans la RAF rien que pour l’emmerder.

                  Jack Jr, L’aîné ? Un rebelle dans l’âme. Beau parleur mais tête brûlée. Il se porte volontaire pour les missions les plus dangereuses et y laisse sa peau, tué lors d’une expérience militaire qui tourne mal.

                  John ? La solution de rechange. Envoyé dans le Pacifique, il y fait naufrage et se sauve de justesse. En le soignant, les médecins militaires le découvrent infirme, ayant une jambe plus courte que l’autre. Il devra porter un corset et une chaussure truquée pour le remettre d’aplomb. Par la suite, il développe une maladie dont un des symptôme est une hyperactivité sexuelle. Les assistantes devront se dévouer quelque peu pour soulager Jackie qui sait tout de la situation.

                  Robert ? Une roue de secours aussi. Doué mais imprudent, la mafia ne lui pardonnera jamais son zèle contre elle malgré l’aide sans doute apporté à l’élection de 1960 sur la commande de papa. Il trouve quand même le moyen de mourir bêtement pour d’autres raisons.

                  Ted, le petit dernier ? Il aurait bien aimé gouter à la politique de haut niveau aussi malgré le double avertissement donné à la famille déjà. Mais la mort accidentelle d’une secrétaire avec qui il couchait étant déjà marié lui ferme la porte de la carrière. Déjà à cette époque, les média ne pardonnaient pas ceux qui étaient pris dans l’infidélité.

                  Les autres membre de la famille ont compris en tout cas : comme en Inde pour les Gandhi, si tu veux vivre vieux, tu restes loin de la politique !

                  • ARMINIUS ARMINIUS 23 novembre 2013 10:01

                    Assez bonne analyse, sauf que coté libido ce sont les médicaments qui l’ont dopé et non la maladie...
                    N’oublions pas que le père Kennedy était ambassadeur à Londres, et à participé à l’endormissement de la classe politique anglaise face à la montée d’Hitler... ce qui a été dénoncé- un peu tard- par Lord Vansittart , proche conseiller de Winston Churchill, et par la thèse de fin d’études de...John Kennedy qui était bien placé pour le savoir ( d’autant qu’il était l’amant d’une -probablement - espionne allemande d’origine danoise et très proche de Göring ! En matière d’Histoire aussi la réalité dépasse la fiction !


                  • thierry3468 23 novembre 2013 08:01

                    Kennedy a été l’objet d’une intense propagande pour lui donner une image positive aux yeux du monde alors qu’en réalité ,il était probablement aussi immonde que certains le décrivent en le côtoyant .C’est l’exemple type du produit marketing de la politique « moderne ».Sa femme a activement participé à la légende Kennedy mais finalement le mensonge et l’artifice s’estompent avec le temps et font place à une réalité moins glamour ,beaucoup plus trash et surtout ignoble sur la personnalité du personnage .Son assassinat ne doit pas absoudre ses crimes et ses dérives .


                    • Pepe de Bienvenida (alternatif) 26 novembre 2013 08:29

                      Le plus surprenant dans l’histoire, c’est que ce sont souvent ceux qui se décrivent comme des esprits indépendants face au système, voient dans cet assassinat un complot, façon d’accepter une icône (de la liberté) à laquelle ils font de très bonne grâce allégeance. Marrant quand même d’aller chercher ses mythes libertaires au coeur même de l’administration pénitentiaire !
                      Bref, comment se faire manipuler par un système qu’on dit combattre.


                    • claude-michel claude-michel 23 novembre 2013 08:58

                      Dire qu’un jour nous aurons le mythe Hollande.. ?


                      • appoline appoline 23 novembre 2013 12:38

                        Rire, j’imagine la tête du mythe


                      • agent orange agent orange 23 novembre 2013 11:47


                        @ l’auteur

                        Votre article est truffé d’omissions. Si vous aviez sérieusement buché votre sujet vous auriez pu aussi mentionner :

                        - L’invasion de la Baie des Cochons avait été planifiée par la CIA pour reprendre possession de Cuba et réouvrir les casinos de la mafia. JFK a refusé de fournir une couverture aérienne pour cette opération parce qu’il a réalisé d’avoir été trompé par son état major et la CIA. En conséquence JFK n’autorise pas le plan de l’Opération Northwoods.

                        - Pendant la crise des missiles, JFK a de nouveau enragé son état major et de la CIA en résistant à leurs pressions d’engager une action militaire qui aurait certainement dégénéré en guerre nucléaire.

                        - Suite à la crise des missiles, JFK a voulu mettre fin à la guerre froide en établissant une relation cordiale avec l’Union Soviétique, ce qui a sans doute rendu furieux les anti-communistes et aussi contrarié le complexe militaro-industriel dont Eisenhower avait mis en garde lors de son discours de fin de présidence. Ironiquement, JFK avait certainement plus confiance en Khrouchev que le nid de vipères de sa propre administration (Allen Dulles, Lyman Lemnitzer, Curtis LeMay, Richard Bissell, Charles Cabell, Henry Cabot Lodge…).
                        Son discours à l’American University du 10 juin 1963 va dans ce sens. JFK y exprimait son désir d’une paix mondiale et d’établir une relation neuve avec Khrouchev en poursuivant un désarmement et la fin des essais nucléaires. Ce discours important fut largement ignoré aux US, mais fut largement diffusé en URSS sous ordre de Khruchev, qui lui était disposé de répondre favorablement à l’initiative de paix de JFK. Le successeur Lyndon Johnson, l’allié de la CIA, renversa tout cela.

                        - JFK voulait aussi se désengager du Vietnam et refusa une escalade militaire au Laos.

                        - JFK avait aussi initié des tractations secrètes avec Fidel Castro. Au moment de sa mort, Castro rencontrait un émissaire de JFK.

                        - Si JFK a établit la “relation spéciale” entre les US et Israël, notamment en levant l’embargo sur les armes des adminstrations Trumann et Eisenhower, il était toutefois opposé à l’acquisition de l’arme nucléaire par Israël. À cette fin il avait interdit toute coopération en ce sens et même proposé une visite d’experts à Dimona pour évaluer les assurances de Ben Gourion qu’Israël ne développait la bombe atomique.

                        - Executive Order 11110 programmant la fin de la Réserve Fédérale

                        Etc… Liste non exhaustive


                        • morice morice 23 novembre 2013 11:51

                          Son discours à l’American University du 10 juin 1963 va dans ce sens. JFK y exprimait son désir d’une paix mondiale et d’établir une relation neuve avec Khrouchev en poursuivant un désarmement et la fin des essais nucléaires. Ce discours important fut largement ignoré aux US, mais fut largement diffusé en URSS sous ordre de Khruchev, qui lui était disposé de répondre favorablement à l’initiative de paix de JFK. Le successeur Lyndon Johnson, l’allié de la CIA, renversa tout cela.


                          voir ici

                          • agent orange agent orange 23 novembre 2013 13:26

                            merci... je l’avais loupé !


                          • morice morice 23 novembre 2013 11:53

                            En avril, il ordonne de renverser le gouvernement révolutionnaire de Fidel Castro. Des bombardiers américains maquillés aux couleurs cubaines attaquent les bases aériennes de l’île et détruisent les appareils au sol tandis que des bâtiments de guerre appuient le débarquement sur l’île d’une troupe de 1.500 exilés cubains recrutés et entraînés aux États-Unis par la CIA. Cette « invasion de la baie des Cochons », perpétrée en violation flagrante de la légalité internationale, se solde fort heureusement par un échec cuisant des Etats-Unis et de leurs mercenaires. Mais le peuple cubain déplore 176 tués et 4.000 blessés.


                            il n’en était pas chaud partisan et limogera juste après celui qui lui avait trop présenté ça comme un plat facile à avaler.... Kennedy s’était fait AVOIR.

                            • Christian Labrune Christian Labrune 23 novembre 2013 12:22

                              Robert Gil
                              Une bien triste époque, qu’on a fini par oublier, même quand on est assez vieux pour l’avoir connue. Dans ces mêmes années, vous avez raison de nous le rappeler, régnait encore sur l’URSS le rondouillard et très sympathique Nikita Khroutchev, dont le rôle dans l’holodomor, la grande famine de 1932 en Ukraine, était encore assez peu connu. Tout cela n’avait évidemment rien eu à voir dans l’horreur avec le calvaire que les Américains ont pu connaître sous la dictature infâme de Kennedy, mais six millions de morts, peut-être plus selon certains historiens, et même si parmi ces Ukrainiens beaucoup étaient d’abominables koulaks voire des anthropophages, on peut difficilement, quand même le passer sous silence. Vous avez donc parfaitement raison de le rappeler. Sans cela, certains diraient (mais pas moi !) que votre vision du monde est un peu manichéenne.
                              Entendons-nous bien : en comparaison de l’Amérique, l’URSS était le paradis sur terre, je ne le nie pas, et je ne parle pas des maladresses de Khroutchev pour atténuer l’odieuse responsabilité criminelle d’un Kennedy, ce tigre de papier.
                              Quand on pense que ce salaud n’a voulu conquérir la lune que pour couper l’herbe sous le pied aux Russes !
                              Quand on pense qu’il n’a mis fin à la ségrégation raciale que pour essayer de se rendre plus sympathique aux yeux des noirs ! Salaud de raciste !


                              • Robert GIL ROBERT GIL 23 novembre 2013 13:11

                                je crois que l’on peut decerner UN POINT STALINE à C.Labrune pour son commentaire !


                              • Christian Labrune Christian Labrune 23 novembre 2013 15:01

                                "je crois que l’on peut decerner UN POINT STALINE à C.Labrune pour son commentaire !"

                                Robert Gil
                                Merci du fond du coeur. J’ignorais que ce point existât et je n’ai pas manqué de cliquer sur le mot pour m’instruire un peu. Ce point récompenserait préférentiellement, si j’ai bien compris, les gens qui sont à droite. J’aurais donc changé d’orientation politique, mais sans vraiment m’en apercevoir. Il est vrai que je suis à un âge où il est convenu qu’on puisse commencer à perdre un peu les pédales et il est bien possible que vous ayez raison. Au reste, et puisqu’il est question en la circonstance des années 30 et du Petit Père des peuples, je ne m’oublierai pas jusqu’à ignorer que les convenances révolutionnaires m’imposent une petite autocritique. Je vous prie de bien vouloir la trouver ci-dessous.

                                "Du passé, faisons table rase !". C’est l’un des vers de l’Internationale, l’hymne immortel de notre immortelle révolution, et je confesse qu’à cause de mon grand âge, ne la chantant plus depuis longtemps, je l’avais un peu oublié, ce beau vers. Nous voici donc, Camarade, au seuil d’un nouveau siècle. Un radieux avenir s’offre à nous si savons trouver la voie qui conduit par transitions successives au socialisme, et de là à un communisme qui sera la fin de l’histoire et de tous nos emmerdements.
                                Je ne parlerai pas ici du nazisme, on l’a définitivement oublié. Le Führer de la Révolution iranienne peut bien répéter au début de cette semaine, après Khomeiny et Ahmadinejad : « Israël est voué à disparaître », cela ne rappelle plus rien à personne, pas même aux gentils membres du personnel diplomatique en négociation à Genève. Et puis, ce n’est pas le sujet puisqu’il n’est ici question que du "point Staline", et par conséquent du communisme, objet de notre foi et de notre religion.
                                On a dit - j’ai dit : je plaide coupable et je ne songerai nullement à me défausser !- beaucoup de mal des communistes, et fort injustement. Tous ceux qui ont un peu travaillé en cuisine savent bien, comme le Camarade Oulianov, que pour faire une bonne omelette, il faut casser des oeufs. La révolution de 1917, contrairement à ce qui est dit souvent, n’a pas été bien féroce. Il est resté suffisamment de Russes en Russie pour qu’on puisse encore vingt ans plus tard, après de mémorables procès très savamment organisés, en envoyer un fort grand nombre s’amuser à travailler dans des régions où l’on est rarement incommodé par la chaleur. J’ai évoqué l’holodomor, mais c’était pour rire : six millions d’Ukrainiens, dans le cadre d’une famine très bien organisée par le camarade Khroutchev et quelques autres, qu’est-ce que c’est, rapporté à la population de l’ensemble de l’Union soviétique ? Par rapport à la population mondiale, ce n’est rien du tout. Certains de ces Ukrainiens étaient des petits propriétaires, des koulaks, des salauds d’exploiteurs. Qu’ils crèvent, c’était un bien. Mais cette famine aura surtout permis de révéler aussi qu’il se trouvait parmi ces populations beaucoup de misérables, au sens moral de l’adjectif, tout à fait capables de devenir anthropophages, de bouffer leurs pères et mères et même, dans beaucoup de cas, des petits enfants. Comment aurait-on su qu’ils n’étaient que des cannibales si on ne les avait pas au préalable affamés ? Les Américains, à l’époque de Kennedy, étaient tellement bourrés de protéines et de coca-cola qu’il aurait été bien difficile de savoir lesquels étaient parmi eux susceptibles de passer au cannibalisme. Beaucoup l’auraient fait, assurément, si on avait eu assez de perspicacité pour leur imposer le même régime qu’aux Ukrainiens de 1932. Ces salauds ont donc survécu comme si de rien n’était et la justice n’aura jamais pu faire son œuvre. Là encore on voit bien qu’une révolution communiste fait très vite fonction de révélateur. Elle permet, dans une société donnée, de séparer le bon grain et l’ivraie.

                                J’ai dit quelquefois sur ce site beaucoup de mal de Fidel Castro et des méthodes auxquelles il a eu recours, très bien secondé par le « petit boucher » de la Cabaña. Petit boucher, c’est vite dit : un boucher tue dans une vie des dizaines de milliers de bestiaux. Guevara n’en aura expédié tout au plus que quelques centaines. Faut pas exagérer.

                                Je ne parle pas ici des expériences communistes qui ont été d’éclatants succès. J’ai quelquefois critiqué la Corée du Nord, mais c’est simplement par envie, je suis bien obligé de l’admettre.

                                Enfin, qui ne voit, malgré toutes les mauvaises langues, ce qu’aura été la grandeur d’un Pol Pot fondateur du Kampuchéa démocratique ? Je connais beaucoup de Cambodgiens. A la fin des années 70, par une espèce de hasard extraordinaire, il s’en était trouvé de plus en plus dans mes classes au lycée. Dans un excellent restaurant du 13e, j’avais un jour commandé au patron des tarot frits. La dernière fois, lui avais-je dit, ils étaient excellents. Mais il avait fait une horrible grimace. Je ne peux plus en manger, m’avait-il dit : j’ai dû rester caché durant des mois dans la forêt cambodgienne, et on n’avait rien d’autre à bouffer que des tarots. Pol Pot a su faire en sorte que ces gens qui, littéralement, crevaient de faim, puissent retrouver le goût de vivre. Il y en a même près d’un million, je crois (on ne sait pas très bien) qui, par un traitement particulier, sont désormais à l’abri de la fin, de toutes les maladies et même de la vieillesse, qui est bien le pire des maux.

                                Pour rentrer en grâce auprès de tous ceux qu’émeut encore le grand idéal communiste, je vais dès ce soir proposer à l’un de ces excellents restaurateurs cambodgiens d’ouvrir une souscription pour qu’on élève une statue à la gloire de Pol Pot au centre du carrefour près du métro Belleville. Je me réjouis déjà de leur enthousiasme.

                                Derechef, du passé faisons table rase ! Ce qui a pu rater hier réussira forcément demain ! Nions purement et simplement ce qui n’a pas été tout à fait parfait, c’est ça le travail du négatif. Vive Staline ! Vive Pol Pot ! Vive notre génial Kim Jong-un. Vive tous les communistes à venir. Et crève la France !



                              • Christian Labrune Christian Labrune 23 novembre 2013 15:28

                                « Merci de reconnaître la profonde honnêteté de notre ami Robert Gil, l’un des derniers humanistes staliniens « purs jus », espèce malheureusement en voie d’extinction. »

                                @Alex
                                Je crains qu’il ne faille pas vous lire au premier degré, qu’il n’y ait un peu d’ironie dans votre propos, et c’est fâcheux dans un tel contexte parce qu’on pourrait croire, étant donné l’autocritique que je viens d’envoyer, que moi non plus je ne sois pas vraiment sincère. Or, je le suis. Dans moins d’une heure, je serai place du Colonel Fabien, devant le siège du PCF, mon autocritique à la main. C’est tout à fait résolu : j’adhère.
                                PS - Une nuit, il y a fort longtemps, l’idée m’était déjà venue d’adhérer au PCF, au moins le temps d’un week-end, pour pouvoir faire l’intéressant et dire, comme pas mal de copains : « à l’époque où j’étais encore au PC... ». Malheureusement, c’était fermé. J’avais passé au moins un quart d’heure, avec une amie, à chercher le service des Urgences, comme on ferait à Saint-Louis ou à Lariboisière, mais apparemment ça n’existe pas. Je suppose que cela se fait sur rendez-vous et qu’il faut attendre six mois, comme lorsqu’on n’y voit plus très bien et qu’on veut consulter en ophtalmologie. Si ça ne marche pas, je me contenterai d’acheter des lunettes rouges chez un opticien. 


                              • taquin taquin 23 novembre 2013 16:54

                                Héro pour beaucoup, enfoiré pour d’autre... De toute façon quand on parle d’un mort il ne peut etre que l’un des deux... JFK c’est surtout la preuve qu’il y a derrière les présidents des gens encore plus puissants et que ce sont eux qui font ce qu’ils veulent... Après le type est mort lui cracher dessus n’avance à rien...

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON

Auteur de l'article

Robert GIL

Robert GIL
Voir ses articles







Palmarès