Il y a quelque temps, il me semble qu’un projet assez particulier autour de la littérature avait eu lieu dans je ne sais plus quelle ville. Il s’agissait de laisser 5 000 exemplaires d’un livre en circulation gratuitement. Il suffisait de le déposer sur un banc, dans une boutique ou dans des boites aux lettres une fois qu’on l’avait lu.
La seule contrepartie était pour les lecteurs de porter un genre de pin’s rouge ou bleu, rouge si on avait aimé le livre, bleu si on n’avait pas accroché.
L’intérêt était double. Premièrement, donner accès à un livre gratuitement à toute personne qui le voulait et désirait lire. Secundo, par l’intermédiaire des pin’s, faire interagir et mettre en relation des gens qui ne se connaissaient pas autour d’un sujet : le livre.
Il suffisait de croiser une personne avec un pin’s bleu pour aller lui parler de ce fameux livre, soitr parce qu’on portait un pin’s rouge et qu’on voulait échanger des idées et des impressions à propos du livre, voir mêm parce qu’on portait un pin’s de la même couleur et faire correspondre nos impressions.
Bref, cela créait un mini lien social, permettait à certaines personnes de rencontrer de parfaits inconnus et pourtant d’échanger avec eux. Et pour peu que l’opération se répère quelques mois plus tard avec un autre ouvrage, pourquoi ne pas recommencer à échanger ses points de vue avec ces mêmes personnes, mais cette fois à propos du nouveau livre.
Je ne sais pas si cette initiative a perduré ou non, mais j’estime qu’il n’y a aucun mal à parler, promouvoir, metter en avant la lecture, quelque soit le genre.
Ceci dit, j’estime que la main-mise sur la littérature par certaines grosses boites d’édition et/ou de diffusion peut pour le moment sembler anodines, mais je doute qu’à terme chacun ( lecteur et auteur ) puisse rester libre de ses choix et de ses goûts. On imposera à tous, une littérature précise, choisie, selectionnée car rentable.