Je suis en train de lire des témoignages d’enseignantes du ghetto noir Chicago. elles privilégient entre autre la communication avec les parents et bien sûr les élèves, le respect des jeunes mais surtout elles travaillent sur le manque affectif de ces enfants.
Leurs vécus ne dévalorisent jamais ces adolescents ni leurs parents (quelques soient leurs défaillances éducatives) , mais sont toujours tournés vers l’empatie, la reconnaissance de leur souffrance, la reconquête de leur estime d’eux mêmes, le travail effectué pour leur redonner confiance, leur redonner espoir et leurs réussites.
A travers ces histoires on sent tout l’amour de ces femmes pour cette jeunesse et chaque jeune qu’elles instruisent est une victoire pour elles.