Un humanitarisme suicidaire, quelle étrange expression qui en dit long sur votre idéal de société.
Et une curieuse remarque qui en dit long sur votre instinct de conservation, ainsi que sur votre capacité à percevoir les mécanismes sociétaux. Quand vous aurez compris que ces gens nous jalousent et nous haïssent, parce que nous réussissons en permanence là où ils ne savent qu’échouer, ce sera trop tard : vous aurez déjà le couteau sur la carotide.
Genre liberté pour moi, Egalité entre les membres de ma famille et fraternité entre gens de même classe sociale.
Classe sociale est une expression marxiste qui ne fait pas partie de mon vocabulaire. La fraternité - pieuse fumisterie républicaine - non plus, je me contente de la solidarité avec les gens de mon clan. Et je ne la porte pas en bandoulière... Je n’ai pas besoin de ça pour neutraliser une mauvaise conscience que je n’éprouve pas.
Je sais pas si vous êtes au courant mais il y a beaucoup de gens, moi compris, qui accepteraient que le niveau de vie français diminue si ça pouvait apporter l’eau potable à tout le monde.
Je vous encourage vivement à commencer tout de suite. Il existe des installations mobiles, pas trop chères, de « potabilisation » des eaux en cas de catastrophes. Ca tombe particulièrement bien pour des pays du tiers monde qui sont en situation de catastrophe permanente. Alors, à vos morlingues !
Mais apparemment ce genre de choses ne vous intéresse pas.
Je ne peux pas m’intéresser à tout. Et surtout pas à des myriades d’individus qui ne me sont rien. Ils meurent entre 150’000 et 160’000 personnes tous les jours. Il faut bien que ce soit de quelque chose. Et on ne peut même pas savoir pourquoi eux et pourquoi pas d’autres. Même le père Pic n’a pas d’explication universellement acceptable...
Essayez de comprendre, quelques immigrés clandestins entrent en France...
Vous me faites penser à ces Indiens qui banalisaient l’arrivée des premiers Européens sur leurs terres ancestrales, quelques agriculteurs-éleveurs inoffensifs... Mais pour apprendre de l’histoire, il faut vouloir apprendre de l’histoire...
