Le PRCF et le M’PEP ne sont que de très petits groupes quasiment inaudibles et dont la composition (au moins pour le M’PEP) limite l’avenir.
En ce qui concerne le PG (et aussi ATTAC), votre présentation est caricaturale. En réalité ils sont divisés et paraissent évoluer.
Il y a quant même un écart effarant et catastrophique entre l’offre politique (partis et associations) et les attentes des Français, notamment de ceux qui se sentent de gauche. Dans ces deux populations, il y a probablement un petit tiers favorable à ce que le France sorte de l’U.E., certes avec des niveaux de motivation différents, et un gros tiers qui regrette cette appartenance, mais craint encore plus les conséquences d’une rupture éventuelle.
Malgré l’hégémonie des milieux d’affaire sur les médias, il y aurait un boulevard pour une offre politique de gauche anti-U.E (je n’écris bien entendu pas « anti-européenne »).
Jusqu’ici le système (composition et recrutement des partis, désinformation, filières de sélection des élus et surtout moyens financiers) a su empêcher cette offre politique d’exister.
Il y a peut-être deux pistes pour en sortir : un changement possible de paradigme au sein du front de gauche (lié en réalité à son éclatement) et un soulèvement plus ou moins spontané de la population. Malheureusement, la deuxième perspective risque d’alimenter des mouvements fascisants ou d’être sans lendemains.
On a le droit d’être très pessimistes. Il ne faut cependant pas totalement désespérer.