@truk
Oui comme en Allemagne, on peut même en mettre le double pourquoi pas... surtout si une c’est une filiale d’EDF qui les installes. En fait, EDF est très impliqué dans les énergies renouvelables puisque une des plus grosses sociétés françaises de construction de parcs éoliens est à 50% EDF.
Dans le document que vous avez lu, il faut absolument dissocier les heures de pointes des heures creuses.
RTE écrit ceci : (page 5 bilan sécurité 2005)
« Marge d’exploitation et règles de sécurité
Concernant la maitrise des marges d’exploitation, les règles de sureté prescrivent :
- une marge minimale mobilisable en moins de quinze minute supérieure à 1500 MW ; elle est dimensionnée pour permettre de compenser à tout instant la perte du plus gros groupe couplé ;
.....
Les cas ou ces condition ne sont pas remplies donnent lieu à émission d’un ordre S dit « situation critique »
Ce qui veut dire :
Si un ensemble d’éoliennes pour une puissance supérieure à la marge mobilisable s’arrête de produire, on passe en situation critique.
Hors en période de pointe et particulièrement par grand froid, (consommation max. aux heures de pointes du soir), si ce problème survenait, il n’y aurait pas d’autre choix que de passer en délestage.
Voir page 5 bilan sécurité 2007 : marge d’exploitation dans lequel on nous explique que l’accroissement des alarmes pour marge de sécurité insuffisante est passé à 87% pour 2005
Il se trouve que RTE à bien compris le risque car dans le document : Bilan prévisionnel 2006 2015 Page 17, il est écrit ceci :
5.3.4 Aléa éolien
Des études prospectives détaillées ont été lancées Pour caractériser l’aléa éolien en France (voir annexe 2). Compte tenu de l’imprécision des éléments disponibles pour l’heure, tant en ce qui concerne les données que les modélisations, une représentation encore très simplifiée de la production éolienne a dû être retenue dans les simulations.
Cinquante-cinq chroniques de production éolienne ont été construites(11), respectant une moyenne annuelle de 26 % de la puissance installée, une légère modulation saisonnière entre hiver et été, et une dispersion caractérisée par un écart type de l’ordre de 15 % de la puissance installée.
Par ailleurs, une corrélation entre les vitesses de vent et les températures a été prise en compte pour associer les chroniques d’aléas correspondantes. Il s’agit, en particulier, de traduire les conséquences de conditions anticycloniques hivernales, propices aux températures très basses mais peu favorables aux grands vents.
Il résulte de cette construction que, lors des grands froids susceptibles de faire apparaître des situations de défaillance, la puissance fournie par l’éolien dans les simulations est d’environ 15 % de la puissance installée.
Ces modélisations, qui amènent à considérer l’existence d’une puissance minimale moyenne de l’ordre de 15 % de la puissance installée pour le parc éolien, sont provisoires. Les études en cours(12) permettront, à la fin 2003 ou en 2004, d’évaluer d’une façon statistiquement mieux fondée un niveau de puissance qui pourrait être garanti avec une bonne probabilité.
Mon Commentaire sur ce texte !
IL faut bien comprendre le contexte : on subventionne un système de production d’énergie sans même, s’être inquiété des conséquences. On en est à environ 1500MWe installés donc 1,5 milliard d’Euros qui seront intégralement payés par l’ensemble des Français.
- Si on regarde dans le document programmation pluriannuelle des investissements de production électrique 2005 - 2015
http://www.industrie.gouv.fr/energie/electric/textes/se_ppi.htm
On s’aperçoit page 39 sur le graphique, que les éoliennes sont exclues des périodes de pointes confirmant les doutes de RTE sur leurs fiabilités.
On retrouve donc cette énergie en base, c’est à dire intégrée à l’énergie stable en complément du nucléaire. Autrement dit en heure creuse : on est excédentaire en production et on rajoute les éoliennes avec tout les problèmes décrit dans les différents rapports énoncés plus haut, en heure de pointe là ou on a besoin de cette énergie RTE n’accepte d’en mettre que 15% officiellement mais réellement 0%.
Ce qui veut dire ceci :
En aucun cas l’énergie éolienne ne peut se substituer à l’énergie thermique (centrales à flamme) puisque celles ci (centrales thermiques) permettent, par leurs aptitudes de fonctionnement, de s’aligner de façon fiable sur les variations de consommation en heure de pointe... Hors on nous rabâche à longueur de journée que l’on doit polluer moins...
Sans polémiquer, faite la relation avec le protocole Kyoto et comprenne qui pourra !
Dernière remarque : Si seulement 15% du parc venté est considérer comme fiable par RTE
Si 1 MWe éolien = 1 million d’€ Pour obtenir l’équivalent d’une centrale thermique de 200MWe
Cela coute ((200MWe x 1 m€) /15) x 100 = 1 333 millions € Et cela représente 1333 MWe à installer soit 667 éoliennes de 2 MWe
Pour remplacer un EPR de 1600MWe Il faut installer 10666 MWe en éolien etc...
16/07 14:26 - yann
Quelle simplification démagogique que cet article ! Bien évidemment l’énergie éolienne (...)
16/03 10:42 - g.jacquin
Cher Guillaume, pour écrire comme vous le faites, vous êtes soit, promoteur éolien ou avez des (...)
16/03 03:53 - guillaume
Ras le bol de devoir lire ces conneries sur Internet ! Arretez la propagande délirante et (...)
12/03 08:02 - cestpaspermis
@ DS :tu as parfaitement raison : les machines à décapiter les oiseaux sont laides. On a déja (...)
12/03 07:38 - g.jacquin
@ Ds Les effets pervers sur les habitants touchés par les problèmes éoliens sont : Baisse de (...)
11/03 20:33 - Ds
Non les histoires de paysage ne sont pas pipeau. Ici on installe les éoliennes sur des crêtes (...)
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