L’éolien en question
La mise en avant des bienfaits écologiques à toutes les sauces est devenu une mode tellement simpliste et stupide qu’il faut s’interroger à chaque fois que cet argument est avancé, comme en ce moment pour le cas de l’énergie éolienne.
Ainsi si nos politiques en abusent pour flatter l’électorat ou s’acheter une bonne conscience, ce n’est pas une raison suffisante pour céder à la facilité et oublier d’analyser avec rigueur les choix énergétiques loin de la démagogie ambiante.
L’inconvénient, c’est qu’il faut en permanence lutter contre des idées reçues quand ce n’est pas contre des lobbies bien structurés. D’autant que leurs intentions ne sont pas aussi louables que celles des écologistes de premier plan dont ils s’attirent la sympathie pour défendre leurs intérêts.
C’est le cas aujourd’hui des éoliennes dont les promoteurs mettent en avant des "bienfaits écologiques" plus que discutables alors que les arguments économiques et écologiques sont en leur défaveur. Cela n’apparaît pas à première vue, en raison d’un habile jeu de subventions.
Néanmoins en cherchant un peu on arrive à entrevoir la supercherie ou ce vent mauvais qui souffle sur cette technologie qui surfe sur la vague écologique de réduction des gaz à effet de serre comme hier les antinucléaires avec la peur.
Dans l’Oise un projet d’implantation d’un parc d’éoliennes industrielles a donné l’occasion à des citoyens de se pencher sur ce moyen de production d’énergie dit « écologique » et de vérifier leurs supposés bienfaits. Leur constat corroboré par les conclusions des multiples rapports d’experts indépendants ou des diverses commissions nationales remet sérieusement en cause ce moyen de production d’énergie pas si écologique que ça.
Marc Lefranc qui travaille dans le secteur du développement durable s’est intéressé non pas aux "nuisances" générées par les éoliennes comme tout riverain qui s’opposerait bêtement à cette technologie sans se poser de questions mais plutôt aux aspects économiques et écologiques pour finalement découvrir que derrière ce qui est présenté comme un moyen propre de production d’énergie se cache un « vrai scandale financier et une imposture écologique ».
L’argument de réduction des gaz à effet de serre ne tient pas cinq minutes à un examen attentif. L’Allemagne qui, pour s’affranchir du nucléaire, est devenue le plus grand parc éolien mondial fait comme le Danemark partie des pays dont la production électrique rapportée à l’habitant génère le plus de CO2 dans le monde. Cela paraît paradoxal, car si l’on tient compte uniquement du vent pour produire l’électricité, cette énergie apparaît comme la plus propre et la plus saine. Le "combustible" est gratuit, non "polluant" et disponible à profusion de manière quasi providentielle .
En fait, la réalité est tout autre ! Une éolienne de 2,5 MW coûte 3 millions d’euros et ne produit en puissance moyenne réelle que tout juste 0,6 MW. Par ailleurs le vent et par conséquent la production électrique est infiniment plus aléatoire que dans le cas d’une centrale nucléaire ou hydraulique dépendant de surcroît du lieu d’implantation.
La rentabilité qui est liée au facteur de charge (rapport entre charge moyenne annuelle réelle et charge théorique de l’installation) est donc clairement en défaveur des éoliennes. C’est en langage plus clair la durée de fonctionnement et de production réelle de l’équipement dans une année. Pour le nucléaire : le facteur de charge est situé entre 78 et 80%, alors que dans le cas des éoliennes ce facteur chute à 20%.
C’est cette valeur qui permet d’évaluer le rendement d’une installation énergétique, qu’elle soit renouvelable ou pas, nucléaire ou fossile. Compte tenu des périodes creuses, la compensation des pertes de charge dans le cas des l’éoliennes nécessite un appoint permanent généralement fourni par des centrales alimentées par une énergie fossile (pétrole ou charbon). Les à-coups de mise en route de ces centrales thermique d’appoint sont à l’origine d’une surproduction de gaz à effet de serre dans une bien plus grande proportion qu’en cas d’une utilisation continue de ces centrales classiques. Le phénomène est bien connu.
Le rapport d’un comité de sages publié à l’issue du débat national sur les énergies en 2003 ne laisse planer aucun doute. MM. Castillon et Lesggy affirment que le complément d’énergie nécessaire pour compenser l’instabilité de la production éolienne fait perdre à l’éolien « sa double étiquette d’énergie "propre" et "renouvelable". Cette énergie n’est plus vraiment propre puisque co-émettrice de gaz à effet de serre ; elle n’est pas non plus renouvelable puisque co-consommatrice de combustibles fossiles, en l’occurrence de gaz. Mais c’est sans aucun doute le volet économique qui est le plus scandaleux.
Un travail aussi bien documenté que remarquablement argumenté de la CRE (Commission de régulation de l’énergie) sous la présidence de Philippe de Ladoucette, avait émis le 29 juin 2006 un avis très critique à l’égard de l’énergie éolienne considérant que « le tarif proposé qui s’ajoute à l’ensemble des dispositifs fiscaux en vigueur, représente un soutien disproportionné à la filière éolienne au regard du bénéfice attendu ».
Mais le gouvernement, pourtant commanditaire de l’étude, s’est royalement moqué de cet avis défavorable prenant le 10 juillet 2006, un arrêté qui n’en tient pas compte. Et comble du cynisme son arrêté a été publié au Journal officiel le 26 juillet 2006, alors que les recommandations de la CRE ne l’ont été que le 27 juillet 2006 et que ses conclusions étaient connues depuis le 29 juin !
Je ne pense pas qu’il faille systématiquement incriminer la mauvaise foi du gouvernement actuel pour tous les maux qui nous rongent. Dans le même registre et sous une autre couleur en 2001, le gouvernement Jospin n’avait pas fait mieux !
Le gouvernement de Lionel Jospin avait en mai 2001 aussi saisi la CRE pour un projet d’arrêté fixant les conditions d’achat de l’électricité produite par les centrales éoliennes. La CRE avait émis le 5 juin 2001 un avis défavorable en affirmant que « le tarif proposé entraîne des rentes indues aux promoteurs éoliens... et représente un moyen exagérément coûteux pour la collectivité ».
Mais le gouvernement Jospin avait lui aussi superbement ignoré cet avis et publié son arrêté le 22 juin 2001 avec le même cynisme qu’aujourd’hui. Faut-il croire que les lobbies de l’éolien se moquent de l’alternance ?
Par ailleurs, les mesures fiscales d’accompagnement sous diverses formes (subventions, prêts bonifiés, etc.) consenties par l’Ademe, les conseils généraux ou régionaux sont indirectement à la charge du contribuable. En effet, cet argent est généreusement distribué aux différents acteurs locaux (exploitants ou propriétaires terriens, municipalités, etc.) pour rendre attractive une technologie qui ne l’est pas. A titre d’exemple, la taxe professionnelle qui est normalement à la charge de l’exploitant de l’éolienne est plafonnée à 3,5 % de la valeur ajoutée. Il en découle que l’exploitant ne paye réellement qu’un tiers de cette taxe alors que les deux tiers restants sont pris en charge par l’Etat (donc nous !). Arnaque !
Des membres de la Fondation Nicolas Hulot s’inquiètent aussi de ce que l’on dépense autant d’argent dans l’éolien en subventions alors que des économies d’énergie dans les secteurs qui génèrent le plus de gaz à effet de serre (transport et chauffage individuel) seraient infiniment plus rentables. La marge est énorme et le bénéfice, réel.
Pour de nombreuses associations de riverains qui s’opposent à l’éolien, le retentissement sur la santé est souvent mis en avant, ce qui les fait parfois classer de simples "not in my back yard" qu’on traduirait par "pas dans mon jardin". Mais si les résultats de l’étude menée par l’Académie nationale de médecine écartent les méfaits des infrasons colportés sur Internet, ils mettent néanmoins l’accent sur les effets néfastes et connus du bruit générés par des installations industrielles d’éoliennes. Ce rapport avait donné lieu à une réaction assez vive du lobby éolien.
Les recommandations pleines de bon sens de l’Académie de médecine en matière d’énergie à la suite des études d’impact des choix énergétiques sur la santé devraient faire réfléchir plus d’un.
A ne pas se poser les bonnes questions, on arrive à des aberrations comme pour le nucléaire où la peur avait jadis servi d’argument pour biaiser le débat et aboutir à coups de révélations chocs de dernière minute (véritable détonateur !) au démantèlement de Superphénix sans véritable débat ni discussion sur le fond sur les choix énergétiques prenant compte de toutes les données.
78 réactions à cet article
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Excellent document . L ’ IFRAP et son corollaire « Contribuables associés » avaient il y a quelques mois édité un article qui allait dans le meme sens , sans écho semble-t-il , dans la grande presse aux ordres ... Il faut répandre autour de nous ces faux-nez de l ’ écologie mercantile et sans scrupule . Bonne journée Jérome
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Je pense, au contraire, que cet article est une monstruosité construite pour polluer les cerveaux lents.
Je suis 1000 fois contre les éoliennes mastodontes sur terre mais pas exactement pour les mêmes raisons que celles annoncées par l’auteur. Par contre, ce dernier ne parle pas des éoliennes offshore (en mer) qui permettraient à la France, surtout côté atlantique, de produire une quantité gigantesque d’énergie. C’est une étude à faire.
L’auteur passe complètement sous silence les petites éoliennes dont certaines ont la forme du « ruban de moebius » (2 m3) et d’autres en hélices planes idéales sur toit. Ce marché se développe partout ... sauf en France !!!
L’auteur n’indique pas non plus que la France est le plus grand pays nucléarisé au monde. Comment font les autres pays ? N’existe-t-il pas chez les autres pays des idées déjà bien développées en énergie non émettrice de CO2 et sans déchets hautement radioactifs ? Faudrait arrêter de se regarder le nombril avec des CNRS et autres instituts dont les meilleurs éléments sont soit des stagiaires doctorants payés au smic soit fuient l’hexagone comme la peste .... pour mener des recherches plus fructueuses ailleurs (pas forcément en Silicon Valley).
Bref, cet article (qui oublie les autres EnR toujours mieux développées en dehors d’une France friande d’uranium honteusement prélevé en Afrique équatoriale ) remplie de mensonges énormes et d’omissions (volontaires ?) est une « création » des plus malhônnetes. Ou bien sortie tout droit d’un cerveau malade.
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Malhonnête, en quoi il indique des vérités lues très souvent dans les commentaires de biens des journaux qui décrivent les nuisances sans avantages probant !!!Modéré vos expressions nous aurons plus de plaisir à lire vos commentaires.
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Pour ma part, j’envisage un projet de maison écologique et alternative. L’énergie sera fournie à la fois par le vent et le soleil.
Il apparait, en effet, que le vent n’est généralement pas suffisant pour fournir l’énergie en permanence (sauf peut être quelques régions de Bretagne ou du Roussillon) et il convient d’y adjoindre des panneaux solaires. De plus , les capacités de stockage sont aujourd’hui excellentes (4 batteries à 12 volts= 3 jours de consommation pour une petite maison).
A lire : http://www.energiedouce.com/boutique/actualites.cfm?code_lg=lg_fr
Je trouve donc que votre article occulte une partie des faits, peut être le lobby EDF ?
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Hou la la, 4 bateries de 12V = 3 jours pour une petite maison... Oui à condition d’avoir de très grosses bateries (de l’ordre de 300 A) sans compter l’équipement pour transformer un courant continu en alternatif. Au total, entre vos éoliennes, les panneaux solaires et tutti quanti, l’investissement doit quand même être balèse. Et je ne parle pas de l’entretien
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Pffff, c’est évident que l’écologie n’est qu’un gadget à la mode de l’extréme gauche, mais n’est pas plus efficace que le communisme.
Tous ca c’est bidon.
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Bon article a l’encontre du politiquement correct. Le probleme doit etre pris en compte dans sa globalité ce qui est rarement le cas dans les argumentaires orientés des ayatollahs de l’écologie facile. Le solaire est également très lourd de part le poids ecologique actuel de la fabrication des cellules photovoltaiques et de leur recyclage en fin de vie. De meme , une étude américaine certe orientée mais semble t’il honnete a t’elle démontré qu’en prenant en compte le cycle complet de la vie du produit, de sa fabrication au recyclage, un gros hummer était plus propre qu’une toyota prius...malgré une consommation de carburant incomparable.
http://www.leblogauto.com/2007/01/le-hummer-plus-ecolo-qu%E2%80%99une-prius.html
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La France est une bergerie en faillite, laissée en pâture aux loups des lobbies de tout poil.
Les élus, médiocres ou corrompus, versent dans les apparences et ne gouvernent plus rien.
Le bon est durablement pénalisé par le mauvais.
Parodie de pouvoir, paradis de la gabegie.
Pendant ce temps, on avance et on conforte ailleurs.
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les éoliennes du golfe de fos assurent la production pour fos sur mer et port st louis du rhône. Il y a peu de problème d’esthetisme là où elles sont , une inconnue ici à fos , les mafiosi ont ils touché des backchichs là dessus......
Dernière arrestation dans le sillage de bernard Granie , il parait que le président du fos provence basket aurait aussi été arrété hier soir , à vérifier .......
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He bien voila un auteur agissant sur ordre.
Plusieurs remarque :
1/ on attend toujours la demonstration eclatante que l’eolien dans sa frabrication ’n’est pas si ecologique qu’on veut nous le faire croire’. A titre de comparaison, le retour sur investissement energetique d’un panneau solaire est de 3 ans maximum.
2/ l’argumentaire sur l’Allemagne est d’une indigence : l’Allemagne a installe des eoliennes, l’Allemagne est le premier emetteur de GES donc les eoliennes sont polluantes, pfffff, lamentable, ca vaut bien le coup de se presenter en costard pour sortir des aneries pareilles. Je reponds donc ceci : combien de GES supplementaires sans les eoliennes en Allemagne ? Et quelle a ete l’evolution de la production de GES par rapport a la croissance ?
3/ Il est vrai que les eoliennes ont une production intermittente mais il existe plusieurs moyen d’y pallier : repartition geographique, centrales hydroeletriques a reservoir, centrale de pompage-turbinage, centrales a biogaz ou biomasse, centrale de stockage a air comprime, etc...
4/ il est vrai que les EnR, bien qu’en progression, peinent a etre une part significative du bilan energetique, cela est principalement du a l’oubli de la sobriete energetique et des economies d’energies.
5/ les quelques chiffres avances temoignent de la meconnaissance du dossier par l’auteur : ca n’a aucun sens de parler d’une puissance moyenne pour une eolienne, intermittente par definition. Une eolienne ne produit pas 20% du temps mais entre 20 et 30% sur terre et entre 30 et 40% en off-shore, ca change pas mal de choses.
6/ si un MW eolien coute a peu pres 1 MEuros, un MW nucleaire en coute deux. Du coup effectivement, l’eolien est initialiement plus couteux mais c’est sans compter les couts de demantellement, le stockage de dechets et les risques de fonctionnement (accidents, fuites, attaque terroriste) qui n’ont aucune pertinence pour une centrale eolienne. Sur les perspectives, il existe aujourd’hui pour l’eolien comme pour le solaire une course au materiel qui gonfle artificiellement les prix, ceux-ci ne refletent donc pas les couts de production mais la valeur que sont prets a payer les acheteurs. Cette valeur est dependante du niveau du tarif d’obligation d’achat et des capacites de production d’unites eoliennes. Ces capacites augmentent (+40%/an pour le PV) tandis que les tarifs decroissent, sauf en France, l’eolien tendra donc dans un avenir proche a devenir de plus en plus abordable.
7/ il n’y a aucune subvention nationale a l’eolien ni aux EnR, quelques subvention locales comme sur la taxe professionnelle qui demeure marginale et non impactante quant a la decision de faire ou non un projet eolien. A ce titre, les aides photovoltaiques, d’une autre ampleur, devraient causer un ulcere a l’auteur. De plus, si des regions, des departements decident de telles, ca les regarde non, ou est le probleme ?
8/ un oubli en cours de route : cette histoire de lobby eolien : alors que le dernier fabricant francais a mis la cle sous la porte il y a plusieurs annees. Vous imaginez reellement l’ensemble de la filiere eolienne (principalement des bureaux d’etude et quelques exploitants) supplanter la clique EDF/AREVA/CEA/ANDRA ? Allons allons. Surtout avec un gouvernement Raffarin qui a tout fait pour saboter l’eolien (cf les ZDE et le depute Ollier). la encore meconnaissance totale du dossier ou volonte deliberee d’occulter pour intoxiquer, au choix.
Voila, pour conclure nous avons donc une personne qui defend le nucleaire, ses risques, ses couts induits et ses hypotheques sur l’avenir. Personnellement je pense qu’un tel m’enfoutisme des consequence sur les generations futures doublé d’une volonte d’intoxication est simplement honteux.
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Pour mémoire, l’éolien est subventionné via la « Contribution au service public de l’électricité » que vous trouverez sur votre facture EDF.
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Concernant l’Allemagne et le Danemark, il faut savoir que c’est la structure de la production électrique qui fait, entre pays européens de niveaux voisins de développement, toute la différence entre les différents taux d’émission de GES par habitant ou par point de PIB.
Tant qu’ils utiliseront autant le charbon, ça ne changera pas, car ce sont les émissions de l’énergie primaire qui comptent, et en thermique le rendement n’est que de 30 % : pour 1 kWh d’électricité, vous avez droit aux émissions de 3 kWh de charbon !
A moins qu’ils acceptent des délestages imprévisibles en cas de manque de vent, je ne vois pas ce qu’un taux d’éolien supérieur à 20 % pourrait y changer.
Seul recours prévisible à ce jour : la séquestration du CO2, mais on n’en est qu’aux essais et il faut disposer d’un réservoir de l’ordre d’1 km3 pour une centrale au charbon de 2 GW pendant 30 ans.
Les ressources hydrauliques supplémentaires sont hélas négligeables en France et Allemagne, les bons sites sont déjà équipés.
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et aussi l’énergie hydrolienne ;http://fr.wikipedia.org/wiki/Hydrolienne
la marée est beaucoup plus réguliere que le vent .
l’offshore sait très bien travailler sur ce genre de plate forme .
mais bon en France la mer ne compte pas trop , les autres pays sont déjà en recherche : voir les liens sur wiki .
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Alors : éolienne plus pompage turbinage. Calculez un peu le rendement de l’ensemble. Bientôt le mouvement perpétuel.
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Pour memoire, vous cesserez votre intox une fois ce document lu :
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La sentence est tombee, helas je possede deux centrales hydroelectriques et je dis : vous avez tort.
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Pour information, d’après un article du CLER en date du 30 Janvier 2007, les energies renouvelables représentent 4% du montant total de la CSPE (contribution au service public de l’électricité, la fameuse petite ligne sur votre facture EDF).
Les postes principaux de la CSPE (prévisonnel 2007)sont :
* 51% pour la péréquation tarifaire, c’est à dire le surcout de production électrique dans certaines zones îliennes non connectées au réseau,
* 38% pour la cogénération gaz,
* 4% pour les EnR, qui se repartissent principalement en 45% en Hydraulique, et 31% éolien.
L’éolien represente donc 31% de 4% soit environ 1,5 % de la CSPE. Et l’hydraulique environ 2% de la note.
Le surcout de l’éolien est donc bien compris dans la CSPE mais il ne represente d’une infime partie du total.
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Sympathique article, à qui je reprocherai cependant 2 choses :
- Un aspect « tout fait farine au moulin » qui tire sur l’éolien sous tous les angles possibles, un peu comme lorsque les khmers verts s’en prennent au nucléaire. Les questions de santé, d’aspect... sont discutables et très secondaires à côté de l’impact sur les émissions de CO2 et du gaspillage économique... EN FRANCE !
- Car c’est là la seconde généralisation inexacte : en France l’éolien, traité en base par RTE parce qu’imprévisible, concurrence le plus souvent le nucléaire, et va demander, à partir de 3000 MW installés, du thermique à flamme supplémentaire pour passer les pointes : le résultat sur nos émissions de CO2 sera insignifiant, voire néfaste si l’éolien se développe au delà du niveau actuel. Par contre, dans des pays où la base comporte beaucoup (Allemagne) ou presque uniquement (Danemark) des centrales au charbon, presque chaque tour de pale d’éolienne économise du combustible fossile, donc de l’émission de CO2. « Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au delà... »
« Mais que diable allait-il faire dans cette galère ? » Je soupçonne que le gouvernement Jospin, qui a laissé faire la directive européenne inadaptée imposant 20% d’électricité « renouvelable » en 2020, a vu dans l’éolien le moyen le plus commode d’aller vers le respect de cette prescription : technique au point, disponible, presque compétitive, offrant aux communes une taxe locale propre à leur faire accepter facilement les implantations. Développer les autres renouvelables était une autre paire de manches : difficultés techniques (géothermie, énergie thermique des mers)), filières à développer (bois et biomasse), impopularité (déchets), saturation (hydraulique), faible compétitivité (photovoltaïque).
Comment en sortir ? D’abord en dénonçant cette directive, qui impose une obligation de moyens quand il aurait fallu une obligation de résultats, exprimée en baisse des émissions de CO2 du secteur électrique. Quel gouvernement aura le courage de le faire ?
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A Farid le compiègnois
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que penses tu de l’annulation du projet d’éolienne vers Grandfresnoy ? Penses tu vraiment que de coller une trentaine d’éoliennes auraient gacher le paysage de ce magnifique plateau couvert de champs ? Mon dieu, cela aurait aussi pu créer des emplois !!!! A non, des emplois pas en Picardie !!!
Compiègne, la ville du joli sénateur au broshing toujours parfait, au PS qui aime les nom d’oiseaux (n’est ce pas Mme Rossignol
) sans oublier le PC avec Maxime Gremetz le jean alesi du rentrage de voiture dans une réunion publique...
Bref, Compiègne c’est comme groland mais en moins bien
Schroen
Si t’es fier d’être compiegnois tappes dans tes mains
Si t’es fier d’être compiegnois tappes dans tes mains
Si t’es fier d’être compiegnois tappes dans tes mains
Bis Repetita
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La production d’énergie éolienne est anecdotique : il existe d’autres alternatives
Brasser de l’air ou agir, telle est la question !
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Il y en a marre des articles/commentaires partisans pro/anti nucléaires, pro/anti éoliennes, alors que la production d’énergie n’est que la moitié du problème.
L’autre moitié du problème, c’est la réduction de la consommation énergétique, qui fait l’objet d’un consensus au niveau de toutes les asso (Sortir du Nucléaire ou association des écologistes pour le nucléaire, par exemple, dont les points de vue sur le nucléaire sont diamétralement opposés mais qui ont des propositions similaires sur la réduction de la consommation énergétique).
Pourquoi ne pas partir de ce consensus pour faire un lobby plus efficace ? Pourquoi ne pas plutôt chercher les aspects qui nous rassemblent plutôt que ceux qui nous séparent ?
Ainsi, par exemple, lors de la proposition Borloo concernant les maisons à 100 000 euros, il aurait été judicieux que ces asso se regroupent et parlent d’une seule voie, afin d’intégrer des éléments HQE, notamment sur la conso énergétique. Et contrairement a ce qu’on dit, les bâtiments « verts », on peut en faire pour pas plus cher que des bâtiments traditionnels (voir par exemple www.cortim.ca pour les canadiens, qui fournit des logements « verts » et design au prix normal du marché en plein coeur de Montréal).
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@ Guillaume
entièrement d’accord avec vous.La production d’énergie n’est qu’une partie (importante) du problème.
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et un petit lien en ce qui concerne les transports
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A grégory :
Quelle mauvaise fois. Le lien que vous proposez est bien le rapport que vous avez lu ? Je cite (page 37) :
« Faut t’il donner un coup d’accélérateur au programme de l’éolien français ? A L’issue du Débat, le Comité des Sages ne peut que mettre en avant l’argument en faveur de l’éolien qui rencontre un large consensus : L’éolien est en train de se développer dans de nombreux pays (Danemark, Allemagne, Espagne, Grande Bretagne). Ce développement va entraîner des développements techniques et industriels. En développant également son parc éolien, la France favorise la création d’une industrie nationale de l’éolien. Celle ci sera susceptible d’exporter son savoir faire à l’étranger.
Lisez mieux : il est pas dit que l’éolien est bon pour la planète ! Il est dit que c’est bon pour l’industrie et les emplois... et les profiteurs du système ! Ca n’a rien à voir !!!
Je l’ai déjà dit, l’éolienne elle même n’est en rien productrice de CO2 mais se sont bel et bien les centrales d’appoints en Allemagne et au Danemark qui le sont.
Et par quoi voulez vous remplacer ces centrales d’appoint ? (au passage l’appoint ce serai 20% de la consomation totale et pas 80%, c’est l’éolien l’appoint !)
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Enfin un article qui dit la vérité, bravo !
L’éolien n’est qu’une affaire de gros sous, aucun soucis de protection de la nature ne pilote l’implantation de ces « monstres ».
Un pylône électrique c’est laid dans un beau paysage, mais il est fixe et on finit pas l’oublier. Ce n’est pas le cas de l’éolienne, son mouvement permanent perturbe, la nuit son bruit continu devient obsédant. Pour avoir beaucoup séjourné dans le nord de l’Allemagne, j’ai pu mesurer l’impact négatif de ces hélices inesthétiques et inefficaces.
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ah bon argumentaire !
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Désolé mais l’esthétisme est encore une question de point de vue personnelle. Je trouve quant à moi les éoliennes particulièrement esthétiques, comme le symbole majestueux de la domination tranquile de l’homme sur les élements naturels.
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Beaucoup d’arguments ont été échangés. Il en reste encore ... Il y a plus d’énergie éolienne en hiver, c’est à dire au moment où la consommation est la plus élevée. Une centrale nucléaire met 40 heures pour réagir à tout mouvement de consommation ... La régulation est obtenue avec l’hydraulique, et le thermique. Avec les connaissances que nous en avons, la production éolienne s’équilibre si les machines sont installées de manière très répartie sur l’ensemble du territoire. L’arrivée inéluctable de batteries de grande capacité permettra d’avoir des autos électriques qui se rechargeront en fonction des prévisions du vent. Le reste sera utilisé pour produire de l’hydrogène ou tout autre usage qui permet de stocker l’énergie. Sur l’ensemble du territoire il y a moyen de réguler production et consommation. Cela se fait mais de manière très embyonnaire. La majorité des pays peu riches attendent nos retours d’expérience pour se lancer dans cette aventure. Si nous étions en avance nous aurions de grands marchés qui nous seraient ouverts. L’Allemagne n’a pas de problème de balance des payments. Dans tous les cas il nous faut préparer l’après pétrole car il sera politiquement indisponible sous peu. Irak, Iran .... ETC La France n’est pas du tout préparée au choc à venir. Leur développement aidant les autres technologies d’énergies nouvelles vont prendre le relai des énergies fossiles. Notre budget de recherche sur l’énergie est à 90 % réservé au nucléaire. Comment rendre les énergies nouvelles rentables tout compris ? Il suffit de voir la progression de la rentabilité de ces énergies en 30 ans ! Il faut donc continuer dans la direction actuelle avec une progression maîtrisée. Pour le moment la production globale est faible. On peut s’attendre dans 10 ans à des productions très significatives.
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quelle grosse blague, les éoliennes sont méchantes et les centrales nucléaires gentilles.
Elles font des méchants bruits qui dérangent les riverains alors que l’uranium c’est super ça dérange personne, enfin, ça fait juste un peu saigner du nez en Russie mais bon chez nous c’est super safe.
et le gentil docteur il fait quoi pour l’environement ??, c’est quoi la marque de sa bagnolle ?
Je suppose aussi que le réchaufement de la planète c’est aussi de l’intox des méchants lobbys de fabricants de panneaux solaires.
Le gouvernement ferait mieux de dépenser plus de pognon en éoliennes et d’en dépenser un peu moins en « chercheur » de CNRS qui débitent des âneries pareilles.
Merci a Stephane Klein (IP:xxx.x50.19.227) pour son « démontage » en détail de cet pauvre argumentaire.
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@Ren
Je suppose que vous êtes volontaire pour l’installation d’une ou plusieurs éoliennes à coté de chez vous ?
Pour beaucoup, l’éolien c’est bien, mais loin de chez eux ! Ils ont bien compris que l’éolien c’est avant tout une pollution visuelle et sonore et n’a rien à voir avec la protection de l’environnement...
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he bien pour votre gouverne, sur « mon » île, il existe 2 grands champs d’eoliennes, ceux ci sont placés dans des zones éloignées des zones urbaines ( sur des sommets de volcans)
Bien sur ce serait plus joli sans, mais je les préfères mille fois a une 2eme centrale thermique. 5 grandes éoliennes suffisent a alimenté 80% des besoins electrique de la « capitale » ( 80.000 habitants).
Je ne suis que locataire mais si un jour j’ai la chance de construire, je ferai surement un combo éoliennes et panneaux solaires
Quelles sont VOS solutions pour palier au réchauffemment de la planète ?
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@Ren
Les éoliennes à hélices sont inesthétiques, dangereuses et inadaptées à une installation dans des sites habités ou remarquables. Mais elles procurent un retour sur investissement très confortable (jusqu’à 40%). Ce qui explique leur succès !
En revanche il existe un type d’éolienne intelligente et adaptée aux zones habitées :
http://www.gual-industrie.com/
Il n’est pas question d’écarter l’énergie éolienne, mais, de grâce, construisons à l’image du modèle du lien internet ci-dessus, des éoliennes respectueuses de l’environnement.
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le hic c’est qu’au vu des courbes, avant 54 km/h de vent on alimante à peine un grille pain. A 54 km/h on peut passer l’aspirateur mais cela arrive 2 jours pas mois et encore en rafales, au dela on est dans l’alerte orange de météo france.... tout ça avec 800kg de materiel a monter sur le toit, on est pas près d’amortir le gasoil du transporteur.... A Ouessant, peut etre ???
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@Ren
Ha quelle chance vous avez de pouvoir vous éclairer à la bougie, faire votre lessive à la main, car vous habitez à proximité d’un lavoir encore en service, Dieu merci. Et puis quelle chance aussi de ne pas avoir de voiture puisque que votre travail est à votre porte. Quant aux vacances, peuh, la question ne se pose même plus, vos 5 semaines de CP sont consacrées à couper le bois de votre chauffage, 20 stères ça occupe. Ha oui, j’oubliais que vous habitiez à la campagne... Le bonheur c’est ça finalement, pas une seule prise de courant. pffft. C’est tout juste bon pour les pauvres le courant...
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Rira bien qui rira le dernier. Les éoliennes ne sont surement pas la solution universelle mais elles vont dans les bon « sens ». Les centrales nucleaires et thermiques ne peuvent PLUS être envisagées comme solution a long termes et j’éspère que vous vous en rendez compte.
La production de CO2 et les dechets radioactifs (ainsi que les accidents de type Tchernobil) en sont les consequences et finiront par eradiquer les humains.
Mais après tout, moi perso je m’en fout, je fait de kite et du surf donc le réchauffemment de la planète, la montée du niveau de la mer et les ouragans je m’en rejouis. C’est plus de vagues et de sessions de vent fort.
Ton humour a 3 francs garde le pour tes enfants a 3 bras. A propos, 3 bras c’est encore mieux pour le surf, tu rames plus vite, tu vois tous finis toujours bien.
P.S. Pour les fans sur Agoravox video, il y a la reponse de Mr Bayroux ( le mentor du gentil docteur ) sur la question de l’environemnt, ça en dit long....
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pourquoi cette haine contre les éoliennes ? et avancer qu’elles sont co-consommatrices de gaz, c’est énorme ! Cet article occulte totalement la gestion des déchets nucléaires qui nous laissons en cadeau à nos enfants et ce pour très très longtemps. Je pratique la voile : effectivement, quand il n’y a pas de vent , je démarre mon moteur diesel. Mais quand le vent est là ( et c’est très souvent le cas dans beaucoup de région dans le monde ) c’est quand même une extraordinaire énergie d’une propreté totale ! la solution n’est elle pas dans la diversité des production ? , et, sutout dans les économies d’énergies. jacques georgeault
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J’imagine bien les TGV roulant à l’énergie solaire et éoliennes... Il faut être réaliste et parler à des échelles réalistes. Comment comparer une centrale thermique de 2.8 GW à un parc de 6 éoliennes de 0.012 GW... Ca revient à vouloir s’éclairer qu’avec des bougies et vouloir obtenir la même puissance lumineuse qu’une lampe halogène... irréaliste, illusoire. Nous ne sommes pas dans les mêmes rapports d’échelle. L’éolien c’est du vent, rien que du vent.
On peut aussi parler du président d’EON qui pleure parce qu’il ne sait plus quoi faire de son parc de 7000 éoliennes qui lui pose plus de problème qu’autre chose (voir le rapport d’EON réalisé en 2005).
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En tout cas, ce qui est génial avec l’éolien ce sont les promoteurs qui se sont lancés là dedans, tous des écolos dans l’âme : Total, BP, Shell, Areva, EDF, GDF... et tous les petits promoteurs anciens betonneurs de nos côtes françaises, des déforestateurs des forêts primaires, des petits promoteurs fiscalisés dans les paradis fiscaux, des promoteurs spécialisés dans le recyclage d’argent douteux...
Là où c’est vachement bien fait, et merci aux Verts qui sont lucides, c’est le système du pollueur gagneur !
Démonstration : Prenons un promoteur comme Total.
Total met des éoliennes, l’électricité est acheté au tarif imposé, Total gagne déjà beaucoup d’argent, mais là il conforte ses revenus sur le dos des citoyens français (20 à 40% de rendement annuel). En plus de ça, les installations éoliennes n’émettent pas de CO2, donc un parc éolien est crédité d’un maximum de droit à la pollution. Monsieur Total récupère tout ces bons à polluer pour les injecter dans sa filière polluante et donc économiser encore plus d’argent ! C’est fantastique, et les pigeons c’est nous tous !
Franchement, merci aux Verts complices du lobby des pollueurs. Merci aux Verts d’aider Total et compagnie de s’acheter oups pardon gagner leur tournesol d’or.
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L’éolien offshore, oui pourquoi pas... mais juste un seul et unique exemple qui montre la cupidité et la folie des promoteurs. Il y a en ce moment même un projet de parc éolien offshore dans la manche non loin du détroit du Pas de Calais. A un endroit où le trafic maritime est infernal. Imaginons un seul instant qu’un pétrolier ou un chimiquier se retrouve en danger par panne moteur. Si ces bateaux dérivent sur les parcs éoliens, on imagine la catastrophe ! Il faut savoir qu’actuellement c’est un bras de fer entre les promoteurs, la région, le préfet maritime... ce très cher lobby éolien est prêt à mettre en péril notre environnement. Mais au fait pourquoi vouloir implanter ce parc à cet endroit ? Et bien encore une fois, pour des questions de rentabilité et d’interconnexion au réseau électrique, de plus, à cet endroit, la manche n’est pas très profonde, donc économie de béton et de pieux...
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En poussant un peu votre réflexion et avec un esprit d’ouverture supérieur à celui qui vous a conduit à rédiger ce document, vous trouverez sur le web des contre arguments à tout ce que vous présentez. (Je ne parle pas de vos références nauséabondes au mafiosi dans vos commentaires)
Merci de ne plus utiliser l’image de l’UTC pour propager les idées partiales que vous défendez dans votre article. L’enseignement qui y est prodigué et le personnel qui la compose valent mieux que cela.
Un ancien de l’UTC en faveur d’un mix énergétique viable pensé localement (éolien + solaire + économies d’énergie + toutes les voies encore au stade expérimental)
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Bravo. Bon article. Combien de temps faudra-t-il pour que les français prennent conscience de l’imposture écologique que sont les éoliennes industrielles ? Du coût que cela représente pour un faible rendement qui va de pair avec des nuisances inqualifiables pour les personnes qui habitent auprès de ces machines inutiles. Les hommes politiques qui prennent position contre l’éolien sont rares car ils pensent à leur électorat qui subit encore la fausse image positive des « moulins à vent » ! Encore une fois bravo
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Bel article. Stop à l’éolien industriel ! Oui au nucléaire artisanal ! Pas d’éolienne dans mon jardin, une centrale nucléaire sinon rien ! (au moins ca fait pas de bruit)
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C’est l’occasion de renvoyer vers plusieurs documents qui examinent le scénario « négawatt », en proposent un autre (« négatep ») et les comparent :
http://www.sauvonsleclimat.org/lect_themes.php?num_theme_choisi=1
Bien regarder en particulier les GW disponibles dans chaque scénario si la contribution de l’éolien et du photovoltaïque est affectée par un gros anticyclone d’hiver, la nuit.
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Au fait Cassandre, tu l’as résolu ton « problème » d’adresse IP qui te permets de donner des + et des - autant de fois que tu veux ? ......
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Cette question a déjà été traitée précédemment. A Agoravox de mettre les verrous qu’il faut.
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Merci pour ta franchise sur ce point. Tu m’a mis combien de « moins » et tu t’es attribué combien de « plus » ?
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Pour satisfaire vos angoisses de potache mal noté, schez qu’on ne peut tout de même stigmatiser un commentaire qu’une fois par connexion, et que, n’ayant pas l’ADSL, atteindre un article Agoravox me demande de 2 à 3 mn.
Je n’ai donc pas les moyens de faire occulter un commentaire à moi tout seul - et pourquoi perdrais-je mon temps à dissimuler des commentaires dont la hargne méchante et l’absence de réflexion personnelle ne font guère honneur à leur auteur ?
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Encore un article sur les éoliennes hors sujet !!!
- Pourquoi faut il une énergie d’appoint à l’éolien ?
Parce que le vent est aléatoire et que lorsque sa vitesse devient inférieure ou supérieure à n m/s, il faut remplacer cette énergie produite par une autre.
- Pourquoi est-ce obligatoire ?
Le contrat EDF passé avec l’état et les particuliers, oblige la fourniture en continu avec des caractéristiques stables en tension et en fréquence. Un certain nombre d’appareillage de sécurité contrôle en permanence la valeur U(tension),I(intensité) et F(fréquence). Lorsqu’un champ d’éoliennes s’arrête de produire, l’ensemble du réseau environnant reçoit l’information suivante : Baisse de tension et baisse de fréquence.
- Pourquoi un champ d’éolienne qui s’arrête pose des problèmes ?
Les consommateurs que nous sommes vivent leurs vies...La ménagère ménage, le bricoleur bricole, le travailleur travaille... Ce qui veut dire que l’énergie que nous consommons, vue du réseau, est « fatale » ou en d’autre terme, ce n’est pas parce qu’une éolienne s’arrête, que la ménagère débranche instantanément son fer à repasser. Donc la puissance appelée reste la même mais au niveau du réseau, se répartie différemment sur les producteurs.
- Comment cette énergie est compensée par les producteurs ?
Le principe en est très simple et en même temps très complexe : Dès que le champ éolien ne produit plus, les centrales les plus proches vont voir leur intensité augmenter car l’impédance du réseau chute(c’est instantané).Le champ magnétique dans l’alternateur devient plus intense obligeant son ralentissement (diminution de la fréquence) qui va immédiatement être compensé par la régulation de charge du moteur ou de la turbine d’entrainement, augmentant d’autant la puissance produite jusqu’à ramener la valeur de fréquence à 50 Hz. (par analogie, imaginez vous dans votre voiture à vitesse constante. Vous arrivez au pied d’une cote que vous allez monter. Pour maintenir votre vitesse constante, il faudra appuyer sur l’accélérateur pour envoyer plus de carburant donc plus de puissance moteur, pour compenser le ralentissement du véhicule)
Rien ne se crée, tout se transforme !
- Combien de temps faut-il pour compenser cette perte d’énergie ?
Tout dépend de l’énergie perdue (Nbre d’éoliennes arrêtés) mais en exemple, une centrale nucléaire compense 50 MWe /mn. Une centrale hydraulique est tout juste un peu plus rapide. (Contrairement à l’idée reçue, ce n’est pas instantané. Il existe pour toutes machines tournantes, des courbes de montée en puissances aux delà des quelles, le risque de casse devient important... et le remplacement d’une ligne d’arbre de turbine coute très très cher) Supposons un champ éolien de 12 MWe qui s’arrête, si c’est une centrale nucléaire qui reprends la charge, il lui faudra : 14.4s
- Que se passe-t-il pendant ce temps là ?
2 cas de figure :
* 1) soit la fréquence reste au dessus du seuil de déclenchement des sécurités lignes et dans ce cas, tous nos matériels électroniques vivent très mal cet instant (alim. A découpage des télés, ordi...petit moteur frigo, lave vaisselle, etc. qui sont calculés pour fonctionner sur du 50Hz. Toute la petite électronique telle que mise en veille, afficheur réveil, four...)
* 2) Soit la fréquence passe en dessous des seuils de sécurité, et là, pour ne pas mettre en péril le réseau, ouverture des disjoncteurs de couplages abonnés au poste EDF. C’est le black out !!
- Pourquoi il y à peu de coupure actuellement dans l’Aude, ou l’Hérault (mais il y en à quand même) ?
Tous simplement parce que le nombre d’éoliennes et donc leur puissance, est inférieure à la marge de sécurité du réseau. C’est à dire, à la capacité qu’a le réseau à supporter cette baisse de fréquence. Autrement dit le rapport entre les producteurs stable (hydraulique, nucléaires et thermique) et producteur éolien, est tel qu’actuellement, si on arrête toute les éoliennes de cette région, on ne sera pas en dessous du seuil de déclenchement mais pour une configuration du réseau normale.
- Mais alors c’est quoi cette énergie de substitution qui pollue ?
EDF via RTE à dépensé beaucoup d’argent pour faire en sorte d’alimenter correctement tous les abonnés. Il existe un programme d’optimisation qui permet un prévisionnel sur un temps X et donc comme la France est en excédent d’énergie en heure creuse, cette énergie est revendue à nos voisin Européens puisque leurs centrales à charbon ont un coût de revient au KWh supérieur à notre KWh nucléaire. En plus, cela va dans le bon sens car du coup, il pollue moins. Donc, ce programme permet de prévoir l’énergie dont on besoin les français et de savoir combien on prévoit d’en vendre à l’étranger. Cela veut dire aussi qu’en cas de perte de l’énergie éolienne, le transit des charges (changement de producteurs pour telle ou telle zone géographique) peut perturber gravement l’ensemble du réseau. Pour compenser l’énergie éolienne perdue,et les coupures qui en résulteraient, EDF doit donc faire comme si une partie de l’éolien pouvait être inexistant et donc continuer à construire des unités de production thermiques (ou nucléaire avec l’EPR) au fur et à mesure ou les besoins des français augmentent.
- Conclusion ?
Les éoliennes doivent être construites jusqu’à concurrence de la puissance admissible par le réseau.
Au delà cela devient du business qui à comme effet direct de diminuer les durées de vie de nos matériels hifi, ordi ou autres, ou alors, il va falloir apprendre à vivre avec de nombreuses coupures d’électricité. Il ne faut pas oublier qu’actuellement, plus de 250 projet sont en cours de traitement dans l’Hérault...
C’est de la folie ! Comme si les promoteurs éoliens avaient oubliés l’essentiel : L’énergie éolienne doit être consommée sur place puisque les concepteurs veulent travailler en 20KV(car cela coute moins cher à construire). Ont-ils oublié la formule de calcul de la résistance de ligne ???
Enfin, il ne faut pas oublier que c’est nous qui payons et tant qu’il subsistera des solutions intelligentes pour eviter cette gabgie, on devra les utiliser.
Pour commencer :
1) Il faut économiser l’energie par tous les moyens qui sont à notre disposition et il y en a.
2) Il faut que tous ce qui concerne la production d’électricité reste, ou redevienne EDF en maitrise d’oeuvre. (y compris et surtout pour le nucléaire)
3) Il faut, quand cela est possible, rendre au maximum chaque foyers autonomes (petit éolien, photovoltaïque ou autre)
Je conseille à tous de lire le rapport sur la sécurité émis par RTE ainsi que le rapport du bilan prévisionnel 2006-2015
http://www.rte-france.com/htm/fr/mediatheque/vie_publi_annu_prev_2005.jsp
http://www.rte-france.com/htm/fr/mediatheque/telecharge/bilan_surete_2005_externe.pdf
http://www.powermanagementdesignline.com/news/191901915
Espérons que le bon sens reprenne rapidement le dessus.
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Cela dit l’éolien reste qu’une histoire de fric, on ne met pas de parcs éoliens en France ou à l’étranger pour l’écologie ou la sauvegarde de la planète. Mais uniquement parce que c’est à l’heure actuelle le placement financier le plus rentable, rentable parce que lourdement subventionné.
Le francais qui veut installer une petite installation en autoconsommation doit faire des tats de dossiers pour espérer une réduction d’impôt... chercher l’erreur.
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Merci pour ce commentaire qui explique vraiment très bien le problème générale du transport et de la production d’électricité.
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Merci pour ce commantaire précis. Néanmoins, je me permet quelques remarques :
"Conclusion ? Les éoliennes doivent être construites jusqu’à concurrence de la puissance admissible par le réseau."
Les parcs éoliens posent un problème de réglage de fréquence et de tension. Mais la RTE estime à 20 % la part maximale de production d’énergie éolienne. Or en 2006, l’éolien ne représente que 0,4 % de la production totale en France ! Il y a encore de la marge !
« Je conseille à tous de lire le rapport sur la sécurité émis par RTE ainsi que le rapport du bilan prévisionnel 2006-2015 ». http://www.rte-france.com/htm/fr/mediatheque/telecharge/bilan_complet_2005.pdf
Très intéressant. Avez-vous lu l’annexe 1 sur la production éolienne et les capacités d’absortion des fluctuations par le réseau ?
Je cite : « Au niveau francais, le parc éolien pourrait atteindre jusqu’à 10 GW (actuellement 1,3 GW) sans majorer sensiblement les moyens mis en oeuvre pour garantir la sureté du système. »
Pourquoi dites-vous le contraire dans votre commentaire ?
« 2) Il faut que tous ce qui concerne la production d’électricité reste, ou redevienne EDF en maitrise d’oeuvre. (y compris et surtout pour le nucléaire) »
Tout à fait d’accord. Mais pourquoi EDF ne s’implique pas plus dans la production d’énergie par des sources renouvelables ?
Face à la complexité, le bon sens défaille.
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nos dirigeants nous mentent,
leurs choix sont prioritairement orientés au profit des castes historiques qui pompent et escroquent l’argent public de ce pays
nos impots ne servent pas le progrès commun mais la situation de rente de certaines fortunes menacees par la nouveaute
ailleurs, ca bouge, ca invente, ca experimente, ca cree et ca va vite, tres vite
encore faut-il regarder et s’informer autrement que par les canaux officiels destinés a endormir et asservir, tant que cela sera permis...
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Après s’être laissés débordés par la démocratie directe surgie du Net, les puissants engagent à présent des moyens aussi colossaux que discrets, pour contrer la vague subversive et factieuse qui sciera leur branche, en polluant l’hydre de l’intérieur , en y semant des contre-vérités virales pour étouffer, dénigrer, brouiller, couper les têtes qui dépassent et repoussent les unes après les autres, et prendre in fine le contrôle du réseau restant.
Le seuil est critique : ou les internautes sont devenus plus clairvoyants et insensibles aux techniques de propagande les plus insidieuses, et c’est gagné jusqu’au prochain round totalitaire, ou les machines à faire des veaux écrètent la frange dissidente par le haut, et alors c’est la victoire des veaux à jamais par la spirale de la médiocrité par le bas.
Ce combat est un combat planétaire : l’avantage des puissants, c’est qu’ils sont encore puissants mais surtout solidaires et désormais très conscients de cet enjeu, au contraire d’une masse mondialisée qui a peine à se regrouper et s’identifier autour de valeurs et d’aspirations universelles.
Gageons qu’il restera toujours des pirates off-shore ou indoor, comme le vent de la liberté ne cessera jamais de souffler au loin :
http://www.futura-sciences.com/news-vers-parc-eolien-puissance-record_10405.php
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@truk
Oui comme en Allemagne, on peut même en mettre le double pourquoi pas... surtout si une c’est une filiale d’EDF qui les installes. En fait, EDF est très impliqué dans les énergies renouvelables puisque une des plus grosses sociétés françaises de construction de parcs éoliens est à 50% EDF.
Dans le document que vous avez lu, il faut absolument dissocier les heures de pointes des heures creuses.
RTE écrit ceci : (page 5 bilan sécurité 2005)
« Marge d’exploitation et règles de sécurité Concernant la maitrise des marges d’exploitation, les règles de sureté prescrivent :
- une marge minimale mobilisable en moins de quinze minute supérieure à 1500 MW ; elle est dimensionnée pour permettre de compenser à tout instant la perte du plus gros groupe couplé ; ..... Les cas ou ces condition ne sont pas remplies donnent lieu à émission d’un ordre S dit « situation critique »Ce qui veut dire :
Si un ensemble d’éoliennes pour une puissance supérieure à la marge mobilisable s’arrête de produire, on passe en situation critique.
Hors en période de pointe et particulièrement par grand froid, (consommation max. aux heures de pointes du soir), si ce problème survenait, il n’y aurait pas d’autre choix que de passer en délestage.
Voir page 5 bilan sécurité 2007 : marge d’exploitation dans lequel on nous explique que l’accroissement des alarmes pour marge de sécurité insuffisante est passé à 87% pour 2005
Il se trouve que RTE à bien compris le risque car dans le document : Bilan prévisionnel 2006 2015 Page 17, il est écrit ceci :
5.3.4 Aléa éolien
Des études prospectives détaillées ont été lancées Pour caractériser l’aléa éolien en France (voir annexe 2). Compte tenu de l’imprécision des éléments disponibles pour l’heure, tant en ce qui concerne les données que les modélisations, une représentation encore très simplifiée de la production éolienne a dû être retenue dans les simulations.
Cinquante-cinq chroniques de production éolienne ont été construites(11), respectant une moyenne annuelle de 26 % de la puissance installée, une légère modulation saisonnière entre hiver et été, et une dispersion caractérisée par un écart type de l’ordre de 15 % de la puissance installée.
Par ailleurs, une corrélation entre les vitesses de vent et les températures a été prise en compte pour associer les chroniques d’aléas correspondantes. Il s’agit, en particulier, de traduire les conséquences de conditions anticycloniques hivernales, propices aux températures très basses mais peu favorables aux grands vents.
Il résulte de cette construction que, lors des grands froids susceptibles de faire apparaître des situations de défaillance, la puissance fournie par l’éolien dans les simulations est d’environ 15 % de la puissance installée.
Ces modélisations, qui amènent à considérer l’existence d’une puissance minimale moyenne de l’ordre de 15 % de la puissance installée pour le parc éolien, sont provisoires. Les études en cours(12) permettront, à la fin 2003 ou en 2004, d’évaluer d’une façon statistiquement mieux fondée un niveau de puissance qui pourrait être garanti avec une bonne probabilité.
Mon Commentaire sur ce texte !
IL faut bien comprendre le contexte : on subventionne un système de production d’énergie sans même, s’être inquiété des conséquences. On en est à environ 1500MWe installés donc 1,5 milliard d’Euros qui seront intégralement payés par l’ensemble des Français.
- Si on regarde dans le document programmation pluriannuelle des investissements de production électrique 2005 - 2015
http://www.industrie.gouv.fr/energie/electric/textes/se_ppi.htm
On s’aperçoit page 39 sur le graphique, que les éoliennes sont exclues des périodes de pointes confirmant les doutes de RTE sur leurs fiabilités.
On retrouve donc cette énergie en base, c’est à dire intégrée à l’énergie stable en complément du nucléaire. Autrement dit en heure creuse : on est excédentaire en production et on rajoute les éoliennes avec tout les problèmes décrit dans les différents rapports énoncés plus haut, en heure de pointe là ou on a besoin de cette énergie RTE n’accepte d’en mettre que 15% officiellement mais réellement 0%.
Ce qui veut dire ceci :
En aucun cas l’énergie éolienne ne peut se substituer à l’énergie thermique (centrales à flamme) puisque celles ci (centrales thermiques) permettent, par leurs aptitudes de fonctionnement, de s’aligner de façon fiable sur les variations de consommation en heure de pointe... Hors on nous rabâche à longueur de journée que l’on doit polluer moins...
Sans polémiquer, faite la relation avec le protocole Kyoto et comprenne qui pourra !
Dernière remarque : Si seulement 15% du parc venté est considérer comme fiable par RTE
Si 1 MWe éolien = 1 million d’€ Pour obtenir l’équivalent d’une centrale thermique de 200MWe
Cela coute ((200MWe x 1 m€) /15) x 100 = 1 333 millions € Et cela représente 1333 MWe à installer soit 667 éoliennes de 2 MWe
Pour remplacer un EPR de 1600MWe Il faut installer 10666 MWe en éolien etc...
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Les reproches les plus courants fait aux éoliennes, sont liés à leur taille, leur coût d’entretien, le gachis visuel qu’elles impliquent dans un paysage. HORS, il existe d’autres type d’éoliennes, bien plus petites, tout aussi rentables si ce n’est plus, d’un entretien quasi nul, pour preuve, elles sont implantées en Artique et dans certains déserts, il s’agit des éoliennes à turbine verticale. Elles existent dans les pays nordiques, ou elles supplantent désormais les énormes moulins à vent qui envahissent nos crêtes. Pourquoi ce black out en France ? jamais un mot dans la presse, tout pour les éoliennes à pales. CHERCHEZ SUR LE NET, ’eoliennes à turbine’. FAITES LE SAVOIR, IL EN EXISTE D’AUTRES BIEN PLUS RENTABLES ET BIEN MOINS NOCIVES. FAITES LE SAVOIR...
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Article simpliste et mal informé, Agorvox serait-il devenu le refuge de tous les populismes qui prétentendent aller contre l’omerta officielle (on vous cache tout, on vous trompe, on vous spolie, on connait le discours !) pour ceux qui lisent la langue de Shakespear tous les arguments sont abordés avec infiniment plus de détail dans cet article de Wikipedia, lire aussi les liens pour une connaissance détaillée du problème : http://en.wikipedia.org/wiki/Wind_power
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@ G.Jacquin
« En fait, EDF est très impliqué dans les énergies renouvelables puisque une des plus grosses sociétés françaises de construction de parcs éoliens est à 50% EDF »
J’imagine que vous parlez d’EDF énergies nouvelles, grand acteur historique des EnR en France depuis ... 2004 !! EDF s’est contenté de racheter une société (SIIF).
Quant à votre interprétation sur le problème que pose l’éolien au raccordement réseau, elle est erronée, voire simpliste. Je vous renvoie encore une fois à l’annexe 1 du Bilan prévisionnel - édition 2005 (RTE)http://www.rte-france.com/htm/fr/mediatheque/telecharge/bilan_complet_2005.pdf Je ne cite que les titres de cette annexe :
"AI.I Caractérisation de la production Une production plus importante l’hiver que l’été en cohérence avec la demande d’électricité Une production intermittente qui bénéficie du foisonnement à l’echelle nationale. AI.2 Insertion dans le système électrique La production éolienne contribue à l’équilibre offre-demande"
« On en est à environ 1500MWe installés donc 1,5 milliard d’Euros qui seront intégralement payés par l’ensemble des Français. » Démagogie pure. Je ne rentrerais pas dans le débat de ce que nous coûte l’éolien et de ce que coûte le nucléaire à nous et aux générations futures.
« Hors on nous rabâche à longueur de journée que l’on doit polluer moins... »
sic...
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@truc
Difficile pour EDF de dire que l’éolien pose des gros problèmes dans la mesure où il est acteur prépondérant.
Concernant les rapports de RTE ne comptez pas dessus pour que soit écrit noir sur blanc ou se trouve les problèmes. A vous de les lires et de les analyser. Ce n’est pas simple, mais faites vous aider.
Par contre, c’est surprenant que vous mélangiez été / hiver et heures de pointes/ heures creuses.
EN HEURE CREUSE :
- la France est très excédentaire en production. Donc on vend de l’énergie.
- Les centrales thermiques (à flammes) sont mises en fonctionnement mini.
- les centrales hydro sont arrêtées
- Le nucléaire peut éventuellement baisser sa production
- Les éoliennes produisent, s’il y a du vent, et dans ce cas cette énergie part à l’export.(entre en compte les données économiques : cout du kWh nucléaire / cout du kWh éolien. Il faut bien comprendre que ce n’est pas parce qu’on voit une éolienne tournée qu’elle est couplée au réseau...).Donc tout va pour le mieux sauf que les éoliennes n’ont pas été construites pour fournir de l’énergie à l’export ! en tout cas pas dans l’esprit de Y. Cochet, auteur du décret, mais plutôt pour diminuer la pollution des centrales à flammes.
HEURES DE POINTES
- En heure de pointe, on est en limite de production. Éventuellement, on achète de l’énergie.
- Les centrales à flamme et les centrale hydro tournent pour équilibrer l’offre à la demande. Elles sont souvent proches de leur maximum.
- Les éoliennes sont exclues de cette régulation pour cause de fiabilité.Donc on pollue plein pot par les centrales à flamme, on paye plein pot pour des éoliennes qui sont incapables de rendre le service pour lesquelles elles on été construites. Et bien sur, c’est moi qui fais de la démagogie.
Concernant le foisonnement sur les 3 principaux gisements venteux de France, Relisez bien la partie qui parle des transits de charge...
Comprenez qu’une éolienne qui tourne à Perpignan ne peut pas alimenter Lille, ni paris, ni Clermont Ferrant ni même Narbonne. Je ne vais pas vous expliquer ce que vaux la chute de tension en ligne en 20KV. Cette énergie est obligatoirement consommée sur place. Si on perd cette source, ce sont les centrales avoisinantes qui compensent et c’est à ce moment que l’abonné subit les éventuels problèmes de transits de charge.
Plus il y aura d’éoliennes cumulées sur un site qui subit un même type de vent et plus les problèmes risqueront d’être conséquent. Le foisonnement ne reglera rien du tout. C’est du bon sens !
Aujourd’hui, la fiabilité d’alimentation par EDF est exceptionnellement bonne. Si les politiques continue à jouer les apprentis sorciers, Cette alimentation va se dégrader et nous tous en subiront tous, les conséquences.
Dans ce pays, il manque une information claire réalisée par des gens compétents. On peut espérer que les journalistes s’y mettent réellement. Apres tout qu’ils fassent leur travail d’investigation.
Il faut également souhaiter que sur ces forums, de plus en plus de scientifiques ou techniciens maitrisant parfaitement les sujets, s’expriment remettant le débat dans les bons rails.
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·« Il faut bien comprendre que ce n’est pas parce qu’on voit une éolienne tournée qu’elle est couplée au réseau...). »
FAUX :
Une éolienne ne tourne pas s’il y a une coupure du réseau : elle n’a plus de charge, le couple résistant est alors nul et elle s’emballe. Des dispositifs de sécurité permettent de la freiner pour éviter cette survitesse.
·« Comprenez qu’une éolienne qui tourne à Perpignan ne peut pas alimenter Lille, ni paris, ni Clermont Ferrant ni même Narbonne. Je ne vais pas vous expliquer ce que vaux la chute de tension en ligne en 20KV. Cette énergie est obligatoirement consommée sur place. »
FAUX :
Il existe des appareils électriques, appelés des transformateurs, qui permettent d’élever la tension fournie par une éolienne et de transporter l’énergie électrique.
Le travail du RTE (Réseau de Transport de l’Electricité) est de faire en sorte qu’à tout moment, la production soit égale à la consommation : il y a donc certains moyens de production qui fonctionnent « en base » et d’autres qui sont démarrés ponctuellement pour les pointes (saisonnières et quotidiennes).
On est donc en phase sur un point : l’énergie éolienne ne peut pas servir combler les pointes et pour cause : une éolienne ne se démarre pas à la demande !
Base : nucléaire, hydraulique au fil de l’eau et éolien (énergie « fatale » : si on ne la consomme pas, on la perd) Pour les pointes : hydraulique (barrage), thermique à flammes (charbon, gaz/biogaz ou pétrole ), turbines à gaz
L’éolien peut donc venir en base et remplacer (une partie) du nucléaire.
Le but étant de mettre en place un mix énergétique composé d’énergies propres et durables. Je suis sûr que la décentralisation des moyens de production, sa diversité et son foisonnement règleront beaucoup de problèmes dus aux pointes.
Certaines énergies renouvelables sont complémentaires dans l’année et dans la journée : éolien l’hiver et la nuit, photovoltaïque l’été et le jour.
La prévision météo va jouer un rôle très important dans la prévision du productible (elle joue déjà un rôle majeur dans la prévision de la consommation).
Le phénomène des pointes est un problème particulièrement accentué en France. En effet notre cher pays produisant à profusion des kWh nucléaires « pas chers », nous avons pris l’habitude de nous équiper de convecteurs électriques que nous allumons tous les soirs d’hiver à 19 h (en gros).
Le plus important est donc d’interdire ce mode de chauffage idiot (il est interdit dans certains pays) et mieux isoler nos habitations (je résume). Nous pourrons alors promouvoir les énergies renouvelables, la seule solution durable à ce jour.
Pour finir, la comparaison économique ne doit pas occulter les « externalités » des différentes filières : impact sur l’environnement, sécurité d’approvisionnement, indépendance énergétique, balance commerciale...
Mais surtout, produire de l’électricité avec des sources d’énergie fossile sera moins cher pendant encore quelques années (décennies), mais jusqu’à quand ?
Si on raisonne uniquement en terme d’argent, alors brûlons tout le pétrole, le gaz, le charbon et l’uranium, et on verra après.
Mais j’ai des enfants, moi...
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Extraordianaire.Un lecteur qui connais visiblement son sujet fait une intervention clair et constructive et le voilà sanctionné par un vote negatif.
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Cet article, pour une une fois synthétique, reprend les vieux poncifs habituellement avancés par « vent de colère » association militante et hayatolesque et n’apporte donc rien de nouveau.
l’analyse faite par le rédacteur va du discutable (qu’il argumente)au ridicule (qu’il serait bien en peine de démontrer).
sur le discutable, l’approche financière. Il est vrai que c’est avec un cynisme froid et trés professionnel que les investisseurs institutionnels se sont penchés sur la question. résultat : avec les deniers publics, on peut faire du profit à moyen terme... rien de nouveau, et je soupçonne les promoteurs de la Loi et des différents aménagements fiscaux de l’avoir orchestré... En définitive,si l’objectif final est de faire de l’énergie propre, pourquoi pas ? c’est pour faire du profit que des gens ont polluée la planète, alors pourquoi ne pas inciter à faire du profit en faisant le contraire ?
Sur le ridicule : le rédacteur nous assène des « évidences » peu ou mal analysées. à dessein ?
exemple, la coproduction co2de l’allemagne et du danemark. Ces deux pays se sont précipités vers l’éolien pour substituer au nucléaire. Bien ! problème, quand il n’y a pas de vent, et comme on ne stocke pas les kw.h, on est « obligé » de polluer en réactivant les vieilles centrales thermiques à charbon, à gaz ou à pétrole... la belle démonstration que voilà ! si on avait écouté ce type de raisonnement au 15eme siècle, on aurait probablement jamais été en amérique parce que les bateaux à voile aussi connaissent des pannes de vents.
Sérieusement, Le Danemark et l’Allemagne se sont lancès dans un vaste programme de génération alternative dont le volet éolien, le plus rapide à mettre en oeuvre est déjà opérationnel. reste : les nouvelles générations de centrales thermiques « propres », les marées motrices ou centrales à houle, la modernisation et l’amélioration des centrales hydrolélectriques, etc... c’est un programme long, mais aussi la péréquation entre les productions nucléaires, prédictives et éoliennes, non prédictives qui peuvent apporter une solution non émétrice de gaz à effet de serre.
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Finalement, je trouve qu’Agoravox n’est qu’un forum merdique de plus, où des m’as-tu-vu viennent se montrer en écrivant n’importe quoi sans tenir aucun compte des interventions précédentes.
Pour les parisiens qui peuvent aller au colloque de Revelli : merci de proposer un système de validation des articles et de contrôle des commentaires, sinon tout ça va partir en quenouille. Dans une version payante peut-être, parce que c’est du boulot.
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@Cassandre
Il est bon et sain que tous les avis puissent s’exprimer, fussent-ils « merdiques » (selon « votre » point de vue).
Sur quel critère établi par qui, juger de la qualité d’un commentaire ? A moins que ne soyez partisan de la pensée unique, qui serait bien sûr la vôtre !
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Pour chaque MW éolien il faut non loin, un MW thermique à flamme. Avec un taux de charge de (moins de) 25%, pour chaque MWh éolien il faut trois MWh thermiques. Ceci est parfaitement confirmé par la PPI (Programmation pluriannuelle des investissements) qui prévoie plus de 3000 MW thermiques. Comme nous exportons en moyenne 15% de notre production cela démontre que le thermique sert uniquement à réguler l’éolien industriel qui est donc générateur de gaz à effet de serre. L’escroquerie écologique est doublée par un racket financier de la collectivité française. Détails sur www.eoliennes-refus.fr
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·« Il faut bien comprendre que ce n’est pas parce qu’on voit une éolienne tournée qu’elle est couplée au réseau...). »
FAUX :
Une éolienne ne tourne pas s’il y a une coupure du réseau : elle n’a plus de charge, le couple résistant est alors nul et elle s’emballe. Des dispositifs de sécurité permettent de la freiner pour éviter cette survitesse.
·« Comprenez qu’une éolienne qui tourne à Perpignan ne peut pas alimenter Lille, ni paris, ni Clermont Ferrant ni même Narbonne. Je ne vais pas vous expliquer ce que vaux la chute de tension en ligne en 20KV. Cette énergie est obligatoirement consommée sur place. »
FAUX :
Il existe des appareils électriques, appelés des transformateurs, qui permettent d’élever la tension fournie par une éolienne et de transporter l’énergie électrique.
Le travail du RTE (Réseau de Transport de l’Electricité) est de faire en sorte qu’à tout moment, la production soit égale à la consommation : il y a donc certains moyens de production qui fonctionnent « en base » et d’autres qui sont démarrés ponctuellement pour les pointes (saisonnières et quotidiennes).
On est donc en phase sur un point : l’énergie éolienne ne peut pas servir combler les pointes et pour cause : une éolienne ne se démarre pas à la demande !
Base : nucléaire, hydraulique au fil de l’eau et éolien (énergie « fatale » : si on ne la consomme pas, on la perd) Pour les pointes : hydraulique (barrage), thermique à flammes (charbon, gaz/biogaz ou pétrole ), turbines à gaz
L’éolien peut donc venir en base et remplacer (une partie) du nucléaire.
Le but étant de mettre en place un mix énergétique composé d’énergies propres et durables. Je suis sûr que la décentralisation des moyens de production, sa diversité et son foisonnement règleront beaucoup de problèmes dus aux pointes.
Certaines énergies renouvelables sont complémentaires dans l’année et dans la journée : éolien l’hiver et la nuit, photovoltaïque l’été et le jour.
La prévision météo va jouer un rôle très important dans la prévision du productible (elle joue déjà un rôle majeur dans la prévision de la consommation).
Le phénomène des pointes est un problème particulièrement accentué en France. En effet notre cher pays produisant à profusion des kWh nucléaires « pas chers », nous avons pris l’habitude de nous équiper de convecteurs électriques que nous allumons tous les soirs d’hiver à 19 h (en gros).
Le plus important est donc d’interdire ce mode de chauffage idiot (il est interdit dans certains pays) et mieux isoler nos habitations (je résume). Nous pourrons alors promouvoir les énergies renouvelables, la seule solution durable à ce jour.
Pour finir, la comparaison économique ne doit pas occulter les « externalités » des différentes filières : impact sur l’environnement, sécurité d’approvisionnement, indépendance énergétique, balance commerciale...
Mais surtout, produire de l’électricité avec des sources d’énergie fossile sera moins cher pendant encore quelques années (décennies), mais jusqu’à quand ? Si on raisonne uniquement en terme d’argent, alors brûlons tout le pétrole, le gaz, le charbon et l’uranium, et on verra après.
Mais j’ai des enfants, moi...
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@Truk
Je vois que les points importants de divergences diminuent et j’en suis content.
Manifestement, vous avez lu les documents RTE et commencez à comprendre (je reconnais que ce n’est pas simple).
Concernant les éoliennes non couplées qui tournent :
La régulation continue à fonctionner pour éviter l’emballement. Ce qui évite (pour les éoliennes de 2 MW et plus) d’utiliser le lanceur pour le redémarrage.
Concernant les transfos pour transporter l’énergie :
Il est évident que plus la tension sur les lignes est élevée et plus l’intensité est faible. La relation entre la résistivité de ligne et l’intensité génère la chute de tension en ligne... c’est clair !
C’est tout le problème, les petits champs éoliens son en 20KV pour des raisons de rentabilité.
Ce n’est pas du tout le même projet lorsque les alimentations passent en 63 KV ou plus. Il ne faut pas oublier le contexte, presque n’importe qui peu être producteur d’énergie. Et on voit des sociétés ayant un tout petit capital, dont d’ailleurs, ont n’arrive pas à savoir qui sont les actionnaires (personnes morales) et de toutes façon totalement incompétente pour traiter de ce sujet (c’est souvent le constructeur d’éoliennes associé à EDF, qui font les études, les promoteurs éoliens ne remplissant que les documents administratifs). Donc ces petites sociétés ne peuvent concevoir des champs de plusieurs dizaines d’éoliennes connectées sur un réseau 63KV ou plus.
Il reste à déterminer quel est le seuil de rentabilité pour passer de 20KV à plus. Mais dans ce cas survient un autre problème que j’ai soulevé, à savoir : plus la puissance d’un champ éolien est importante et plus les arrêts et redémarrage poseront de problèmes sur les lignes.
Donc je confirme ce que j’ai écrit : les éoliennes ne peuvent produire qu’une énergie consommée sur place (un ingé. de EDF à affirmé qu’un électron fourni par un alternateur ne devait pas parcourir plus de 200Km, ce qui inclus les niveaux de tension en 400KV).
Je confirme, évidemment, que les éoliennes produisent en base (et merci d’avoir expliqué ce qu’est la production de base). Mais est-ce utile ? à quel prix puisque on est excédentaire (grâce ou à cause du nucléaire). Je suis de ceux qui pense qu’il serait bien plus avantageux pour tout le monde si l’argent des éoliennes servait à la recherche et en particulier comment faire pour éliminer les déchets du nucléaire ! et ne dite pas que c’est de la démagogie.
Pour terminer, et là encore je vous rejoins lorsque vous parlez du chauffage électrique.
Comme je l’ai écrit, il est important pour tous les français mais pas seulement, de faire des économies d’énergie. Le remplacement des convecteurs électriques en fait partie au même titre que le renforcement de l’isolation thermique des bâtiments, ou l’utilisation systématique de centrale double flux en remplacement des VMC, tout comme le remplacement des vieux vitrages et la liste est très longue... Aujourd’hui, des aides importantes sont données pour construire des petites unités de productions autonomes (photovoltaïque, petit éolien, solaire thermique). Il est indispensable de communiquer d’avantage sur ce sujet qui soulage vraiment la production d’EDF.
Prenez comme exemple un chauffe eau solaire, pour un foyer de 4 personnes c’est une consommation moyenne de 4000 kWh/an. Le solaire compense en moyenne 3000kWh (75%) multipliez par 2 millions de foyers = économie /an= 6 TWh. C’est l’équivalent de la production d’une tranche de 700MW sur 1 an. Pourtant il n’y a rien de spectaculaire à ce qu’en France, 2 millions de foyer soit équipé d’un chauffe eau solaire...
L’objectif d’une telle action est de baisser la consommation, ce qui revient à éviter de construire de nouvelle unité de production, qui pour des raisons de rentabilité seraient au charbon. En effet il ne faut pas oublier que EDF va être mis en concurrence (malheureusement) ce qui veut dire que EDF va produire « bon marché » pour rester compétitif. Ce problème est énorme puisqu’il met dos à dos le nucléaire et le charbon... c’est un autre sujet !
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On peut citer l’excellent dossier de Science et Vie du mois de mars. Sur le bras de fer entre le charbon et le nucléaire... avec en toile de fond, le réchauffement climatique.
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Il va falloir beaucoup, beaucoup de travail pour eliminer l’intox de « 1 eolienne = 1 centrale thermique ».
A titre de rappel, nous avons en France plusieurs GW de puissance de pompage-turbinage qui nous servent a repondre a la demande de pointe en turbinant et a stocker le surplus nucleaire en pompant. La plus grosse installation francaise est elle de Grand-maison pres de Grenoble qui fait 1800 MW en turbinage et peut stocker 1200 MW (par heure) en pompage. Il y a la de quoi voire venir quant a risquer d’etre submerge par une production eolienne subitement importante.
Plus d’info la :
http://www.industrie.gouv.fr/energie/electric/pdf/rap-hydraulique-2006.pdf
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Bonjour,
1) Plusieurs GWe de turbinage ???? il me semble avoir lu ceci :
L’hydraulique représente 25GWe installé produisant 70 TWh/an soit seulement 30% de la capacité installée ; (25GWe x 8800 = environ 220 TWh/an)
Dont le STEP représente 3 TWh/an soit 340 MWe installés
2) On est bien d’accord que le turbinage est la solution idéale à la seule condition qu’il soit intelligemment réparti sur le territoire.
Mais dans ce cas, à quoi servent les éoliennes ??? Une bonne fois pour toute, l’éolien est très cher. Lorsque nous auront aucune autre solution de remplacement, alors dans ce cas oui, il sera temps de ce poser la question.
3) L’idée reçue qu’il faille systématiquement avoir la puissance éolienne installée reconduite en thermique est évidement fausse...
Par contre la réalité est : A chaque fois qu’une éolienne s’arrête de produire, il faut substituer l’énergie qu’elle produisait par celle, issue d’une autre centrale...
Cela peut-être :
- D’autres éoliennes
- Le nucléaire,
- le thermique
- l’hydraulique
La seule différence entre toutes ces sources est le temps que mettra l’énergie de substitution à remplacer l’énergie de l’éolienne en n’oubliant pas que si cela met trop longtemps, on ouvre les couplages par sécurité.
4) Autre idée reçue (pendant qu’on y est) contrairement à ce qu’on veut nous faire croire, en France, il reste de nombreux endroit ou on peut stocker de l’eau.
La capacité hydraulique peut augmenter, donc le STEP, pompage/turbinage est possible pour aider au passage des heures de pointe sans faire appel au thermique (en tout cas en le diminuant).
Par contre il est évident que cela reste dans les mains des politiques puisque dans le cas de construction d’un lac, de nombreux habitants devraient être expropriés...
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M’enfin, c’est pas suffisemment clair ? Ca sert a quoi d’indiquer des liens s’ils ne sont pas lus ?
Puissance de turbinage issue du pompage : 4300 MW soit 4.3 GW il me semble.
Les STEP ne sont pas des centrale de production d’energie mais de stockage (voire de stockage et production comme Grand-maison)
Sur le reste, on est d’accord : je connais meme une STEP toute faite a l’arret car trop peu rentable (les causes sont diverses).
Quant au cout reel de l’eolien, attendons quelques annees que le marche soit stabilise pour en deduire quoi que ce soit.
Voici plusieurs moyens de stocker l’energie en imaginant un parc eolien plethorique (40 GW de puissance) qui produirait plus que la consommation nationale a un moment donne :
- ne pas turbiner les barrages a reservoir.
- pomper en STEP.
- arreter les centrales thermiques a biomasse et biogaz.
- stocker l’energie en comprimant de l’air (on envisage bien de stocker du CO2 dans des mine desaffectees alors pourquoi ne pas utiliser plutot ces mines pour stocker de l’energie par air comprime ?).Et bien entendu, faire fonctionner tout ce parc (a construire) en complement de l’eolien quand sa production est insuffisante.
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Désolé mais je crois que vous n’avez pas bien compris ce que vous avez lu...
Encore une fois, je reconnais que ce document est mal fait mais quand même, vous auriez pu vous forcer :
Le STEP c’est quoi ?
Page 28 du document, il est écrit :
« Les stations de transfert d’énergie par pompage (STEP) sont des ouvrages hydrauliques particuliers : des systèmes de pompe permettent de remonter l’eau d’un bassin inférieur à un bassin supérieur à certains moments de la journée ou de la semaine, pour les turbiner à un autre moment. Le rendement énergétique associé est d’environ 75 %. Economiquement, l’eau est pompée lorsque l’électricité utilisée a la moins grande valeur économique (quand la demande électrique est faible) et le turbinage est réalisé lors des pointes de consommation. »
Page 9 du document, il est écrit :
« En effet, alors que les installations de fil de l’eau fonctionnent en base et produisent de l’ordre de 37 TWh, les éclusées, les usines de lac et les STEP produisent environ 33 TWh modulables5. Ces installations permettent donc de passer la pointe de la consommation et de répondre aux besoins d’ajustement. Hormis ces installations, seules les turbines à combustion ont des temps de démarrage comparables, mais elles sont émettrices de gaz à effet de serre et sont alimentées par des combustibles fossiles importés. »
« La contribution des STEP due au pompage de l’eau est d’environ 3 TWh qui ne sont pas comptés comme des énergies renouvelables. La production totale hydroélectrique (70 TWh) ne comporte donc formellement que 67 TWh d’origine renouvelable. »
Page 10 du document, il est écrit :
« On a vu plus haut que la production hydroélectrique moyenne se situait en France autour de 70 TWh/an, dont 37 TWh au fil de l’eau (base), 30 TWh modulables (pointe) et 3 TWh provenant des STEP. »
Mes commentaires concernant le STEP :
- 1) Les 3 TWh (production réelle au moment de l’établissement de ce document) semblent être la réalité des chiffres. Par contre je reconnait que mon chiffre de 340MWe est le résultat d’un calcul rapide donnant une valeur de puissance installée pour un fonctionnement annuel 24/24 et bien sur, pas représentatif de la réalité car le STEP ne fonctionne que très ponctuellement. Ce qui veut dire beaucoup de puissance électrique installée pour peu de production annuelle.
- 2) Le document cité est très incompréhensible pour les chiffres donnés des puissances réellement installées (STEP) et encore plus vague pour le potentiel avéré.
Bien sur, je ne commente pas la partie économique du document qui laisse à penser que le STEP n’est pas rentable par rapport aux TAC (centrales flamme). Il serait souhaitable d’avoir un comparatif financier entre le STEP et les éoliennes. En n’oubliant pas que la priorité reste quand même, la limitation du CO².
g.jacquin
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Article intéressant quoique trop verbeux à mon gout !
Les seuls problèmes avec l’éolien (les histoires de santé et de paysage, c’est du pipeau intégral),à mon avis, sont effectivement le faible taux d’activité, l’imprévisibilité, et donc le besoin d’un autre fournisseur qui lui pollue (il n’y a pas partout des barrages prêts à turbiner).
Le rendement de l’éolien est donc mauvais, mais en plus celui de son complément dégradé (les machines aiment les régimes stabilisés) !
En fait d’un point de vue technologique le point crucial est celui du stockage de l’énergie éléctique. Un fois ce point surmonté, la voiture électrique deviendra réalité, et on pourra stocker les excédents du nucléaire ou de l’éolien. Mais y a qu’à faut qu’on, je n’ai pas de date pour ce miracle technologique.
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Non les histoires de paysage ne sont pas pipeau. Ici on installe les éoliennes sur des crêtes magnifiques, boisées ou paturages de montagne, soit- disant protégées par le 1er schéma éolien de l’Ardèche que l’on ignore 3 ans aprés sa promulgation. Les eoliennes de 120 ms seront visibles depuis des dizaines de kms. Dans la Drome du nord se sont des éoliennes de 150 ms, la aussi sur le sommet de collines, visibles du Vercors aux monts d’Ardéche, de la banlieue lyonnaise à la plaine de Valence. La zone d’implantation est classée Zone Naturelle d’Interet Ecologique et Faunistique, la zone Natura 2000 est à 1 km ! C’est la destruction des campagnes et de la nature au nom de l’écologie ! Pour des gains électriques négligeables ! Commençons par faire des économies d’énergie, par arréter la plantation de lampadaires, de trottoirs en ciment, la construction de routes 2X2 voies qui continue pendant les discours et le massacre.
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@ DS :tu as parfaitement raison : les machines à décapiter les oiseaux sont laides. On a déja les pylones haute et trés haute tension, inutile d’en rajouter...
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@ Ds
Les effets pervers sur les habitants touchés par les problèmes éoliens sont :
- Baisse de la valeur patrimoniale de -30% à -100% lorsqu’on ne peut plus vendre son habitation...
- Dégradation des paysages remarquables...
- Départ des étrangers venu passer leurs retraites en France et qui contribuent largement au renouveau de l’activité rurale...
- Désintérêt total, des promoteurs éoliens, des services de l’état de l’urbanisme ou autres et de la justice française, pour le préjudice moral ou/et physique subit par les habitants étant à proximité d’éoliennes...
- Dégradation du tourisme et de tout ce qui l’accompagne...
Non seulement, comme je l’ai expliqué plus haut, l’éolien techniquement est inapproprié (tel qu’il est pratiqué aujourd’hui) mais en plus, il fait monter un sentiment de révolte très fort puisque l’on touche à la propriété des français...
Comme je l’ai déjà écrit, espérons que le bon sens l’emportera !!! Mais j’en doute de plus en plus ...
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Ras le bol de devoir lire ces conneries sur Internet ! Arretez la propagande délirante et ridicule propagée par ventdecolère.
Que les fabricants d’éoliennes se fassent de l’argent en quoi cela est il choquant ? Alstom fait bien des bénéfices sur ses turbines a gaz, tout comme Areva, EDF et toutes les entreprises encore en vie, non ? Pour le coup de l’arnaque, c’est totalement faux, cela représente moins d’un euro par personne et par an, et en plus c’est en baisse. Le prix de l’électricité nucléaire augmente très rapidement, et a été multiplié par 10 en 3 ans, c’est énorme ! Demandez vous pourquoi les prix augmentent autant... Que se passera t il lorsqu’il n’y aura plus assez d’uranium pour tout le monde ? (j’ai dit « plus assez », et pas « plus du tout »). Une guerre avec la Chine ?
Pour ce qui est des émissions de CO2, c’est totalement ridicule. Comment osez vous raconter ca sur Internet. Vous lisez les rapport du RTE ?
Qu’une éolienne fonctionne 25% du temps ? FAUX, elles fonctionnemt plus de 80% du temps. Et de toute facon, ca ne joue aucun role. Ce qui est important c’est l’éfficacité énergétique et le prix de l’électricité. La taille du générateur n’a aucun role, seul compte la production !
Il n’y a PAS besoin de thermique pour compenser l’éolien. La encore, lisez les rapport du gestionnaire du réseau !
Intermittant ? En France, nous avons la chnage d’avoir 3 gisements de vent décorrellés, qui s’équilibrent entre eux. Lisez les rapports du RTE !
Les oiseaux ? C’est bien simple : allez vous un responsable de la LPO, il vous expliquera comment vole un oiseau et son point de vue sur les éoliennes ! Ou du moins lisez les rapports, il y en a des dizaines sur ce sujet !
Le bruit ? Ca a énormément baissé depuis qq années. Les éoliennes modernes sont inaudibles à 200m. N’importe quelle route départementale fait plus de bruit qu’une éolienne ! Visitez vous meme un parc, ca vous rassurera !
L’éolien aujourd’hui est l’énergie la plus propre que nous puissions développer. Arretez vos peurs et comprenez que la terre est malheuresement ronde et finie et que les énergies fossiles et fissibles aurons un fin, et une fin que vous vivrez, du moins si vous estimez que vous avez encore plus de 10 ans à vivre.
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Cher Guillaume, pour écrire comme vous le faites, vous êtes soit, promoteur éolien ou avez des intérêts dans cette industrie, soit, vous faite partie de la grande majorité des gens qui pense que l’éolien c’est beau et ça rapporte de l’argent....
Le problème, c’est qu’il faut remettre l’ouvrage sur le métier en permanence, tant, le manque d’information est grand.
J’en profite pour vous dire que je ne fais pas partie de l’association vent de colere.
Vous avez écrit :
...« Que les fabricants d’éoliennes se fassent de l’argent en quoi cela est il choquant »...
Personne n’a dit qu’une entreprise qui faisait des bénéfices était critiquable... Ce qui est critiquable, c’est qu’on attribue des permis de construire à des sociétés qui vont produirent de l’énergie à des coûts prohibitifs, financées presqu’intégralement par l’ensemble des français, alors que l’électricité produite par ces éoliennes n’est pas utilisée pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (relire avec attention ce que j’ai écrit sur le sujet plus haut)..
Vous avez écrit :
...« Que se passera t il lorsqu’il n’y aura plus assez d’uranium pour tout le monde ? »...
Dans le dernier numéro de Science et Vie (ne pas confondre avec Spirou), Il est écrit que le dernier recensement des réserves d’uranium est estimé à 600 ans et qu’une grosse partie de ce minerai est au Canada. On peut imaginer que d’ici là, on aura mis au point la fusion...
Vous avez écrit :
...« Qu’une éolienne fonctionne 25% du temps ? FAUX »...
Oui vous avez totalement raison, on est plus proche de 20% que de 25%
Vous avez écrit :
...« Il n’y a PAS besoin de thermique pour compenser l’éolien »...
On est encore d’accord. A la seule condition d’utiliser l’éolien au maximum de ce que le réseau peut accepter comme perte de générateur (actuellement : 1500MWe), Lire le rapport sur la securité de RTE.
Vous avez écrit :
...« Intermittant ? En France, nous avons la chnage d’avoir 3 gisements de vent décorrellés »...
Oui ! c’est vrai, mais... l’éolien, aléatoire, s’insère dans un système stable. A chaque arrêt d’un champ éolien il faut compenser cette perte d’énergie. On ne remplace pas l’énergie perdue dans le Languedoc Roussillon par celle de Bretagne mais on recalcule quelle centrale la plus proche du champ éolien, peu fournir cette énergie. Cette centrale, elle même, étant intégrée dans un schéma d’optimisation, l’énergie quelle va délivrer pour compenser la perte des éoliennes sera à nouveau compensée par une autre centrale et ainsi de suite jusqu’à un équilibre de l’ensemble (chaque centrale de france doit avoir une réserve d’énergie (5%)pour compenser la perte d’un générateur). Cela s’appelle le transit de charge. C’est un peu compliqué mais vous trouverez tous les calculs et seuils nécessaires sur le site de RTE !
Vous avez écrit :
...« L’éolien aujourd’hui est l’énergie la plus propre que nous puissions développer »...
Ce n’est pas exact, Vous oubliez toutes les autres énergies renouvelables.
Vous avez écrit :
... « les énergies fossiles et fissibles aurons un fin »...
C’est une La Palissade. Un quart d’heure avant sa mort, il était toujours vivant... Plus sérieusement, si on veut moins polluer, commençons par consommer l’énergie intelligemment et faisons confiance à nos ingénieurs et physiciens pour nous trouver des solutions de rechanges qui soit conformes avec la nature.
Si les politiques veulent s’en méler, qu’ils écoutent déjà avec attention, ce que les techniciens ont à dire.
Je pense qu’en toute choses, il est bon de mesurer ses propos car je ne suis pas sur que celui qui à écrit le plus de « conneries », soit celui auquel vous pensez !!!
G.Jacquin
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Quelle simplification démagogique que cet article ! Bien évidemment l’énergie éolienne n’est pas aussi rentable que l’énergie électrique à l’heure actuelle, ce que personne ne conteste. Cependant il est parfois bon de voir un petit peu plus loin que le bout de son nez. C’est le même raisonnement malheureux que celui de nos dirigeants qui aveuglés par les coûts plus intéressants du nucléaire ont tardé à favoriser le développement en france des énergies renouvelables privant le pays d’un secteur d’activité à forte valeur ajoutée et à forte croissance (de l’ordre de 15 % tous les ans en allemagne par exemple). En dehors de ces bienfaits économiques potentiels il ne faut pas perdre de vue que pour rendre une technologie compétitive encore faut il la développer ! C’est une évidence mais l’auteur de cet article semble avoir perdu ce point de vue. Il ne faut pas confondre état des lieux et perspectives à moyen ou long terme !
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