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Commentaire de Kookaburra

sur Euthanasie : le paradoxe d'une violence


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Kookaburra Kookaburra 4 décembre 2013 16:31

Au début de son mandat, François Hollande avait annoncé qu’il voulait légaliser l’euthanasie, mais qu’il se conformerait à l’avis du comité, la plus haute instance morale de la France, Par la suite, contrarié par l’avis que l’ancien Comité consultative national d’éthique (CCNE), avait rendu en juin 2013, lequel s’opposait à une légalisation, il en a fait sortir la plupart des membres récalcitrants pour n’y placer ses partisans, ce qui a réduit une instance indépendante à une comité de soutient. Le comité d’éthique est ainsi devenu une simple chambre d’enregistrement.

Toutes les enquêtes le confirment, leuthanasie se pratique tous les jours. Or, puisquelle est un délit dans la majorité des pays, nous sommes bien obligés de conclure quil y a une divergence frappante entre la loi et ce qui se passe dans la pratique. Les sanctions judiciaires et professionnelles sont rarissimes en comparaison du nombre des actes. C’est cette réalité qui comporte le plus haut risque dentraîner des abus et quil faut combler lécart entre la loi et la pratique si lon veut maintenir le respect de la primauté du droit. Il faut distinguer entre l’euthanasie active et passive :

Linjection mortelle leuthanasie active

Linterruption du traitement de survie leuthanasie passive

La mise à la disposition du patient des substances nécessaires pour se suicider laide au suicide.

On peut approuver une de ces possibilités et pas les autres.

Il faut développer les soins palliatifs, bien sûr, et souvent la patient, bien soigné, ne demande plus la mort - mais pas toujours. Soins palliatifs et l’aide à mourir sont complémentaires.


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