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Accueil du site > Tribune Libre > Euthanasie : le paradoxe d’une violence

Euthanasie : le paradoxe d’une violence

L’euthanasie : on est pour ou contre !

Dire « non » pourrait être perçu tel un frein à notre avancée, à l’aventure humaine…

Dire « oui », entraînerait des dérives… On se dit alors « oui, mais non ! »

Personnellement, je serai plutôt favorable, en gardant en mémoire nombre de débordements possible. La vie n’est pas un long fleuve tranquille, l’humain n’évoluant pas toujours sur une ligne droite, celle du milieu, de la sagesse, et un certain nombre de ses faiblesses et défauts pourrait faire pencher la balance vers le « non » finalement ! Sauf que l’on perd une liberté de plus, celle d’abréger nos souffrances légalement.

Certes, certains pays l’ont légalisée, tandis que d’autres sont encore contre. La France ne fait pas exception ; comme pour le nucléaire ou pour la légalisation du cannabis, elle a dit, « non », grâce ou à cause de nos politiciens, faisant preuve encore une fois d’une certaine régression ! Le débat ne fait pas encore recette dans nos contrées, les citoyens passant leur temps libre à débattre des télés réalités pas vraies, ou préférant s’adonner à la consommation excessive, plutôt que donner dans l’importance, dans l’indispensable. Ah société consumériste quand tu nous tiens !

Quoi qu’il en soit, on se dit « quelle chance nous avons, l’euthanasie pour les animaux est bien réelle, dans nos mœurs, dans nos habitudes… » Fort heureux on peut mettre fin à la vie d’un chien, d’un chat, d’un cheval…

 « Mon chien de 14 ans a le train arrière paralysé M le vétérinaire, que pouvez–vous faire ? 

 – Les antiinflammatoires ne font plus d’effet, le mieux Madame, c’est de l’euthanasier, votre vieux compagnon ! »

L’euthanasie animale est devenue un marché. Tout un service à la demande. Crémation en direct live : pouvoir se recueillir une dernière fois devant le corps de l’animal chéri, au même titre qu’un humain tant aimé. La société de consommation donne aussi dans les tristes sentiments et touche la personne au plus profond de son être. Tout un business, le choix est là : pierres tombales, plaques commémoratives, cercueils, crémation, enterrement. Pour les citadins c’est un service indispensable, tandis qu’à la campagne, on peut encore enterrer ses compagnons à quatre pattes, dans les jardins. Tout est bien cloisonné, du début à la fin. On achète un chiot, on l’éduque, on l’aime, on le soigne, on le nourrit, on le gâte parfois… sauf que, un jour, il se paralyse… Heureusement pour les maîtres, l’euthanasie animale est autorisée, elle est rentrée dans les us et coutumes, à tel point que les dérives sont de mise, elle est une violence, une de plus, dans notre société : c’est le paradoxe d’une violence.

Ce chien de 14 ans, même paralysé ne voulait pas mourir, il voulait vivre lui ! On ne lui a rien demandé. Mais l’euthanasie animale est légale, la conscience humaine est sauve, ne se remettra pas en question. Atteint d’une hernie discale, ce chien aurait pu être débloqué par un vétérinaire acupuncteur ou ostéopathe. Mais ces derniers sont rares dans le milieu animal ! Les vétos sont formatés comme les médecins. Ils vendent avant tout des produits, des médocs, des vaccinations, des croquettes chères… pas de la sensibilité, ni de l’essentiel, pas de l’amour non plus, et encore moins de la médecine efficace. Nos vieux compagnons poilus sont tels des objets hors service, qu’on jette facilement, en se donnant bonne conscience. Vieux chats, vieux chiens, vieux chevaux, à l’euthanasie ! et on en consommera d’autres : un chaton, un chiot…

La compassion n’est plus un tout.

Je ne pense pas que la souffrance ait été le leitmotiv de l’euthanasie animale, mais plutôt un marché, un créneau. Et une violence parfois, c’est le paradoxe d’une violence…

Alors bien sûr le citoyen perdra la liberté d’abréger sa vie légalement si l’euthanasie pour l’espèce humaine reste non autorisée, mais si c’était le contraire, attention aux dérives : on pourrait vite prendre la place de ce chien paralysé qui ne voulait pas être euthanasié mais qui voulait vivre encore un peu, et qu’importerait alors le handicap !


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13 réactions à cet article    


  • viva 4 décembre 2013 12:56

    Ben oui, renseignez vous sur les sommes que l’on vous demande pour être euthanasié en Suisse de mémoire je dirais 14000 euros. 

    Personne ne peux ignorer ou cette légalisation nous mènera.

     Tout laisse penser que comme d’habitude, il s’agira d’une évolution pas à pas pour finir par un eugénisme des vieux, des malades et des personnes handicapés.

    L’espèce humaine est ainsi, il y a des horizons vers lesquels il vaut mieux ne pas s’aventurer

    • Piotrek Piotrek 4 décembre 2013 23:03

      L’euthanasie est interdite en Suisse, je pense que vous voulez parler du suicide assisté


    • claude-michel claude-michel 4 décembre 2013 13:33
      L’Euthanasie est pratiquée tous les jours dans le monde et même en France dans nos hôpitaux ou certaines cliniques privées...mais chuttttttttttttt....faut pas le dire.. !

      • jako jako 4 décembre 2013 14:49

        Bonjour Marie Pierre, voilà typiquement un des deux sujets sur lesquels je n’arrive pas à me forger une opinion. ( celui-ci et l’ivg). Dans les faits en France je viens de vivre en direct le décès de personnes agées hospitalisées qui n’ont pas été soignées mais juste « accompagnées », en Belgique il y a eu quelques « bavures » avec l’euthanasie qui est parfois utilisée pour une sorte de suicide dont tout récement le prix nobel de médecine Christian de Duve. J’espère (lachement) ne jamais être confronté à ce choix.


        • Marie-Pierre H Marie-Pierre Hage 4 décembre 2013 15:30

          Moi aussi Jako, j’espère ne jamais plus être confrontée à ce choix ! je l’ai été pour mes chiens, et c’est la pire décision que j’ai eue à prendre ! c’est une plaie qui ne se refermera jamais !
          L’euthanasie, on ne peut être, ni pour, ni contre, à bien y réflechir...


          • Alsete Alsete 4 décembre 2013 16:19

            Je suis infirmier et il y a quelques années je m’étais rendu à une conférence sur l’euthanasie.

            Prises de position unanimes de la part de médecins et de soignants de services d’urgence et de soins intensifs : NON à l’euthanasie, la seule solution humaine et éthique consiste dans le développent d’unités mobiles de soins palliatifs pour un accompagnement digne (et sans douleur si la personne souffre : techniquement possible avec l’arsenal thérapeutique actuel).
            Il faut reconnaître que mettre en place ou développer ce type de structure a un coût alors que la tendance est à la fermeture de maternités et d’hôpitaux depuis tant d’années.

            Alors que des gouvernements successifs ou leurs chers média dociles veuillent nous faire écraser une larme sur les personnes en fin de vie et de nous montrer la voie la plus humaine : « tuons-les qu’ils ne souffrent plus » est dans la logique de la politique tous azimuts d’abandon des missions de service public.

            • Kookaburra Kookaburra 4 décembre 2013 16:31

              Au début de son mandat, François Hollande avait annoncé qu’il voulait légaliser l’euthanasie, mais qu’il se conformerait à l’avis du comité, la plus haute instance morale de la France, Par la suite, contrarié par l’avis que l’ancien Comité consultative national d’éthique (CCNE), avait rendu en juin 2013, lequel s’opposait à une légalisation, il en a fait sortir la plupart des membres récalcitrants pour n’y placer ses partisans, ce qui a réduit une instance indépendante à une comité de soutient. Le comité d’éthique est ainsi devenu une simple chambre d’enregistrement.

              Toutes les enquêtes le confirment, leuthanasie se pratique tous les jours. Or, puisquelle est un délit dans la majorité des pays, nous sommes bien obligés de conclure quil y a une divergence frappante entre la loi et ce qui se passe dans la pratique. Les sanctions judiciaires et professionnelles sont rarissimes en comparaison du nombre des actes. C’est cette réalité qui comporte le plus haut risque dentraîner des abus et quil faut combler lécart entre la loi et la pratique si lon veut maintenir le respect de la primauté du droit. Il faut distinguer entre l’euthanasie active et passive :

              Linjection mortelle leuthanasie active

              Linterruption du traitement de survie leuthanasie passive

              La mise à la disposition du patient des substances nécessaires pour se suicider laide au suicide.

              On peut approuver une de ces possibilités et pas les autres.

              Il faut développer les soins palliatifs, bien sûr, et souvent la patient, bien soigné, ne demande plus la mort - mais pas toujours. Soins palliatifs et l’aide à mourir sont complémentaires.


              • Plus robert que Redford 4 décembre 2013 22:18

                Alors là ! NON !

                Pas d’accord du tout avec l’auteure.

                Bon, sûrement, elle a eu à faire face à des moments douloureux au moment de co-décider de la mort de ses animaux familiers, mais je ne puis accepter qu’elle vomisse la profession que j’exerce à ce point !!!

                35 ans maintenant que je pratique la médecine et la chirurgie des animaux (surtout des gros modèles genre vaches blanches), et à aucun moment l’euthanasie n’est considérée par nous comme une échappatoire expéditive et commode.

                C’est un acte que je pratique le moins possible, toujours en prenant du temps pour expliquer clairement ce qui va être fait, gérer les larmes et les déchirements du propriétaire étant toujours pénible...

                A ce propos, l’acte est rendu de plus en plus difficile par ce que j’observe comme étant une NEGATION de la mort dans notre corps social, qui a bien des égards, s’apparente au déni de grossesse... Alors, oui ! quand l’inéluctable est devant soi, gisant paralysé, puant et hurlant sa douleur sur votre table, il faut bien dessiller les yeux des propriétaires qui ont tout fait pour transmettre le problème antérieur aux vétérinaires (oui, oui, ceux qui sont formatés comme les médecins. Qui vendent avant tout des produits, des médocs, des vaccinations, des croquettes chères… pas de la sensibilité, ni de l’essentiel, pas de l’amour non plus, et encore moins de la médecine efficace... Mais aussi ceux qui répondent au téléphone pour un oui ou pour un non, pour un cas « urgent » à n’importe quelle heure du jour, de la nuit, le dimanche, Noël, Pâques, le 14 du mois de juillet, et j’en passe...)

                Chez nous, Urgence ou pseudo-urgence, le client est pris en charge entre 10mn et 1/2 heure, après son appel, sauf engorgement du service de garde !!

                Suivez la procédure chère madame et faites le 15 en cas de souci personnel : je vous souhaite bien du plaisir, car j’ai moi-même essayé... Lamentable !! Parlez leur de sensibilité, d’amour, de compassion, vous verrez bien comment vous serez traitée..

                Et puis qu’est-ce que vous y connaissez en hernies discales ?? « Atteint d’une hernie discale, ce chien aurait pu être débloqué par un vétérinaire acupuncteur ou ostéopathe. Mais ces derniers sont rares dans le milieu animal  » dites-vous ?!

                Où avez-vous vu qu’une compression de la moelle épinière s’en allait comme ça, pif, paf, en quelques séances d’ostéopathe ou d’acuponcture ??? Sur internet probablement...

                Oui, des solutions médicales ou chirurgicales existent, mais l’omniprésence d’un système sanitaire humain obèse et d’un financement comparable au tonneau des Danaïdes, déresponsabilisant le malade de la connaissance du prix de ses traitements lui a fait perdre toute conscience des coûts.

                Non, nous ne sommes pas chers comparativement à nos « amis » médecins ou pharmaciens, et nous assurons un service dix fois plus performant en termes de disponibilité et d’efficacité économique !!!

                Oui, ca coute cher de soigner un animal, et puis il faut y passer beaucoup de temps, et puis c’est souvent pas bien ragoûtant, ça saigne, ça suppure, ça pue, ça fout des poils partout, ça vous mord si on lui fait mal, même en voulant lui faire du bien...

                N’oubliez pas que pour 80% des propriétaires, citadins, peu argentés et pas du tout disponibles, l’euthanasie AVEC PRISE EN CHARGE DU CADAVRE, c’est de loin la solution la plus pratique. 

                Ah ouiche ! quand on a craqué devant la p’tite boule de poils genre peluche bisounours, on pensait pas qu’elle pèserait 45Kg un jour, que 11 ou 12 ans plus tard, elle pisserait dans tout l’appart’, qu’elle pèterait à tout-va et qu’elle puerait de la gueule en foutant des poils plein la moquette...

                Ben, nous, madame, la merde, on la ramasse, le pus et les sanies, on les nettoie... Mais pas gratis !

                Je refuse d’endosser le rôle commode du bouc émissaire de la société de consommation parce que je propose un service plutôt indispensable..

                Allez vous, madame, chier aussi sur les éboueurs qui ramassent vos poubelles de nantis, sur les vidangeurs qui débouchent vos égouts bloqués par des paquets de serviettes périodiques ou de couches bébé ???

                J’ai eu deux chiens dans ma vie, les deux sont morts (hépato-néphrite pour l’une et adénocarcinome pour l’autre) sans que je recourusse au « Médicament qui va bien »

                Salut !


                • Marie-Pierre H Marie-Pierre Hage 5 décembre 2013 11:32

                  Mon texte n’est pas le procès des vétos, mais une réflexion sur le fait qu’un jour l’euthanasie pourrait être légale, et donc, engendrer quelques « dérives ».
                  Il ya des vétérnaires très pros, et attentifs aux animaux qu’ils soignent, mais il y aussi des vétos qui donnent dans la facilité !!! et c’est comme dans toutes les professions : il y a des bons médecins et des moins bons !, des bons maçons, et des moins bons etc...
                  Je n’oublie pas non plus que bon nombre de maîtres ne sont pas à la hauteur !!!


                • Mortargent 5 décembre 2013 04:26

                  Je suis totalement d’accord avec le Mr Robert redford ci-dessus. Les vétos dans l’ensemble, et certains en particuliers ont beaucoup plus de considération pour leurs « patients » que les médecins traitant les humains.

                  J’ai eu un chat il y a pas mal de temps. Je l’ai retrouvé 1 jours sur le paillasson de ma maison en partie écrasé par une moto ou une voiture. Il a passé 3 mois entre chez moi et la salle d’opération du véto. Il a été magnifiquement traité. Il a eu des opérations à ne plus savoir qu’en faire et il a vécu quasiment 10 ans de plus après son accident. Et quoi que j’ai pu exiger, demander, questionner mon véto m’a toujorus répondu avec clareté, et il a toujours été présent quelle que soit l’heure et le jour.

                  Lorsqu’une tumeur cancéreuse a été découverte 10 ans plus tard, il était déjà trop tard pour la soigner. Mon véto m’a pourtant proposé l’opération. Il aurait fallu amputer le chat d’abord d’une patte arrière, puis sans doute de la seconde avant que la tumeur n’atteigne l’estomac. Mais il était prêt à me suivre et à me soutenir si je voulais partir sur cete voie. J’ai décidé, et ca a été terrible de faire euthanasier mon chat, et ca a été un tel déchirement pour moi que le véto a tout pris en charge, je lui ai simplement demandé de faire au mieux, n’ayant pas le courage de revoir mon chat.

                  Depuis j’ai 2 autres grimlings à la maison, ils sont suivis par un autre véto puisqu’entre temps j’ai déménagé, mais l’ancien me demande toujours des nouvelles de ceux-là et les nouveaux vétos sont aussi bons.

                  Petite annecdote : je sors de 2 jours de formations sur le secourisme. Le formateur nous a expliqué le fonctionnement d’un défribillateur et ses applications entre autres. Il nous a aussi raconté le calavire qu’il avait vécu avec son père. Lorsque ce pauvre homme est décédé, son pacemaker n’arrêtait pas de relancer le coeur... il mourait, le coeur s’arrêtait, le pacemaker le relançait et ainsi de suite... Lorsqu’il a demandé aux médecins et aux infirmiers de faire quelque chose, on lui a gentiment répondu que ce n’était pas grave, qu’il fallait juste laisser faire... Je vous laisse imaginer l’empathie dans ce cas là du corps médical devant la souffrance des proches lorsqu’ils voient leur parent mourir, puis revenir, puis mourir etc...

                  Alors sincèrement, euthanasie, assisance au suicide, peu importe. La seule chose c’est que la dignité de l’Homme devrait lui accorder le droit de choisir sa mort. Et si il préfère quitter cette vie le plus « humainement » possible, je ne vois pas pourquoi on lui imposerait des « unités de soins paliatifs » et autres dénominations barbares pour désigner des mouroirs.


                  • Plus robert que Redford 5 décembre 2013 10:34

                    Merci Beaucoup.


                  • soi même 5 décembre 2013 11:51

                    Mettre sur le même plan la vie humaine est une vie animal est bien le reflet que l’on ne veux plus voir la différence qualitative de l’homme et de l’animal., est en soit problématique.
                    L’euthanasie d’un animal n’existe pas, ( Longtemps appliqué à des pratiques destinées aux seuls humains, le mot est désormais employé pour les autres espèces, et l’on parle alors d’euthanasie animale, effectuée dans l’intérêt supposé d’un animal ou d’un groupe d’animaux, par opposition à l’abattage, effectué dans l’intérêt des humains ) c’est une erreur et un abus de langage que de l’utilisation de se terme pour un animal, Le véritable terme serait plus tôt la pratiqué d’un sacrifice animal, qui renvois à une pratique cultuel empreinte de respect et de gravité du devoir que l’on fait.

                    C’est là grande différence entre ce que l’on appel d’une manière injustifié l’ euthanasie animale et la pratique honteuse de l’euthanasie humaine.
                    (À l’origine, l’euthanasie (grec ancien : ευθανασία : ευ, « bonne », θανατη, « mort ») désigne le fait d’avoir une mort douce, que cette mort soit naturelle ou provoquée1.

                    - l’Encyclopédie Hachette multimédia (EHM) rappelle que le mot « a été créé par le philosophe anglais Francis Bacon, qui estimait que le rôle du médecin était non seulement de guérir, mais d’atténuer les souffrances liées à la maladie et, lorsque la guérison était impossible, de procurer au malade une « mort douce et paisible » » ) (

                    Le grand prophète du XVIIe siècle était Francis Bacon, chantre de la torture,mais aussi de la domination. “ Je suis venu en vérité pour vous guider vers la Nature et tous ses enfants, pour l’attacher à votre service et en faire votre esclave.(2)” .
                    .
                    2. Francis Bacon,Temporus partis masculus [c. 1610]. In B. Farrington, Temporus partis masculus : An untranslated writing of Francis Bacon, Centaurus1 (1951) :
                    . 193-205 )
                    (MAGNALIA NATURAE, PRAECIPPUE QUOAD USUS HUMANOS

                    [Merveilles naturelles, surtout celles qui sont des destinées à l’usage humain]
                    .
                    Prolonger la vie.
                    Rendre, à quelque degré, la jeunesse.
                    Retarder le vieillissement.
                    Guérir des maladies réputées incurables.
                    Amoindrir la douleur.
                    Des purges plus aisées et moins répugnantes.
                    Augmenter la force et l’activité.
                    Augmenter la capacité à supporter la torture ou la
                    douleur.
                    Transformer le tempérament, l’embonpoint et la maigreur.
                    Transformer la stature.
                    Transformer les traits.
                    Augmenter et élever le cérébral.
                    Métamorphose d’un corps dans un autre.
                    Fabriquer de nouvelles espèces.
                    Transplanter une espèce dans une autre.
                    Instruments de destruction, comme ceux de la guerre
                    et le poison.
                    Rendre les esprits joyeux, et les mettre dans une bonne disposition.
                    Puissance de l’imagination sur le corps, ou sur le corps d’un autre.
                    Accélérer le temps en ce qui concerne les maturations.
                    Accélérer le temps en ce qui concerne les clarifications.
                    Accélérer la putréfaction.
                    Accélérer la décoction.
                    Accélérer la germination.
                    Fabriquer pour la terre des composts riches.
                    Force de l’atmosphère et naissance des tempêtes.
                    Transformation radicale, comme ce qui se passe dans
                    la solidification, le ramollissement, etc.
                    Transformer des substances acides et aqueuses en substances grasses et onctueuses.
                    Produire des aliments nouveaux à partir de substances qui ne sont pas actuellement utilisées.
                    Fabriquer de nouveaux fils pour l’habillement ; et de nouveaux matériaux, à l‘instar du papier, du verre etc.
                    Prédictions naturelles.
                    Illusions des sens.
                    De plus grands plaisirs pour les sens.
                    Minéraux artificiels et ciments.
                    Cette liste clôt le volume composé de la Sylva Sylvarum et de La Nouvelle Atlantide . )
                    .

                    Quand on voie d’ où vient le concept de l’euthanasie, abréger la souffrance d’un être par la mort avec où sans son consentement, est un meurtre au regard de ce que doit être le respect et la dignité à la vie humaine.

                    Légitimer l’euthanasie revient à légitimer la barbarie humaine , légitime de se fait l’extermination de masse qui c’est pratiquer à grande échelle , il y a plus de 70 ans.
                    Céder sur cette pseudo avancer et la nouvelle tentation, de nous faire croire qu’un plus grand mal est un bienfait pour l’humanité.

                    Le but ultime de l’homme sur terre est’-il de se conformer à la cruauté l’animal ?


                    • ZenZoe ZenZoe 5 décembre 2013 12:16

                      A mon avis, la seule question qui vaille - et pas seulement dans le domaine de l’euthanasie - est celle de la liberté de choix personnelle . Chacun doit avoir le droit de choisir, même si ce choix ne convient pas à la famille ou au corps médical. C’est ce choix qui doit etre entendu et bien compris.
                      Ca n’empêche pas de proposer au patient le plus d’alternatives possibles : anti-douleurs, soins palliatifs, psychotropes, accompagnement psychologique, afin que la demande de mourir ne soit pas un choix « faute de mieux ».

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