• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Mortargent

sur Euthanasie : le paradoxe d'une violence


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Mortargent 5 décembre 2013 04:26

Je suis totalement d’accord avec le Mr Robert redford ci-dessus. Les vétos dans l’ensemble, et certains en particuliers ont beaucoup plus de considération pour leurs « patients » que les médecins traitant les humains.

J’ai eu un chat il y a pas mal de temps. Je l’ai retrouvé 1 jours sur le paillasson de ma maison en partie écrasé par une moto ou une voiture. Il a passé 3 mois entre chez moi et la salle d’opération du véto. Il a été magnifiquement traité. Il a eu des opérations à ne plus savoir qu’en faire et il a vécu quasiment 10 ans de plus après son accident. Et quoi que j’ai pu exiger, demander, questionner mon véto m’a toujorus répondu avec clareté, et il a toujours été présent quelle que soit l’heure et le jour.

Lorsqu’une tumeur cancéreuse a été découverte 10 ans plus tard, il était déjà trop tard pour la soigner. Mon véto m’a pourtant proposé l’opération. Il aurait fallu amputer le chat d’abord d’une patte arrière, puis sans doute de la seconde avant que la tumeur n’atteigne l’estomac. Mais il était prêt à me suivre et à me soutenir si je voulais partir sur cete voie. J’ai décidé, et ca a été terrible de faire euthanasier mon chat, et ca a été un tel déchirement pour moi que le véto a tout pris en charge, je lui ai simplement demandé de faire au mieux, n’ayant pas le courage de revoir mon chat.

Depuis j’ai 2 autres grimlings à la maison, ils sont suivis par un autre véto puisqu’entre temps j’ai déménagé, mais l’ancien me demande toujours des nouvelles de ceux-là et les nouveaux vétos sont aussi bons.

Petite annecdote : je sors de 2 jours de formations sur le secourisme. Le formateur nous a expliqué le fonctionnement d’un défribillateur et ses applications entre autres. Il nous a aussi raconté le calavire qu’il avait vécu avec son père. Lorsque ce pauvre homme est décédé, son pacemaker n’arrêtait pas de relancer le coeur... il mourait, le coeur s’arrêtait, le pacemaker le relançait et ainsi de suite... Lorsqu’il a demandé aux médecins et aux infirmiers de faire quelque chose, on lui a gentiment répondu que ce n’était pas grave, qu’il fallait juste laisser faire... Je vous laisse imaginer l’empathie dans ce cas là du corps médical devant la souffrance des proches lorsqu’ils voient leur parent mourir, puis revenir, puis mourir etc...

Alors sincèrement, euthanasie, assisance au suicide, peu importe. La seule chose c’est que la dignité de l’Homme devrait lui accorder le droit de choisir sa mort. Et si il préfère quitter cette vie le plus « humainement » possible, je ne vois pas pourquoi on lui imposerait des « unités de soins paliatifs » et autres dénominations barbares pour désigner des mouroirs.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès