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Commentaire de soi même

sur Euthanasie : le paradoxe d'une violence


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soi même 5 décembre 2013 11:51

Mettre sur le même plan la vie humaine est une vie animal est bien le reflet que l’on ne veux plus voir la différence qualitative de l’homme et de l’animal., est en soit problématique.
L’euthanasie d’un animal n’existe pas, ( Longtemps appliqué à des pratiques destinées aux seuls humains, le mot est désormais employé pour les autres espèces, et l’on parle alors d’euthanasie animale, effectuée dans l’intérêt supposé d’un animal ou d’un groupe d’animaux, par opposition à l’abattage, effectué dans l’intérêt des humains ) c’est une erreur et un abus de langage que de l’utilisation de se terme pour un animal, Le véritable terme serait plus tôt la pratiqué d’un sacrifice animal, qui renvois à une pratique cultuel empreinte de respect et de gravité du devoir que l’on fait.

C’est là grande différence entre ce que l’on appel d’une manière injustifié l’ euthanasie animale et la pratique honteuse de l’euthanasie humaine.
(À l’origine, l’euthanasie (grec ancien : ευθανασία : ευ, « bonne », θανατη, « mort ») désigne le fait d’avoir une mort douce, que cette mort soit naturelle ou provoquée1.

- l’Encyclopédie Hachette multimédia (EHM) rappelle que le mot « a été créé par le philosophe anglais Francis Bacon, qui estimait que le rôle du médecin était non seulement de guérir, mais d’atténuer les souffrances liées à la maladie et, lorsque la guérison était impossible, de procurer au malade une « mort douce et paisible » » ) (

Le grand prophète du XVIIe siècle était Francis Bacon, chantre de la torture,mais aussi de la domination. “ Je suis venu en vérité pour vous guider vers la Nature et tous ses enfants, pour l’attacher à votre service et en faire votre esclave.(2)” .
.
2. Francis Bacon,Temporus partis masculus [c. 1610]. In B. Farrington, Temporus partis masculus : An untranslated writing of Francis Bacon, Centaurus1 (1951) :
. 193-205 )
(MAGNALIA NATURAE, PRAECIPPUE QUOAD USUS HUMANOS

[Merveilles naturelles, surtout celles qui sont des destinées à l’usage humain]
.
Prolonger la vie.
Rendre, à quelque degré, la jeunesse.
Retarder le vieillissement.
Guérir des maladies réputées incurables.
Amoindrir la douleur.
Des purges plus aisées et moins répugnantes.
Augmenter la force et l’activité.
Augmenter la capacité à supporter la torture ou la
douleur.
Transformer le tempérament, l’embonpoint et la maigreur.
Transformer la stature.
Transformer les traits.
Augmenter et élever le cérébral.
Métamorphose d’un corps dans un autre.
Fabriquer de nouvelles espèces.
Transplanter une espèce dans une autre.
Instruments de destruction, comme ceux de la guerre
et le poison.
Rendre les esprits joyeux, et les mettre dans une bonne disposition.
Puissance de l’imagination sur le corps, ou sur le corps d’un autre.
Accélérer le temps en ce qui concerne les maturations.
Accélérer le temps en ce qui concerne les clarifications.
Accélérer la putréfaction.
Accélérer la décoction.
Accélérer la germination.
Fabriquer pour la terre des composts riches.
Force de l’atmosphère et naissance des tempêtes.
Transformation radicale, comme ce qui se passe dans
la solidification, le ramollissement, etc.
Transformer des substances acides et aqueuses en substances grasses et onctueuses.
Produire des aliments nouveaux à partir de substances qui ne sont pas actuellement utilisées.
Fabriquer de nouveaux fils pour l’habillement ; et de nouveaux matériaux, à l‘instar du papier, du verre etc.
Prédictions naturelles.
Illusions des sens.
De plus grands plaisirs pour les sens.
Minéraux artificiels et ciments.
Cette liste clôt le volume composé de la Sylva Sylvarum et de La Nouvelle Atlantide . )
.

Quand on voie d’ où vient le concept de l’euthanasie, abréger la souffrance d’un être par la mort avec où sans son consentement, est un meurtre au regard de ce que doit être le respect et la dignité à la vie humaine.

Légitimer l’euthanasie revient à légitimer la barbarie humaine , légitime de se fait l’extermination de masse qui c’est pratiquer à grande échelle , il y a plus de 70 ans.
Céder sur cette pseudo avancer et la nouvelle tentation, de nous faire croire qu’un plus grand mal est un bienfait pour l’humanité.

Le but ultime de l’homme sur terre est’-il de se conformer à la cruauté l’animal ?


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