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Commentaire de stepht

sur Loi anti-prostitution et modèle suédois : encore une loi à la con, une !


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stepht 6 décembre 2013 14:23

D’habitude, je plussoie M. Démosthène. Mais là, j’ai dû perdre mon cerveau en route...

L’immense majorité des gens échangent leurs capacités intellectuelles et/ou physiques contre de l’argent, de façon plus ou moins librement consentie. Afin d’éviter que le donneur d’ordre ne devienne trop exigeant, on a établi des lois, un code du travail...
Certes, dans certains pays, ce code nous serait parfaitement intolérable (10 à 12 heures par jour dans un sweatshop offshore (ouais, ça fait djeuns de causer franglais) quelconque, payées un bol de riz... ?). Mais quand on sait se montrer raisonnables, ça peut fonctionner (35 heures par semaines, 5 semaines de congés payés, retraite à 60 ans, assurance maladie, assurance chômage, ...).

Pourquoi la chose sexuelle vous effraie-t-elle autant ? Pourquoi se braquer de la sorte sur ce sujet ? Pourquoi ne pas le traiter avec la même circonspection ? Certes, le proxénétisme est ignoble ; la prostitution forcée intolérable ; l’exploitation infantile abjecte...
Mais justement, criminaliser ce qui pourrait être raisonnable (une relation certes tarifée, mais librement consentie) ne risque-t-il pas de favoriser ce qui ne l’est pas, aussi bien chez nous que —vos exemples !— en Thaïlande ou en Afrique du Nord ?
Un patron se permet-il de gifler ou de donner une raclée à un ouvrier ? La comparaison s’arrête là : c’est le proxénétisme, la violence, l’exploitation, la contrainte (utilisez votre vocabulaire préféré...) qui sont à éradiquer.
Je n’ai aucun droit de regard sur les pratiques —et le nombre de partenaires !!— de ma fille. Si elle se fait payer, ça la (ça les ?) regarde. Par contre, si elle y était contrainte, effectivement, il vaudrait mieux qu’il ne se trouve pas d’arme en ma possession... Alors oui ! Il y a bien une nuance de subtilité, que je ne pense pas indispensable de devoir expliquer à une esclave sexuelle, exercât-elle dans les Beaux Quartiers.

Quant aux attaques « ad hominem », pour quelqu’un qui se permet d’accuser ses contradicteurs de n’avoir pas de cerveau, d’être des « abrutis », de les appeler ses « potes », d’être « incapables de comprendre », ou encore d’être des « bouffons bouffis de certitudes » (malgré la jolie allitération), c’est l’hôpital qui se moque de la charité...


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