J’ai bien aimé ce billet, parce qu’il révèle quelques vérités et travers.
« Paulo, l’amoureux de la musique électronique qui joue chaque note comme une formule mathématique. »
Tout à fait exact. Mais ce n’est que la musique, le reste se trouve dans les paroles.
« C’est qui Stromae pour toi ? »
Je ne vais parler pour lui, mais c’est quelqu’un qui veut exister dans ce monde où être inconnu reste une lettre morte.
« qu’enfant de la consommation. »
Mais mon cher Sébastien, nous le sommes tous, volontairement ou involontairement.
« Il a conquis mon cœur comme celui de million d’autres en rassemblant les gens de droite, de gauche, les beaufs et même les bobos de Paris. »
C’est exactement le but qu’il s’est fixé.
« Moi je suis censé devenir un jeune cadre dynamique, malheureusement j’ai toujours été qu’un jeune stressé qui panique.... Je suis dans le flou Paulo. »
Introverti, je suppose. Sortez de votre cocon. Exprimez-vous haut et fort. C’est la seule manière de s’éloigner de la merde.
« mais toi Paulo, dis moi que tu m’aimes, que je suis beau au naturel. »
Comment voulez-vous qu’il vous connaisse ? Ecrivez lui.
« J’aimerai scénariser ma vie comme toi tu scénarises tes chansons : chaque mot, chaque note, chaque image est maitrisé. »
Mais cela c’est du travail, des nuits de réflexions et parfois un coup de chance, je peux vous l’assurer
« Mais toi, tu ne fais pas ça pour l’argent ! Hein Paulo ? »
Mais, si, absolument si. Et si vous l’aimez, vous irez le voir. Ce qui complétera et lui donnera raison d’avoir choisi ce métier. La preuve : « J’étais là le 15, avec De Caunes. Je ne pouvais être nulle part ailleurs. »
« Je voulais découvrir ta moitié, le même genre de femme pour qui je ne serai plus une mauviette infidèle. »
Vous connaissez la femme de Colombo ? Non. Et bien, celle de Stromae, cela risque d’être de même.
« Sans ça, j’irai crier ivre dans les rues de Bruxelles : où t’es, Paulooutai. »
Si vous aviez été à Bruxelles, sur la Grand Place, le jour où il s’est produit lors de la fête de la communauté wallonnie-bruxelles, vous auriez tout compris.
