@ Mortargent
Si vous n’êtes pas croyant et que vous vous suffisez mentalement et spirituellement, c’est que vous êtes déjà religieux. Tout bien considéré, vous n’avez pas besoin de religion. Dieu, si je puis dire viens en aide à ce qui ont besoin de la religion.
Et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle vous dites « Je ne suis pas croyant. Je comprends que la plupart des gens aient besoin de l’aide de la religion dans leur vie, mais ce n’est pas mon cas. » Donc restez comme vous êtes, vous ne perdez rien.
Quant à « l’abrutissement des masses, l’affaiblissement de l’intellect et la privation du libre arbitre, du choix… », c’est cela qui fait le sel de la vie, c’est cela qui nous amène à réfléchir sur notre sort et sur celui des gens. Ce qui n’est en fin de compte que moi, que nous, et lui, et eux, tout en oubliant que ce « lui » ou ce « eux » que nous n’incluant ou parfois que nous rejetons ne sont qu’une partie de nous-mêmes, parce que c’est ce avec qui avec quoi de près ou de loin que notre existence se définit comme existence, qu’elle a un sens.
Ne dîtes vous pas que « Aujourd’hui, comme hier, et sans doute comme demain, lorsque je vois les effets des religions sur les hommes, sur les sociétés, sur le monde, je suis bien heureux de ne pas être « atteint » par cette maladie. » et vous êtes heureux, et c’est l’essentiel d’être heureux
Un croyant est un malade ! Une vision qui peut être vraie ! Une victime de lui-même de croire en Dieu ! Comme vous une victime de vous-même qui n’êtes pas croyant. En fin de compte, tout est relatif, le croyant ou l’incroyant se rejoigne. L’essentiel est d’« Etre », d’exister le mieux possible conformément à ses convictions, ce qui concourt à la sérénité. Dieu n’oblige personne de croire ou de ne pas croire. L’homme est libre et s’en remet à sa conscience qu’il a du monde.
Moi aussi, j’ai apprécié votre façon de voir la vie. Merci pour l’invitation, et il y a un proverbe arabe qui dit et peut-être le saviez-vous : « Il n’y a que les montagnes qui ne se rencontrent pas… »