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Commentaire de Scual

sur Les quatre classes dans la société mondiale


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Scual 9 décembre 2013 08:22

Mais tout les citoyens ne sont clairement pas logés à la même enseigne... surtout ceux qui ne sont même pas logés d’ailleurs !

Les Gitans, les SDF, les « assistés », les prisonniers voués à voir leur nombre exploser, les drogués, les travailleurs de l’économie « parallèle »... croyez moi, cette catégorie des parias est très largement plus nombreuse que les deux classes « supérieures », se sont le non insérés ou les dés-insérés.

Elle n’a pratiquement aucun rapport, ou alors plus de rapports avec la classe des travailleurs formant le gros de la société. Elle est niée en tant que telle et divisée dans toutes les catégories que j’ai cité, comme s’il ne s’agissait pas tout simplement des « vrais » pauvres, les traditionnels, pas ceux qu’on calcul par rapport au revenu moyens, les vrais exclus. Ils sont probablement près de 10 millions et presque tout les différencie de la classe des travailleurs.

Nier les pauvres est typique de notre régime. ON va les diviser en sans-emploi, immigrés, assistés, SDF, marginaux, nomades... tout est bon pour ne pas en faire un groupe et effectivement, cette classe semble ne pas en être un. Les travailleurs on tous un intéret commun, leur emploi. Ils ont tous une activité et un rythme commun, bosser en moyenne 8 heures par jour. Ils fêtent les même fêtes, regardent les même programme tv, écoutent les même musiques, sont rythmés selon le calendrier scolaires de leurs enfants et j’en passe. Bref ils sont socialisés.

A coté les pauvres sont d’origines sociale, culturelle et géographique différentes, ils n’ont que très peu de traits commun à part l’indifférence, la résignation, le nihilisme ou le dégout de la société, pratiquement plus personne n’est politisé. La « liberté » que leur confère l’absence de travail et leur diversités culturelle les a amené à faire des choix de vie radicalement différent, subir, se réfugier dans la drogue, survivre dans la rue, voler ou choisir les activités criminelles etc... Pourtant ils ont tous un trait commun, la pauvreté et à la base c’est la société qui n’a pas voulu ou ne veut pas d’eux, et pas l’inverse.

Je ne sais pas combien ils sont précisément mais ils sont au bas mot 10 millions et peu importe comment on présente les chose, on ne peut pas les mettre dans la classe des travailleurs. A vrai dire avec l’émergence des travailleurs pauvres, ces deux catégories seront de moins en moins séparées. Les travailleurs seront plus proches de l’économie parallèle, se drogueront encore plus, se foutront de tout, s’alcoholiseront encore plus massivement, les SDF et exclus les entoureront dans leurs quartier etc... mais jamais ils ne se désocialiseront ou se dépolitiseront totalement car le ciments de la société et de la conscience sociale et politique, c’est justement le travail.


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