pas grand chose a dire tellement c’est navrant
tu t’est fait rouler dans la farine par quelqu’un qui a probablement payé soi les juges soi ton avocat .....
on a eut le même cas chez moi 20 ans de procès ou la partie adverse ( même famille ) a arrosé tout et tout le monde ( avocats experts notaires ) jusqu’a ce qu’on passe par un réseau pour trouver un avocat intègre qui d’une part nous a « expliqué » ce qu’on lui avait proposé et d’autre part a plié l’affaire en moins d’un an
........
" ARGANTE : Non ! j’aime mieux plaider.
SCAPIN : Eh ! Monsieur, de quoi parlez-vous là, et à quoi
vous résolvez-vous ? Jetez les yeux sur les détours de la
justice ; voyez combien d’appels et de degrés de jurisdiction,
combien de procédures embarrassantes, combien d’animaux
ravissants par les griffes desquels il vous faudra passer,
sergents, procureurs, avocats, greffiers, substituts,
rapporteurs, juges, et leurs clercs. Il n’y a pas un de tous ces
gens-là qui, pour la moindre chose, ne soit capable de donner
un soufflet au meilleur droit du monde. Un sergent baillera de
faux exploits, sur quoi vous serez condamné sans que vous le
sachiez. Votre procureur s’entendra avec votre partie, et vous
vendra à beaux deniers comptants. Votre avocat, gagné de
même, ne se trouvera point lorsqu’on plaidera votre cause, ou
dira des raisons qui ne feront que battre la campagne, et n’iront
point au fait. Le greffier délivrera par contumace des
sentences et arrêts contre vous. Le clerc du rapporteur
soustraira des pièces, ou le rapporteur même ne dira pas ce
qu’il a vu. Et quand, par les plus grandes précautions du
monde, vous aurez paré tout cela, vous serez ébahi que vos
juges auront été sollicités contre vous, ou par des gens
dévots, ou par des femmes qu’ils aimeront. Eh ! Monsieur, si
vous le pouvez, sauvez-vous de cet enfer-là. C’est être
damné dès ce monde que d’avoir à plaider, et la seule
pensée d’un procès serait capable de me faire fuir
jusqu’aux Indes."
Molière : les fourberies de scapin
hélas ....