• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

HELP

C'est le dernier volet de la série « Petit procès de l'insignifiance ».

Et c'est bien de cette insignifiance dont il me faut sortir.

Vous pardonnerez, j'espère, mon désarroi qui rendra probablement ce texte confus, brouillon. Et que ceux qui n'ont pas lu les autres chapitres passent leur chemin, ceci ne pourra rien leur dire !

 

Le procès en Appel a eu lieu le 25 octobre et je n'ai pas le courage d'en faire une description ; cependant, en sortant, je n'étais pas pessimiste. Le dossier de la partie adverse était vide, le mien plein des résultats de l'expertise, de témoignages et de la plaidoirie de mon avocat qui avait le mérite d'être claire, concise, sans emphase aucune.

Le délibéré était rendu le 6 décembre, mais que je n'étais pas contrainte d'y être, je n'y suis pas allée. Il faut dire que depuis le début de cette histoire, j'ai beaucoup de mal à bouger ; je me fais penser à Segourney Weaver dans « Le silence des agneaux » ( ne me demandez pas pourquoi je vois Segourney Weaver dans ce film, dans le rôle de la psy profileuse qui est devenue paranoïaque, mais je la vois !), le cinoche en moins : je ne sors pas à quatre pattes de chez moi en lançant des regards effrayés alentour. Mais il y a de ça !

Comme si ce procès allait marquer ma libération, je me suis lancée dans les travaux de ma maison, entamés à cette époque ; j'aurais dû le comprendre plus tôt, je n'y ai trouvé que des retards, des embûches, des impossibles ! Dans la semaine qui a précédé le 6 décembre, j'étais particulièrement à côté de la plaque, incapable d'aligner deux idées ou de me concentrer sur quoi que ce soit.

Heureusement qu'il y a les chevaux !!

Le 6 décembre, après une nuit gris claire, j'ai attendu, un appel, un mail de mon avocat ; rien. Je trouvais qu'il exagérait, merde enfin, il aurait pu prendre trois minutes pour me tenir informée. Le week-end fut comme un sursis où tout allait de mal en pis. J'ai envoyé un mail le lundi à midi, et je sentais que les carottes étaient cuites, comme je n'avais rien le soir, je me suis demandée si j'aurais le courage de tenter un appel téléphonique le lendemain !

Courageuse comme pas deux, je me suis lancée ; je n'ai pas été déçue.

La technologie a bien des mystères, ou les avocats savent bien mentir, le mail envoyé le 6 ne m'est jamais parvenu ! Bizarre, bizarre.

J'ai donc écopé d'une amende de 1000 euros pour violation de domicile ( je le rappelle, pour avoir mis un pied dans sa cour pour pousser le caillou qui gênait la pose de ma clôture), 2500 euros de dommages et intérêts pour la pauvrette que j'ai tant fait souffrir, plus 1000 euros pour ses frais d'avocat. Ajoutons à cela les 1500 euros d'avocat pour ma pomme et les 500 euros approximatifs pour frais divers, déplacements, courriers, consultation d'avocat au début de l'affaire, téléphone ( avant internet !!), j'arrive à la somme reçue en une année grâce à ma maigre retraite !

J'ai toujours eu une messe de retard dans cette affaire : j'avais préparé des photos, engrangé des témoignages pour prouver que je n'avais rien cassé ! Mince alors, en arrivant au tribunal, j'ai appris, sans qu'on me le dise vraiment, mais en écoutant, qu'il y avait prescription sur ces affreux méfaits. On n'en parlera donc pas. Restait la violation de domicile, c'est à dire un pied dans une cour sans témoin !!

Pas de panique louloutte, il y a plus malheureux que toi !

C'est un accident de la vie, me disent qui n'en ont jamais eu de ce genre

Prends le dessus, on ne peut se défaire que ce qu'on a au préalable habité, jusqu'au bout la douleur, jusqu'au bout la colère...

Je suis faite comme un rat ( c'est sûrement pour cela que j'ai tant de compassion pour tous ces animaux piégés et torturés, pour toutes les injustices, la phobie des barreaux, des prisons même dorées,etc), je ne peux même rien espérer d'un procès au civil, forte de mon bon droit et de sa mauvaise foi, puisque je suis condamnée en appel : cinq guignols sur l'estrade d'un tribunal scellent votre destin, c'est plus fort, croyez-moi, que les paroles d'Évangiles !) ; je peux aller en cassation, il y a des anomalies dans tout ce processus, mais c'est long, c'est cher et cela fera perdurer la lancinante douleur qui n'en présente pas moins, de temps à autres, des pics aigus d'une violence insoutenable.

Mon avocat, ce brave homme, me propose d'entreprendre une conciliation : je marchande le fait que je ne demande pas qu'elle refasse ses clôtures ( qu'elle a posées chez moi) contre l'annulation des dommages !! Sûr qu'elle acceptera : elle en a pour cent euros à tout casser de refaire faire ses clôtures aux limites, un samedi après-midi et un dimanche par un arabe au black ! Comme elle a fait faire tous ces travaux jusque là. Frais d'avocat payés plus 2500 euros, je n'hésiterais pas non plus à m'alléger de cent ou cent cinquante euros !! hihi !!

Je ne sais pas vous, mais moi je ne tenterai pas cette flagellation.

Je prévoyais au contraire de me tromper de zéros dans mes chèques, et faire au Trésor Public un chèque de 100 000 euros, et à elle de 3 500 000 euros ; histoire de faire durer le plaisir.

Mais je suis sur les nerfs, plus tard je serai un mollusque, abrutie, une moins que rien qui avait eu l'audace de penser qu'elle pouvait faire ce qu'elle avait à faire chez elle !

Je divague, je déraille, et je hais la terre entière pour ne pas me haïr assez fort pour en mourir ; car enfin, je suis bien une piche, une sorcière comme elle me l'a redit mille fois, une pauvre fille, qui vit seule, c'est louche et c'est normal vue la méchanceté dont j'ai fait preuve à son égard, car enfin, rendez-vous compte : elle ne voulait pas que je repousse mes clôtures aux limites légales, et je l'ai fait quand même ; faut-il être vicieux.

Ici même, et ailleurs, ne m'a-t-on pas déjà dit que quelque chose ne tournait pas rond chez moi pour les accumuler comme ça ?

C'est sûrement vrai car si je n'avais pas déraillé, pour vivre, si j'étais restée l'épouse dévouée d'un chirurgien dentiste qui, depuis, en a accumulé des trésors, si je n'avais pas quitté ma carrière universitaire, hein, si j'avais supporté les migraines, l'arthrose cervicale, les dépressions, comme tout le monde, je n'en serais pas là ! À compter mes sous, car, pour ces gens-là, 6500 euros, c'est une dragée qui passe mal, sans plus.

Et puis, la croiser un de ces quatre matins, surprendre son sourire narquois, son dédain de victoire, comme le chasseur qui rentre fier au bercail avec sa proie sous son pied ou pendue par les pattes au bâton porté par ses sbires, la tête ballante ; que c'est beau, à condition de n'être pas la biche accrochée là.

Tous ceux qui pensent que nous vivons dans un pays de liberté ont, à coup sûr, jamais vécu cela ; et cela, pour moi, c'est le bas de l'échelle, mais ça donne une idée. Combien d'années de tôle pour les innocents qui n'avaient pas l'heur de plaire, qu'ils fussent libres, trop libres, ou blacks ou tordus ou blessés.

Souvenez-vous de l'avant dernier article de Zeter : ces morts solitaires qui pourrissent tout seuls sans qu'on s'en inquiète. Un des commentaires, fort juste, disait ( de mémoire , très approximatif) : j'ai fait des sourires, j'ai essayé de prendre contact avec ma voisine, mais elle était fermée ; tant pis si elle crève toute seule !

Eh oui ! Vient le moment où c'est trop tard, trop de souffrance qui ne voit se pointer que des egos compatissants, avec toute la distance de l'incompréhension et du manque d'authenticité, ne peut que rendre seul davantage.

Et tous les vrais faux amis, ici et ailleurs, qui déclarent, forts de leur bon sens, qu'au fond, on ne mérite que ce qu'on a, et que si on a que des merdes, c'est sans doute qu'on s'est trompé quelque part.

Oui !! Oui on s'est trompé, les enfants gâtés, je l'ai écrit, qui pensaient bêtement être dans un pays libre et qui se sont payé le luxe de vouloir être soi, plus moraux que la société n'est morale, plus intègres que la société n'est intègre, plus serviables, plus discrets, plus arrangeants !! Ah !!

Et que la société écrase ; c'est normal, on s'adapte ou on meurt.

Il faut un peu d'hypocrisie, un peu de vanité, un peu d'avidité, un peu se faire valoir, un peu de roman dans le merdier de sa vie, un peu de secret et, beaucoup d'assouplissements et de compromissions pour passer les épreuves du savoir-vivre ensemble !

Un métier, un statut, une stature, point trop ne faut d'honnêteté car on admire les démerdards. Un peu de laxisme sur le vocabulaire... les amis, comme sur facebook ; nous n'en sommes plus à Montaigne que diable ! Un peu de brillantine sur le poil le matin...

Pardon, je m'égare, et je jure de m'égarer toujours ; plus prête du tout aux simagrées conventionnelles, cela fait si longtemps que je n'ai rien à vendre ni rien non plus à acheter !

HELP !

Est-ce un titre ! Il est venu ; je n'ai besoin de rien, car rien ne changera jamais : si ce n'est moi, ce sera un autre et vous aurez beau faire, ce genre de victimes fait un peu froid dans le dos ; des parias, des intouchables, des pauvres types, des pauvres filles ; il y a forcément un lézard !

Mais si mon cœur tient, je vous ferai l'acte deux des « solitudes ». Mon ton, mon parti pris de ton a laissé entendre - et au fond, c'est sûrement vrai puisqu'on le dit- que j'étais à côté de ma vie. Je dis toujours que je suis à côté de vos pompes ; mais bien dans les miennes, ce qui pourtant n'a rien à voir avec « être bien dans ses baskets » ; comme quoi tout est compliqué. J'en connais d'autres, des solitudes, et qui n'ont pas la même histoire. Je vous les dirai.

Car la vie c'est se mouler à l'ensemble, même si c'est une torture ; d'ailleurs tout le monde est torturé ; il faut voir les cancers, les crises cardiaques, les allergies, les migraines, les Alzheimer et compagnie ; mais, mais, mais, des gens bien intégrés qu'aucun juge jamais n'a méjugé.

C'est le prix à payer, de la notoriété ou, plus humblement, de l'intégration. Certains y parviennent facilement tant ils sont bien moulés dans le bon moule ; mais combien d'autres somatisent ?

Tant, qu'ils font la richesse du pays !

J'aurais eu envie d'être positive, j'aurais eu envie de vous raconter que la juge avait bien compris de quoi il retournait, et dans mes rêves les plus fous que je savais rêves, je la voyais punie, elle, mouchée de sa morgue !


Moyenne des avis sur cet article :  4.71/5   (14 votes)




Réagissez à l'article

43 réactions à cet article    


  • jako jako 11 décembre 2013 09:06

    Bonjour Alinea, bien écrit votre texte m’interpelle et est très émouvant. Pour moi il regroupe deux situations de personnes que je connais très bien, mon épouse considérée comme une sorcière car vivant seule et sans aides, qui se débat courageusement dans la vie et celle de mes parents victimes d’un procès similaire qui leur a couté toutes leurs économies presque au centime. Le peuple se plaind des puissants mais se comporte souvent pire que le pire. Bonne journée.


    • alinea Alinea 11 décembre 2013 12:21

      Bien sûr ! si le peuple était solidaire, ça se verrait !! Quant aux femmes seules, oui, il faut en parler.
      merci jako


    • alinea Alinea 15 décembre 2013 10:09

      J’ai oublié de dire la chose la plus importante, le résumé le plus parlant :
      J’étais accusée de deux choses dont j’étais innocente ; pour la première ( dégradation...), il y avait prescription ; pour la seconde, j’ai apporté la preuve ( expertise) que j’étais innocente en même temps que j’apportais la preuve que « la plaignante » était, elle, coupable.
      La cour d’Appel a doublé ma peine.
      Les magistrats sont-ils payés par le contribuable pour se payer sa tête ?


    • claude-michel claude-michel 11 décembre 2013 09:14

      Bataille de clocher de petites gens dans leur vie ordinaire..captivant.. ?

      Je « clôture » mon commentaire.. !

      • volt volt 11 décembre 2013 11:17

        c’est vrai que ça peut être émouvant, mais je sors de mon silence pour vous dire, Alinea très-aimable, et louable sorcière, que je ne serai pas dupe ! et souhaite vous transmettre quelque peu de... mon détachement.

        vous écrivez vous-même « je m’égare »...
        donc certes oui, y’a la somme... 
        ça doit faire 10.000 dolls pour moi qui raisonne en bon colonisé de l’empire, 
        oui c’est pas rien.
        mais non !
        c’est rien. 
        absolument rien.

        rien pour vous qui justement, par tant de choix de votre vie, av(i)ez bien décidé de vous placer au-dessus, ou en tout cas en marge de tout cela, leur misère... pas la vôtre !
        alors sachant que vous êtes peu dupe de tout le bataclan télés, médias, merdier, tout ça, 
        sachant votre détachement, 
        mais sachant aussi la fragilité de cet isolement, sa fierté, son côté insupportable...
        ben ils vous ont fait un film ! 
        une super-production oui, avec Alinea ! en cape et épée, dans le rôle principal, 
        comment résister ? t’as pas vu les colonnes ? les costumes ? la zic ? les imprévus du réseau ? 
        la totale ! sans parler de cette brique de perdue, sans parler surtout de la bataille d’egos ? 
        qui ne mordrait pas ? il faudrait une vraie sorcière pour s’en battre ! 
        or c’est une fausse... 
        commune.

        vous écrivez : 
        « cinq guignols sur l’estrade d’un tribunal scellent votre destin, c’est plus fort, croyez-moi, que les paroles d’Evangiles ! »
        si j’étais vous je relirai ça cinquante fois, 
        en prière, 
        surtout le passage, en bon découpage lacanien, le passage 
        « c’est plus fort, croyez-moi »...
        or non ! ça n’a rien à voir avec votre destin...

        vous avez, bien obligée, mordu à l’hameçon administratif, 
        mais tout le reste du pathos, vous n’y étiez pas forcée ?

        elle a perdu votre voisine, dès lors que vous vous éveillez à nouveau, que, 
        n’existant pas, elle, et vous jalousant à mort de vous en détacher si bien de cette inexistence, 
        elle a activé avec rage tout le possible pour vous faire mordre.
        et dans ce gouffre, avec le mot « destin » en prime, 
        vous avez engouffré tant de misères passées qu’elle en a pris ?... de la consistance.

        Alinéa coincée dans un film ?
        Là je serai le mécréant de service, celui qui appelle au réveil, 
        pas facile, au vu des épisodes, 
        un film ! de série B, Alinéa, réveillez-vous, 
        ce n’est pas votre misère ce théâtre, ce fric, ces mails, 
        votre vie était ailleurs, 
        tout l’objectif n’est pas l’amende, mais... de vous le faire oublier.

        t’es pas frustrée comme moi ? 
        ben tu vas voir si je vais pas savoir te faire goûter à mon marécage...

        bref, un chèque avec le fou rire, et du bout des doigts.
        ensuite : 
        se lever, se laver, bien, 
        nettoyer toutes traces : mails, phones, paperasse, etc,. de tout ça.
        briser le mauvais cd,
        se dire : « quelle conne moi encore d’avoir marché » 
        pas qu’avec ma tête mais avec mon coeur et mes tripes, 
        retrouver le sourire que nul chèque ne lui rendra à elle, 
        car quand on ne smile que sur chèque c’est l’échec, 
        et surtout continuer, sur vos grands chevaux, comme si de rien n’était, 
        car il ne s’agit de 
        RIEN.
         smiley


        • alinea Alinea 11 décembre 2013 12:10

          abîmée par tant de violence subie : si je n’avais pas cette faille, elle ne m’aurait pas trouvée !
          Un jugement de tribunal est pire qu’un jugement de Dieu : Dieu on peut toujours dire qu’on n’y croit pas !
          Quant à sourire, de ma force et de ma liberté face à ses intrigues et à son aliénation, je n’ai pas l’allant de soi suffisant pour m’y satisfaire ; la société broie les intrus, j’ai bien peur que ma sensibilité en soit exacerbée !
          Mais j’ai bien compris.. ce manque d’humilité, ce film... mais avant que cela reprenne l’importance que ça a, c’est-à-dire aucune, et que ce soit sincère et authentique, il me faudra du temps. On ne peut guère s’empêcher de ressentir une certaine honte d’être rejetée..
          Merci volt


        • volt volt 11 décembre 2013 12:51

          je ne vous dis pas que c’est l’affaire d’un claquement de doigts, Alinea, je sais.

          j’attire juste votre attention sur le fait par exemple que :
          dans cette bonne blague d’ajouter un zéro à votre chèque, pour en rire, 
          moi je ne ris pas du tout ; j’y vois à quel point vous êtes prête à payer, en gros. 
          la culpabilité inconsciente est la partie invisible de l’iceberg, 
          or la majorité n’est pas justice, et le nombre n’a jamais fait le droit.

          vous avez enfin un travail devant vous, celui d’en finir avec cette illusion 
          (hélas maintenant « confirmée » dans la réalité) 
          qu’il vous faudrait payer pour ce que vous êtes, faites, ou pensez même.
          vieille histoire - le tout est, après y avoir pris goût, de savoir que ça ne nourrit pas son homme, 
          et vous le savez pourtant ; 
          que cela en tous cas peut détenir ce vice de remplir n’importe manque qui traîne, 
          qui n’en aurait...
          il suffit d’un instant inattention, 
          les lumières s’éteignent, la musique s’enclenche, le popcorn déborde, 
          et c’est parti pour deux heures.

          comment un déserteur, ainsi puni, oserait-il encore même déserter à l’heure où on le tance...
          en étant fidèle à lui-même, 
          et connaissant et mesurant son bon droit, quelles que soit l’ampleur des sirènes.
          tenez-vous à votre mât.
          c’est un passage.
          et courage à vous qui n’en manquez pas.

        • alinea Alinea 11 décembre 2013 20:16

          Vous êtes vraiment un type super volt !
          Je m’en fous de tout ça ; je me suis battue parce que je ne pouvais pas faire autrement, me coucher sans combat n’est pas de mon ressort ; mais je m’en fous ! j’en ai un peu peur du reste, car c’est marqué quelque part. Mon arrivée sur internet vient après un deuil dont je ne pouvais pas supporter la souffrance ; alors je m’en suis foutue, j’ai dit c’est la vie c’est ainsi.. bof, je ne sais trop
          je ne suis pas de celle qui meurent de chagrin
          mais je sais comment on peut mourir de chagrin


        • alinea Alinea 11 décembre 2013 20:54

          volt :
          « Bon, dit le Diable, si je te dépouille de ta couche de civilisation, je vais peut-être pouvoir m’emparer à jamais de ta vie.Par ces proscriptions, il tente de l’affaiblir, de l’avilir. Il croit qu’en faisant d’elle une personne sale, il va la dépouiller d’elle-même. Mais c’est le contraire qui se passe, car la femme de boue est aimée de la Femme Sauvage et bénéficie de sa protection. Apparemment le prédateur ne comprend pas que ses interdictions ne font que la rendre plus proche de sa nature sauvage, avec toute sa puissance ».


        • volt volt 11 décembre 2013 21:12

          ben vous aussi super-Alinea, sinon je serais pas là, 

          car mon mouvement maintenant est de checker de temps en temps 
          en vue d’intervenir de moins en moins, se dissiper...
          mais vous comptez, et pas seulement contez, 
          et quand je lis help, sachant la spontanéité, et surtout la solidité, 
          je me permets ce qui plus haut divise ( -/+, etc.)...

          et encore une fois ce point commun : 
          moi je ne suis pas venu au net sur deuil, mais sur AV oui, pour cette raison, 
          une grande perte, le besoin d’échanger pour se changer les idées, 
          avec x et y, les plus inconnus possible, 
          de sorte à pas tomber sur l’entourage qui ne ferait que me ressasser ma perte 
          croyant bien faire...
          qui alentour ne m’aura pas aidé ? 
          je suis à cent pour cent guéri, puisque je ris de ce qui me noircissait 24h sur 24...

          quant à vous, 
          oui je mise bien sur celle qui s’en fout, qui est pas loin, 
          et je connais et mesure celle qui ne saurait ne pas se battre ; 
          non sans soupçonner le trigone en feu de ce jour, 
          mais une phrase m’intrigue : « j’en ai un peu peur du reste car c’est marqué quelque part »
          et alors... que ce soit marqué a son utilité, 
          si pour l’instant elle n’apparaît pas c’est que vous n’avez pas normalement, 
          pour l’heure, le recul pour saisir tout l’enjeu.

          sans doute la maîtrise de tristesse et colère, en vue d’en finir, 
          quelles que soient les conditions, est une belle et grande école, 
          après ce bac-là, l’invincibilité n’est plus un mythe...
          j’en parle parce que je me disais : 
          bon... elle lui signe pas le chèque de sa subsistance à cette conne, 
          mais elle lui a d’abord donné sa substance, au fond ; 
          et ils n’arrivent vraiment à la faire chier 
          que parce qu’ils réussissent soit à l’attrister, soit à l’énerver, 
          tout le reste n’est que vétilles, 
          et si vous saviez le prix qu’elle va le payer ce chèque...
          mais si vous saviez combien elle va payer pile
          à partir du moment où vous toucherez pleinement le
          qu’importe, existe-t-elle ?
          comment mettre une bordure à ce qui n’a pas lieu ?
          allez jusque là, vous verrez les fous rires,
          à 4000km je vous entendrai smiley


        • alinea Alinea 11 décembre 2013 21:22

          cour en joie, de vous lire... merci ne veut pas dire que je suis à la vôtre, mais il suffit d’un rien, qui touche au moment où il faut pour remettre sur le chemin, perdu, oui, depuis plusieurs années ; les leçons sont longues et douloureuses, peut-être pas pour tous pareil ; bon sang oui, le monde est ailleurs cependant que le quotidien n’est pas toujours illuminé des lumières intérieures.
          Vous ne dîtes rien de la citation ; Clarissa Pinkola Estes ; des contes, j’en use peu par respect mais, ouvrant une page au hasard ce soir, je suis tombée sur ce qui précède. Avouez !! c’est pas de l’ordinaire !


        • alinea Alinea 11 décembre 2013 21:28

          HELP ; c’était sans préméditation, mais comme une superstition je l’ai gardé ; au point que je l’ai dit. l’aide, c’était vous ; vous n’avez pas perdu votre temps ce soir volt !


        • volt volt 11 décembre 2013 21:32

          c’est que je bavardais déjà mon comm ; en réponse avant de voir votre citation, 

          je n’avais jamais entendu ce nom auparavant, je chercherai. 
          quant aux signes, rien d’étonnant de tomber sur cette page
           puisque cette injustice flagrante relève déjà... du domaine des signes ; 
          pas pour rien que je choisis les mots « école » et « bac », là où je comprends un apprentissage, 
          & sur « femme de boue », je lis « femme debout » aussi, 
          quant à la Sauvage elle est démontrée depuis longtemps.
          « simples comme des colombes, méfiants comme des serpents » dit une secte palestinienne, au sens où il ne faut pas faire l’erreur de croire que Perséphone disparaît d’un coup de baguette magique : tout risque d’être fait pour vous y ramener, vous le rappeler...
          on ne lâche pas sa proie si facilement, surtout quand on soupçonne qu’elle se délivre - 
          il suffira de vous souvenir de la spontanéité d’un ! mot dans vos titres : 
          « insignifiance », vous aviez déjà tout dit.

        • alinea Alinea 11 décembre 2013 21:41

           smiley  


        • Constant danslayreur 11 décembre 2013 21:52

          Enfin un sourire,
          merci Volt.
          J’ai failli attendre... smiley


        • volt volt 11 décembre 2013 21:58

           smileysmiley

          euh, le seul qui a osé plusser Constant plus bas (c’était moua smiley ).

        • alinea Alinea 11 décembre 2013 22:07

          Deux étranges compagnons inconnus et pourtant si proches... smiley à tous les deux


        • Hervé Hum Hervé Hum 11 décembre 2013 11:20

          Bonjour Alinea,

          Vraiment désolé pour toi,

          il y a un proverbe qui dit « quand le vin est tiré il faut le boire ».

          Autrement dit, d’aller jusqu’au bout du calvaire en allant en cassation.

          Mais il y a un autre proverbe qui dit « les conseilleurs ne sont pas les payeurs »

          Quoiqu’il en soit, il est étrange que les juges d’appel séparent ainsi en deux, ce qui constitue une seule et même affaire. Ils oublient ce qui est à ta décharge pour pouvoir ne garder que ce qui est à ta charge. Si c’est cela, on dirait un procès stalinien ou de l’inquisition là !

          Le jugement revient à dire que tu as mis un pieds dans la propriété de ta voisine uniquement pour la harceler, sans autre raison que pure méchanceté.

          Ou disons qu’en séparant en deux l’affaire, ils auraient dû en toute logique, au minimum, renvoyer chacun dans son foyer avec ses propres frais d’avocat et de faire partager entre vous deux les 500 euros de frais de justices. Mais là, tel que tu nous l’écrit, il s’agit d’un jugement inique et arbitraire.


          • jako jako 11 décembre 2013 12:03

            C’est vrai mais en province, ce n’est jamais simple, à chaque affaire apparait tout à coup à l’accusé une sorte de réseau de gens qui se connaissent bien et se soutiennent, depuis le juge, l’« Expert » imanquablement convoqué et écouté, et même les avocats, il faudrait pouvoir délocaliser ce genre d’affaire de voisinage.


          • alinea Alinea 11 décembre 2013 12:19

            bonjour Hervé,
            Je crois que mon avocat n’avait pas pris la mesure de l’affaire ; il m’a dit avoir été « scotché » en lisant les délibérés ; si on ne s’en tient qu’aux mesures, j’ai apporté la preuve que c’est elle qui « a violé » mon domicile, et la preuve que je n’étais pas sortie de chez moi ! Mais non, d’après l’avocat, les magistrats d’Appel sont moulés comme ça : ils augmentent la peine pour décourager les gens de faire appel. Tu parles d’une justice ! L’énormité de la somme est un camouflet, une volonté délibérée ( c’est le cas de le dire) d’écraser l’insecte que je suis !
            Je vais calmer les battements de mon coeur et je verrai pour la suite
            Merci Hervé


          • Hervé Hum Hervé Hum 11 décembre 2013 13:49

            Autrement dit, tu dois choisir entre accepter d’être écrasée comme un vulgaire insecte ou non !

            Bon courage...


          • alinea Alinea 11 décembre 2013 18:09

            hervé ! j’ai déjà été écrasée trois fois, mais je suis scorpion, alors j’ai regipé ; partir seule est impossible, il faut trouver la bonne personne car même si on part jamais gagnant à coup sûr, il faut mettre toutes les chances de son côté ! D’une certaine manière, cela dépend peu de moi !!
            Pour l’encouragement, merci !


          • cevennevive cevennevive 11 décembre 2013 11:27

            Chère Alinea,


            De tout coeur avec vous !

            Mon conseil (mais ce n’est qu’un conseil, et les conseilleurs ne sont pas les payeurs) :

            Vendez. Vendez maison, chevaux et animaux, et filez de là-bas ! Foutez le camp de ce village ! Il ne vous protège plus, l’air en est nocif car toujours, je dis bien toujours, vous revivrez, en respirant son air, les moments débiles qui vous ont fait souffrir.

            Tel le Phénix, renaissez de vos cendres. C’est vous qui serez la plus forte !

            D’après ce que je comprends, vous avez déjà « foutu le camp » et quitté des situations qui ne vous convenaient pas. Trouvez la force de le refaire. Il y va de votre survie.

            Quant à l’argent, eh bien ce n’est pas important finalement. L’argent est un outil, quelques-uns savent s’en servir, les autres se tapent sur les doigts ou les laissent rouiller. L’argent c’est un mauvais maître, mais un bon serviteur si l’on sait le diriger (et l’on peut très bien vivre sans maître et sans serviteur, non ?)

            Bisous petite Alinea. Courage !

            • alinea Alinea 11 décembre 2013 12:25

              merci cevennevive,
              Ce n’est pas faute d’avoir cherché ; j’avais même trouvé quelque chose en Creuse, super ! Mes proches m’ont découragée en disant que je serais loin de tout et de tous et qu’au vu du climat, je risquais de finir alcoolique ou pendue !
              C’est ça vieillir : perdre ses forces vives en chemin ; au fond, qu’on somatise ou qu’on soit malade d’aliénation ou que l’on soit blessée par l’extérieur d’avoir osé, ça revient au même ! Ah que j’aurais aimé avoir la sagesse d’un animal !


            • cevennevive cevennevive 11 décembre 2013 11:33

              Hervé, bonjour,


              Nous avons, au même moment, écrit le même adage !

              Il est bien vrai que de loin, la situation d’Alinea est pour nous exempte de cette émotion paralysante qui empêche parfois de réfléchir calmement.

              Espérons que le fait de lui répondre, de penser à elle, apporte un peu de baume sur ses maux.

              • alinea Alinea 11 décembre 2013 18:11

                oui, cevennevive !


              • gaijin gaijin 11 décembre 2013 12:30

                pas grand chose a dire tellement c’est navrant
                tu t’est fait rouler dans la farine par quelqu’un qui a probablement payé soi les juges soi ton avocat .....
                on a eut le même cas chez moi 20 ans de procès ou la partie adverse ( même famille ) a arrosé tout et tout le monde ( avocats experts notaires ) jusqu’a ce qu’on passe par un réseau pour trouver un avocat intègre qui d’une part nous a « expliqué » ce qu’on lui avait proposé et d’autre part a plié l’affaire en moins d’un an
                ........

                ARGANTE : Non ! j’aime mieux plaider.

                SCAPIN : Eh ! Monsieur, de quoi parlez-vous là, et à quoi vous résolvez-vous ? Jetez les yeux sur les détours de la justice ; voyez combien d’appels et de degrés de jurisdiction, combien de procédures embarrassantes, combien d’animaux ravissants par les griffes desquels il vous faudra passer, sergents, procureurs, avocats, greffiers, substituts, rapporteurs, juges, et leurs clercs. Il n’y a pas un de tous ces gens-là qui, pour la moindre chose, ne soit capable de donner un soufflet au meilleur droit du monde. Un sergent baillera de faux exploits, sur quoi vous serez condamné sans que vous le sachiez. Votre procureur s’entendra avec votre partie, et vous vendra à beaux deniers comptants. Votre avocat, gagné de même, ne se trouvera point lorsqu’on plaidera votre cause, ou dira des raisons qui ne feront que battre la campagne, et n’iront point au fait. Le greffier délivrera par contumace des sentences et arrêts contre vous. Le clerc du rapporteur soustraira des pièces, ou le rapporteur même ne dira pas ce qu’il a vu. Et quand, par les plus grandes précautions du monde, vous aurez paré tout cela, vous serez ébahi que vos juges auront été sollicités contre vous, ou par des gens dévots, ou par des femmes qu’ils aimeront. Eh ! Monsieur, si vous le pouvez, sauvez-vous de cet enfer-là. C’est être damné dès ce monde que d’avoir à plaider, et la seule pensée d’un procès serait capable de me faire fuir jusqu’aux Indes."

                Molière : les fourberies de scapin

                hélas ....


                • alinea Alinea 11 décembre 2013 12:39

                  Trop tard pour la fuite gaijin ; moi, je n’ai rien voulu, j’ai juste cru malin de me défendre !
                  Mais j’en ai plus que marre, envie d’air et de douceur, privée que j’en suis depuis bientôt quatre ans !
                  Très beau morceau ! ce molière !!
                  Merci gaijin


                • gaijin gaijin 11 décembre 2013 12:49

                  « Trop tard pour la fuite gaijin »
                  oui bien sur l’erreur au départ c’est d’être honnête, de croire en la justice alors qu’il n’est question que de loi, ensuite .....vae victis

                  molière est toujours d’actualité ........ dire que certains prétendent que nous progressons ......


                • Constant danslayreur 11 décembre 2013 12:44

                  Je ne vous aime pas Alinea,
                  du tout, du tout, du tout,
                  en fait si ça se trouve, je vous aime encore moins que ça,

                  Et n’espérez pas que je m’arrête aux 6500 euros, « mes revenus d’une année entière ouin ouin » pour pleurer sur votre sort, puisque vous savez pertinemment, que vous avez décidé de regrouper les six épisodes, d’en faire un livre à succès et à espèces sonnantes et trébuchantes et que dans trois ans, les 6500 euros c’est à un gigolo de 20 ans que vous les refilerez au petit matin alors qu’il ronflera encore tout ce qu’il pourra, épuisé ce p’tit con - de l’affection oui -... histoire qu’il se vêt mieux que ça, alors hein...

                  Ben quoi préjudice moral ? et Dr Brieli que j’ai blessé pour vos beaux yeux jusqu’à le perdre à jamais, ce n’était pas un préjudice moral peut-être ? et pour lui et pour moi ?

                  Non décidément du tout, du tout,

                  J’espère que vous ne vous en relèverez pas, que ça continuera à croître et à se dramatiser à vos yeux de plus en plus crescendo et à sens unique jusqu’à vous faire oublier à jamais à quel point vous avez reçu... à quel point le moindre de vos talents pourraient se monnayer des dizaines de fois plus que ce qui vous chagrine, à quel point vous étiez exceptionnelle pffft 


                  • alinea Alinea 11 décembre 2013 13:03

                    Je n’en attendais pas moins de vous...


                  • Constant danslayreur 11 décembre 2013 13:04

                    Je savoure d’autant mieux ce moment, que je sais pour vous avoir lu le dire, que vous êtes du genre... à être regardante en matière de sous, on va dire ça comme ça.
                    Bref les 6500 euros ça doit vraiment être la fin du monde, de tous les mondes pour vous... pas fait pour me déplaire ça.

                    ça me rappelle une connaissance ... très regardant aussi...qui raconte mieux que je ne le ferais qu’un beau matin d’hiver, il est sorti de chez lui encore dans les vapes malgré le caoua, il a appuyé sur son plip de bagnole 30 000 euros... rien, il a appuyé de nouveau... walou de chez que dalle.

                    Il s’est dit x... va pas me développer un diabète pour ça, elle n’est plus là la bagnole, arrête de torturer ton plip, aucun beep ne te répondra... si ton cœur s’arrête maintenant tu seras bien avancé et des bagnoles tu n’en conduiras plus des masses...

                    Aujourd’hui quelques années plus tard c’est le plus heureux des hommes... lui


                  • Karol Karol 11 décembre 2013 15:42

                    Bonjour Alinéa,

                    Rien n’est plus navrant que ces querelles de voisinages qui viennent de nulle part, qui n’ont pas de fin et qui vous bouffe inexorablement jour après jour toute votre énergie. C’est ainsi, elle veut votre peau parce que vous avez le tord d’être sa voisine et tôt ou tard elle vous poussera à la faute. Quant à la justice...« Selon que vous serez puissant ou misérable Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir ».


                    • Fergus Fergus 11 décembre 2013 16:07

                      Bonjour, Alinea.

                      Cette histoire est navrante : comment peut-on se trouver condamnée de manière aussi lourde pour une affaire aussi mineure ? Et pourquoi la justice n’a-t-elle pas pris en compte les éléments relatifs au bornage puisqu’ils sont manifestement le point de départ de cette querelle ? Dans ces conditions, aucune prescription ne devrait pouvoir être invoquée.

                      Je ne connais pas le détail des faits tel qu’ils peuvent être retenus par la justice, malgré la lecture des précédents articles, mais il semble qu’il y ait là matière à cassation, la procédure ayant probablement été bafouée sur un ou plusieurs points.

                      Mais comme cela a été dit plus haut, les conseilleurs ne sont pas les payeurs, et il t’appartient donc de décider seule de la suite qui sera donnée ou pas à ce qui semble être un déni manifeste de justice. A noter qu’il existe encore un recours, moins pollué par les arcanes douteuses de la justice franco-française : la Cour européenne qui, en l’occurrence, peut casser tout ce cirque aux allures de parodie judiciaire.

                      Bon courage.


                      • alinea Alinea 11 décembre 2013 16:19

                        Merci Karol et Fergus,
                        Quand on est piégé dans une histoire aussi stupide, une partie de soi reste en dehors, et voit les choses comme vous les voyez ; mais la partie qui est dedans n’est pas la partie raisonnable, pragmatique, concrète. J’avais, par exemple, demandé à mon avocat : qu’est-ce qui va me tomber sur la tête à quoi je n’aurais pas pensé, cette fois, puisque cela s’est produit à chaque fois. Rien me dit-il.
                        Et bien si : elle a toujours eu une longueur d’avance sur moi, et il faudrait que je trouve quelqu’un vraiment décidé à se battre, non seulement pour mon petit cas mais pour ce qu’il peut représenter de courant dans les tribunaux ; et je doute fort de trouver ça !
                        J’ai repensé tout à l’heure que j’attendais le premier procès avec impatience pour, après, avoir un avocat ; ne connaissant cette gente que par les séries télévisées(! !), j’imaginais qu’il me soutiendrait et se battrait, pour la bonne cause ! En réalité, lui aussi n’a fait que m’interdire de parole, réduisant l’affaire à des mesures alors que je savais qu’il s’agissait de bien autre chose !...


                      • vesjem vesjem 11 décembre 2013 23:22

                        bonjour alinéa
                        bon , comme t’es dans la m... je te fais cette suggestion :
                        à cet instant , tu as rédigé 129 articles (vu ton site) d’une ou deux pages de bouquin ; tu vois où je veux en venir ; reprends ta plus belle plume , reprends un de tes articles ou fais une compile de plusieurs sur le même thème , ou réunis les tous harmonieusement , fais-en un roman ;
                        en effet , tu as du talent et de l’humour , tu te sors les tripes pour surprendre encore un peu plus le lecteur ,et tu te fais éditer ; en effet , comparativement , il y a tellement d’auteurs médiocres que ta prose pigmentée peut séduire ;
                        bon courage
                        nb : note que de nos jours il faut quand même plus de sang et larmes voire de sexe ou de meurtres , qu’autrefois , pour distraire le chaland


                        • alinea Alinea 11 décembre 2013 23:39

                          vesjem, c’est sympa ; ça me travaille mais j’ai peu de goût à réenfiler les vieilles chaussettes ; du neuf ! et, si par miracle l’absence de sexe de meurtre et de sang !!! il y en a toujours dans la vie ; des meurtres, pas toujours heureusement, mais des morts oui ! et des larmes !!!!
                          Malheureux !! distraire ? Toucher ! smiley


                        • alinea Alinea 12 décembre 2013 10:34

                          Je me demandais si j’avais dit ou fait quelque chose.. mais vous êtes passé et je suis contente.
                          Dans la vraie vie aussi j’ai des soutiens et des sympathies ; tous mes voisins, spontanément m’ont fait de« témoignages » tous plus louangeurs et gentils les uns que les autres. seulement face au substitut puis au juge, quand on arrive comme accusé et qu’on ne sait rien de ce qui s’est dit contre soi, on ne peut pas se faire entendre ni se défendre ; quand la colère est impossible ; c’est une véritable torture l’abus de pouvoir ; quand l’autre ostensiblement montre qu’il ne vous écoute pas, votre voix finit par faiblir, c’est là que j’ai été seule ; même mon avocat ne m’a pas entendue.
                          Il faut dire que l’histoire est incompréhensible et mes très proches ( mon fils, son père) ont mis des mois pour, je ne sais s’il faut dire admettre ou comprendre !
                          Mais je suscite de grandes haines aussi qui sont parfois des jalousies féroces ; ici aussi, j’ai eu mon soûl de harceleurs ; mais l’écrit donne cette distance que ne franchit pas la violence que suinte l’autre. C’est pour cette raison que j’ai été si assidue sur ce site !
                          Sur ce fil, il n’y a que « des amis », c’est-à-dire ceux qui écoutent et qui entendent. Ce fut un baume pour moi et si vous n’habitiez pas, les uns et les autres à l’autre bout de la France ou du monde, je vous préparerais un repas de roi ! Il n’y a qu’une vraie voisine ici, que je salue aujourd’hui. !! et qui peut rester insensible à cette déshumanisation ? cette violence ? Seulement ceux qui sont parés d’une force qui ne la provoquera jamais !!
                          N’est-ce pas terriblement enfantin d’espérer un peu de justice, une reconnaissance de la vérité, qui jamais n’aura été effleurée chez les gens de pouvoir ! moi qui hais le pouvoir, j’ai été servie !
                          Bonne nuit Owen et merci mille fois


                          • alinea Alinea 12 décembre 2013 12:04

                            L’humain disparaît, derrière la technologie, derrière l’administration, derrière le pouvoir et derrière la misère ! se cimenter est une mort lente...
                            Non !! merde : il y a encore des humains : la preuve !!
                            Ici, même à Besançon, le temps s’est radouci !! Mais évidemment même un doux printemps jurassien vous serait frais !!
                            Bon voyage alors et bon séjour



                            • alinea Alinea 12 décembre 2013 20:59

                              merci volt 


                              • passtavie passtavie 21 décembre 2013 18:20

                                J’ai le sentiment que les gens se sont faits endormir : ils chantent tous la même chanson : trop d’état, état providence, éducation nationale inefficace, hôpitaux inefficaces, etc...
                                C’est facile : on met peu de moyens et quand le système se casse la figure on dit : public, gens trop protégés, traine-savates (donc stigmatisation), comme si les gens n’avaient pas la conscience du travail bien fait, du devoir, de la responsabilité. Comme si nécessairement il fallait une trique derrière pour faire avancer le bourricot. Mais ça reste dans la logique de notre infantilisation...
                                On veut nous responsabiliser en enlevant l’état providence. En réalité ils jouent sur notre peur de finir dans la pauvreté. On stigmatise le chômeur qui vit au « détriment » des autres. Les autre payent pour des gens qui n’apporte rien à la société. Alors que la masse des chômeurs est de plus en plus grosse, non pas parce que la soupe est bonne au chômage, mais parce qu’économiquement on est dans la merde.
                                Mais imaginez que l’on supprime l’indemnisation des chômeurs. Plus de revenus : la rue. ça n’empêchera pas les bulles. En revanche ça fera une quantité de crève misère qui accepteront de travailler pour 1 euro de l’heure, voir moins. Car la faim au ventre on accepte tout pour survivre.


                                • alinea Alinea 21 décembre 2013 18:35

                                  Le capitalisme n’a tenu jusqu’ici que grâce à la conscience professionnelle des travailleurs ; et à leur savoir-faire. Bientôt tout ceci n’existera plus : le capitalisme s’est coupé l’herbe sous les pieds !! d’un certain côté, c’est tant mieux, d’un autre, ceux qui, comme vous le dîtes , se retrouveront à la rue,n’auront pas la gnaque de lutter ! mais « ils » sont bien en passe de gagner : regarde , disent-ils, ton ennemi, qui vit grâce aux subsides de l’État, il fume, il boit et il ne paye pas son loyer, et toi, pauvre con, tu bosses, tu payes ton loyer et t’es presque pas plus riche que lui !!
                                  Ah, oui, ça marche !!

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON







Palmarès