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Commentaire de Hervé Hum

sur Le Pen-Dieudonné-Soral, un monstre à trois têtes contre les travailleurs


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Hervé Hum Hervé Hum 11 décembre 2013 20:09

Désolé Ludovic, je n’ai pas de livre à te conseiller, pour cela il m’aurait fallut les lires. J’ai juste lu les premiers chapitres du Capital et c’est fort instructif.

Il te faudra donc me lire pour comprendre ce que je veux dire.

Tu trouveras dans les articles que j’ai écrit celui sur les « BAL citoyens » et celui « droits, devoirs et responsabilité » enfin accessoirement tu pourras lire « la fourmi dans la fourmilière ».

Mais pour répondre directement à ta question sur la nécessité du nationalisme pour défendre la diversité culturelle des pays, car c’est bien de cela qu’il s’agit, parce qu’au delà il n’y a que la défense d’intérêts particuliers contre ou au détriment des autres. Ainsi, pour répondre à ta question, il te suffit de regarder ce qu’est une nation. En effet, une nation est une sorte de « société d’intérêts commun de un ou plusieurs peuples » et si on prend comme exemple la France, on peut voir que tous les peuples qui l’a compose ont persistés à sauvegarder leur particularités culturelles dites « régionale » tout en se reconnaissant et se revendiquant français, donc d’une entité supérieure à leur propre racine culturelle. Ici, la nation n’a pas détruit les cultures et ce, malgré des époques pas si lointaine où les dirigeants essayaient par la force de les réduires au silence.

Donc, l’argument de la nation pour défendre la culture est fausse, une fausse idée dangereusue et criminelle si on regarde l’histoire des nationalisme à travers le temps. en fait, le nationalisme dans un monde globalisé, donc mondialisé, sont des persistences du passés, qui menacent le plus la diversité culturelle des peuples. Pourquoi donc cela ? Parce qu’elle porte en elle le germe de la guerre et du rejet de l’autre et non son acceptation. Parce que le maintient des frontières dans un tel monde où l’économie mondiale est dominé par une minorité prédatrice et agressive, consiste à uniformiser les cultures pour mieux les contrôler. Parce que le nationalisme permet à cette minorité de jouer sur les antagonisme culturels et religieux de manière à maintenir les peuples divisés, avec le but final de construire un monde batit autour de ceux qui ont le pouvoir de commandement par l’argent sur ceux qui ne l’ont pas et devront vivre en servage permanent.

Je terminerais avec ceci, quels sont les raisons qui poussent un humain à émigrer ?
Il y en à trois principales
1) la misère
2) la violence
3) l’attrrait
or, de ces trois, lequel n’est pas vu comme un immigré indésirable ? Celui qui va dans un pays par attirance culturelle. Les deux autres non, et pourquoi ? Parce qu’ils ne quittent pas leur pays volontairement, mais forcé par les conditions de vies devenus difficile voir intolérable et ces derniers ne vont pas pour trouver une culture, mais des conditions de vie meilleures. Autrement dit, ils emmènent leur culture avec eux.
Or, comment faire pour que ces gens là restent chez eux ? En coopérant et non en se faisant la guerre. Mais voilà, la paix est le pire ennemi des « chefs » donc de cette minorité dirigeante de l’économie et de la politique, pourquoi ? Parce que la nécessité d’un chef n’est vrai qu’en temps de guerre et non en temps de paix. En temps de paix l’ennemi c’est le chef, parce que pour redevenir nécessaire, il faut un ennemi à combattre, une menace à écarter.

Voilà pourquoi, en quelques lignes mais la démonstration est un peu plus longue et élaboré, je dis que le discours de Soral est pervers et dangereux, car il prétend associer deux choses incompatibles, le nationalisme et la coopération entre les nations alors même que l’objet de la nation consiste à se défendre des autres nations.
 Donc, la mondialisation est ce qu’on en fait et devant ce mouvement inéluctable (de la mondialisation), sauf à sombrer dans le chaos le plus total, il n’y a d’autre choix que de s’en emparer. Ce qu’ont compris les dirigeants économiques et politiques du monde, mais en orientant bien évidemment cette mondialisation, de manière à préserver voir augmenter leur position dominante sur le reste de la population. Mais rien, absolument rien n’interdit de penser la mondialisation dans le sens de la défense des peuples et de leurs citoyens. Sans pour autant que cette minorité, cette ploutocratie, perde au change...
J’espère avoir bien répondu à tes interrogations,
Bonne soirée


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