Ce dont je vous parle n’a rien à voir avec une conviction, c’est du ressenti intérieur.
Une prise de conscience intérieure, qui allie le spirituel avec sa partie matérielle.
Une plénitude qui s’installe en soi et qui est toujours présente.
La conscience d’unité n’est pas superficielle et ne s’arrête pas à ce que je pense, mais ressentie profondément. mes pensées ne sont plus là pour me dire que je vis ceci ou cela.
Ce n’est donc pas mon imagination qui me joue des tours puisque je ne lui laisse pas le champs libre en l’alimentant avec des pensées, images, visions, c’est le « vide », le « rien » qui est ressenti ; ce « rien » plein de puissance et de paix.
Peut être n’avez vous jamais ressenti cet état de paix et il est difficile alors de vouloir l’expliquer.
Sur Le plan strictement matériel ce « rien » n’est pas concret tant que l’on essaie de l’expliquer ou de le trouver. Il est là, présent dans cet unique instant qu’est le moment présent,
Demandez vous comme le préconisent plusieurs sages tel Krishnamurti, Echart Tolle, et d’autres : « qui suis je ? » et arrêter vos pensées, ou du moins n’alimenter plus celles si, et vous ressentez alors que vous êtes présent sans cet ego qui veut à tout prix comprendre.
En fait il n’ y a rien à comprendre, lorsque vous vous connectez à vous même profondément vous pouvez ressentir, pas toujours, cet impression de calme sous jasent à ce qui est, cette impression très forte d’unité en tout.
Tous les concepts, suppositions doivent être « balayés », aucune référence à quoi que ce soit.
Ma prise de conscience la plus forte, la plus intérieure a eu lieu dans un moment de dépression, comme beaucoup d’autres aussi, où tout m’était devenu insupportable, où le fait de continuer à vivre ne m’était plus nécessaire tant j’étais pris par le stress, le dégout de tout, de ce monde barbare, de cette vie qui me poussait là où je ne voulais aller, où tout se retournait contre moi.
Besoin d’aide et comme une prière, un lâcher prise avec moi même c’est produit, un calme est venu me prendre et m’enrouler dans ses bras, plus rien n’avait d’importance ; un sentiment puissant de liberté, d’espace infini, pas facile de le décrire.
je pense que les moments difficiles de notre vie existent pour nous faire comprendre, nous faire prendre conscience que nous ne sommes pas que cet amas de chair et cet égo qui croit tout savoir, ce mental qui analyse, compare , juge ; qui croit être lui même bien assis sur ses convictions étayées de milles références...Que ces passages pénibles sont des portes qui nous permettent de lâcher toutes ces idées préconçues et d’accepter, puisque l’on ne peut rien faire pour changer la situation, d’accepter donc tout ce qui est.
ce que l’on pense se dissout quand vous on a plus d’attache, tout se dissout, c’est comme une mort, plus rien n’a d’importance et vous vous fondez alors en vous même.
Ce n’est que mon expérience personnelle, d’autres sont allés plus loin encore.