Parler de Dieu est-ce le plus important ?
Voilà une question bien particulière de la part d’un croyant en Dieu et, qui plus est, de quelqu’un qui veut en témoigner. Je dois évidemment m’expliquer.
De fait, plus je médite sur ce mystère de Dieu, plus je m’en approche à travers le personnage de Jésus de Nazareth, moins je vois Dieu comme quelqu’un qui souhaite que l’on parle beaucoup de lui et qu’on lui rendre des hommages à ne plus finir.
Je le vois plutôt discret sur lui-même, mais très préoccupé du sort réservé aux hommes, aux femmes et aux enfants de cette humanité que les livres anciens nous disent avoir été créés à son image et à sa ressemblance.
Ce même Dieu-Père sur lequel je médite, loin de tourner le dos à une humanité aux mille travers, choisit de nous envoyer son fils, pas tellement pour parler de Lui, mais plutôt pour nous réapprendre à découvrir l’humanité et le véritable visage de celui qui en est le créateur.
En ce Jésus de Nazareth, c’est l’Humanité qui retrouve son véritable visage ainsi que la voie par laquelle seront vaincues les forces du mal qui la hantent. En lui et par lui surgit de nouveau la vie.
L’action et le message de ce Jésus sont tous orientés à redonner vie à cette humanité. L’amour du prochain à la hauteur de l’amour que l’on se porte à soi-même est au cœur de ce message. Il ne saurait y avoir amour de Dieu sans l’amour du prochain. L’apôtre Jean (1Jn 4,20) nous dit que ceux et celles qui disent aimer Dieu, sans aimer leur prochain sont des menteurs. La seule voie pour atteindre Dieu est celle qui passe par l’humanité. En ce sens, il importe davantage de parler du destin de notre humanité que de parler d’un Dieu, détaché de nos vies. De toute manière, en parlant de cette humanité, c’est de Dieu que nous parlons.
De nombreuses interventions d’autorités religieuses expliquent les grands problèmes que vit le monde d’aujourd’hui par le fait que ce monde ignore ou rejette Dieu. Ils parlent d’un monde sans Dieu.
Il m’a été donné, à plusieurs reprises, de rappeler que les causes profondes de ces malheurs se retrouvaient, comme par hasard, chez nombre de ceux qui se réclament justement de Dieu. Nous connaissons tous le GOD BLESS AMERICA qui coiffe le grand empire des temps modernes, celui qui ne se fait aucun scrupule pour déclarer des guerres à qui il veut bien, pour s’emparer des richesses des autres sans leur demander la permission, pour tromper et manipuler l’opinion publique mondiale par des médias sur lesquels il a plein contrôle. Il est le roi du mensonge, de la tromperie et des guerres. Il parvient même à se faire cautionner par des autorités religieuses qui se font les grands-prêtres tout désigner pour parler de Dieu.
Il ne suffit donc pas de parler de Dieu et de faire référence à Dieu pour sauver le monde. Il faut que les actions soient celles qui correspondent à sa volonté qui est d’aimer les autres comme soi-même. Il n’y a pas de place dans ce paradigme de l’amour pour quelque supériorité que ce soit entre les personnes et les peuples, pour des intérêts qui ne soient pas également ceux des autres, pour une sécurité nationale qui ne s’harmoniserait pas avec celle des autres. En un mot, il n’y a pas de place pour quelques empires que ce soit. Le respect de la dignité de chaque personne est au cœur de la solidarité humanitaire.
On se souviendra de la grande célébration d’anniversaire du pape Benoît XVI dans les jardins de la Maison-Blanche, le 16 avril 2008 et de sa visite à Ground zéro. Il était en compagnie de ceux qui se réclament de Dieu pour dominer et diriger le monde. Son hôte, G.W. Bush, était celui-là même qui, 5 ans auparavant, avait déclenché, unilatéralement et sur la base d’un immense mensonge, la guerre en Irak, une des guerres les plus sanglantes du début de ce siècle. Ce sont les mêmes qui depuis l’élection, en 1998, d’Hugo Chavez au Venezuela s’acharnent par tous les moyens possibles à renverser son gouvernement légitimement élu. Il ne suffit pas de parler de Dieu. Dans certains cas, en parler devient indécent et honteux. Ici, plus que jamais, s’appliquent ces paroles du prophète Isaïe :
« Cessez d’apporter de vaines offrandes : j’ai en horreur l’encens, les nouvelles lunes, les sabbats et les assemblées ; je ne puis voir le crime s’associer aux solennités. Quand vous étendez vos mains, je détourne de vous mes yeux ; quand vous multipliez les prières, je n’écoute pas : vos mains sont pleines de sang. Apprenez à faire le bien, recherchez la justice, protégez l’opprimé ; faites droit à l’orphelin, défendez la veuve. (Is.1, 13-17) »
Cette pensée, exprimée par le prophète, est pourtant simple et claire : faire le bien, rechercher la justice, protéger l’opprimé, faire droit à l’orphelin, défendre la veuve. Jésus, 600 ans plus tard, ramènera l’essentiel de son message à la recherche de la justice, à la protection des étrangers et des sans défense, à la bonne foi des personnes. (Mt.23,23)
Malheur à vous, maîtres de la loi et pharisiens, hypocrites ! Vous donnez à Dieu le dixième de plantes comme la menthe, le fenouil et le cumin, mais vous négligez les enseignements les plus importants de la loi, tels que la justice, la bonté et la fidélité : c’est pourtant là ce qu’il fallait pratiquer, sans négliger le reste. 2
Plus que jamais, il faut parler à temps et à contre temps de cette humanité mutilée, profondément blessée, qui porte en elle tous les droits à la dignité, au respect, à l’amour, à la solidarité, à la compassion, à la justice, à la vérité que les puissances de ce monde lui refusent. Il faut en parler en mettant en lumière les forces conspiratrices qui en sont la cause structurelle et morale. C’est à la lumière de cette humanité qu’il faut parler des conversions à faire, des changements à apporter, de l’espérance qu’un autre monde est possible, un monde qui réponde à ces droits et à ces attentes. C’est également à la lumière de cette humanité qu’il nous faut redécouvrir les grandes consignes laissées par Jésus à l’humanité entière. Elles nous apprennent toutes à retrouver notre humanité dans ce qu’elle a de plus noble et à découvrir le véritable visage de Dieu toujours présent dans ses entrailles et dans sa vie. Pour nous, croyants en ce Jésus qui a vaincu par sa résurrection les tyrans de ce monde, avons tous les motifs d’espérer en cette grande victoire de l’Humanité. Une espérance également partagée par de nombreux incroyants en Dieu, mais profondément croyants en ce devenir de l’humanité. Pour moi, l’Esprit agit sans tenir compte des frontières qui séparent croyants et non-croyants, mais de la bonne foi qui conduit à des engagements concrets au service de la justice, de la vérité, de la solidarité, de la compassion, etc.
Si Dieu est au cœur de nos vies, s’il est le souffle qui nous inspire et nous fait vivre, c’est moins pour faire de nous des adorateurs de son être que des témoins authentiques, œuvrant à l’édification de cette Humanité créée à son image et aux destins éternels.
Je n'ai pas l'image d'un Dieu qui crée des êtres pour l'adorer, mais plutôt pour partager avec nous l'amour, l'unité, la paix, la justice, la vérité, la compassion etc. Un Dieu qui se fait proche et qui essuie les larmes de nos yeux au moment des grandes tristesses et des grandes souffrances. Si nous ne sommes pas tous et toutes proches de lui, lui l'est de nous tous et toutes.
Oscar Fortin
Québec, le 12 décembre 2013
112 réactions à cet article
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Constant danslayreur 12 décembre 2013 12:52Quelques réserves ça et là, mais j’ai trouvé très intéressante votre réflexion merci.
Vous devriez être beaucoup moinssé, les français qui restent largement majoritaires sur ce site, n’aiment pas trop qu’on leur parle de Dieu en général, beaucoup l’apprennent à leurs dépens. Tant pis, on fera avec hein, on ne peut tout de même pas vous et moi - même si la tentation est grande - leur interdire de fréquenter AV
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Pas tant que ça apparement !
En tous cas, que Dieu aime qu’on parle de lui ou pas, y’en a un autre qui installe sa religion mondiale... à Astana. -
les français qui restent largement majoritaires sur ce site, n’aiment pas trop qu’on leur parle de Dieu en général
C’est le meilleur moyen d’éviter les arnaques. Et puis franchement, quand on voit un deubeuliou, on préfère laisser en place le cordon sanitaire. Vade retro, évangéliste ! -
Constant danslayreur 13 décembre 2013 10:17Aldous, merci beaucoup pour le lien... no comment... si ce n’est que je vais dorénavant suivre de près l’actualité à Astana...
Pépé, à ma connaissance, Dieu n’a rien délégué de ses pouvoirs à qui que ce soit et debeuliou est un évangéliste comme je suis une danseuse du Lido -
@ Aldou, il serait préférable que tu regarde de plus près le texte de Vladimir Soloviev , et que tu fasse une recherche pourquoi la cinquièmes Église correspond à notre époque.
Et les deux suivantes correspond à l’avenir. -
@Constant : Vous avez des connaissances qui nous échappent. Vous devriez partager avec nous comment elles vous ont été accessibles.
Avec tout mon respect -
Mon frère,
Je dis « mon frère » pour souligner le fait que nos divergences de vues ne soient pas cause de discorde : j’ai déjà pu apprécier dans vos écrits votre sincérité et votre ouverture.
Je ne vais pas revenir sur les raisons - que j’ai pu développer par ailleurs - qui font de moi un croyant anti-chrétien.
Je veux simplement répondre à votre texte en rappelant ce qu’est la foi islamique et en quoi elle diffère de la votre.
- Vous parlez de Dieu comme de quelqu’un ce que l’islam récuse comme étant de l’anthropomorphisme.
- Pour les musulmans, Dieu est immuable, c’est à dire sans changement, de sorte que rien dans nos actes ne saurait ni lui faire plaisir, ni lui faire déplaisir. Les actes des hommes, y compris la prière et les actes de charité sont fait par les hommes et pour les hommes. Aussi Dieu est indifférents aux actes humains.
- les musulmans croient au jugement dernier. ce jugement à pour cause la structure morale du monde. Châtiments et récompenses ne sont que la conséquence des actions humaines.
- l’Islam est une religion de justice et non une religion d’amour. J’ai dit, et je le dis de façon peut-être plus personnel, que l’amour ne peut pas faire l’objet d’un commandement parce qu’il est un sentiment et qu’un sentiment ne se commande pas. Alors que la justice, produite par la raison, peut être (et doit être) ordonnée. Ainsi Dieu ne nous commande pas d’aimer la veuve et l’orphelin mais de donner de nos biens et de reconnaitre leurs droits. Isaïe que vous citez confirme : faites droit à l’orphelin, défendez la veuve. il n’est pas nécessaire d’aimer pour être juste. il est nécessaire d’être juste pour aimer.
l’amour contraint conduit à la perversion : l’amour ne peut être que le fruit d’une conduite juste et non sa cause.
- Enfin nous croyons que Dieu à créer l’homme pour qu’il L’adore et que l’adoration consiste à faire le bien. La raison de cette croyance est que l’adoration consiste à reconnaitre Dieu comme créateur et faire le bien consiste à ne pas nuire (désinstaurer) à l’ordre divin voulu par DIeu dans l’acte créateur.-
@Philouie : merci pour votre texte qui précise des différences entre la foi islamique et la foi chrétienne. Vous aurez pu constater par vous-même que je ne suis pas un grand spécialiste de votre religion. Je suis donc heureux d’en prendre note. Pour nous les chrétiens, Jésus est Fils de Dieu et de ce fait, participe pleinement à la divinité. Qui me voit, dit-il, voit le Père. En lui, notre anthropomorphisme de Dieu prend ses racines.
Merci encore une fois et bonne journée à vous et à tous les vôtres. -
Etant chrétien, je sais que l’Islam est une grande religion, mais avez-vous lu le Traité de l’amour, de Muhyi-D-Din Ibn’arabi ? On ne peut y être plus éloquent sur la conception de l’amour dans l’Islam.
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Bonjour Oscar
La Bible dit : « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie. » (Ephèsien 2:8-9)
« Et à celui qui ne fait point d’oeuvre, mais qui croit en celui qui justifie l’impie, sa foi lui est imputée à justice. » (Romains 4:5) «
et enfin :
»Comme Jésus se mettait en chemin, un jeune homme accourut, et, se jetant devant lui à genoux, il dit : « Bon maître, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ? »
Jésus lui dit : Tu connais les commandements : Tu ne commettras pas d’adultère ; tu ne tueras pas ; tu ne déroberas pas ; tu ne diras pas de faux témoignages ; tu ne feras tort à personne ; honore ton père et ta mère
. Il lui répondit : Maître, j’ai observé toutes ces choses dès ma jeunesse. Jésus, l’ayant regardé, l’aima, et il lui dit : Il te manque une chose ; va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel ; Puis viens et suis-moi. Mais, affligé de cette parole, ce jeune homme s’en alla tout triste ; car il avait de grands biens.Jésus, regardant autour de lui, dit à ses disciples : Qu’il sera difficile à ceux qui ont des richesses, d’entrer dans le royaume de Dieu ! Les disciples furent étonnés de ce que Jésus parlait ainsi. Et, reprenant, il leur dit : Mes enfants, qu’il est difficile à ceux qui se confient dans les richesses, d’entrer dans le royaume de Dieu. Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille, qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. Les disciples furent encore plus étonnés, et ils se dirent les uns aux autres : Et qui peut donc être sauvé ? Jésus les regarda et dit : Cela est impossible aux hommes, mais non à Dieu, car tout est possible à Dieu« .
La doctrine de l’humanisme est basée sur les oeuvres.. L’homme s’appuie sur ses propres forces, or la Force qui nous permet de »soulever des montagnes" c’est bien Dieu, la Force qui nous donne la paix en ces temps troublés c’est bien son Esprit, et la promesse inconditionnelle du salut, car de nous même nous ne le pouvons, c’est bien en Christ qu’elle se trouve..-
@Loastie : Merci pour votre intervention et les références de textes que vous y faites. Elles sont plus que pertinentes et me donnent l’occasion de préciser une ou deux choses. La première c’est que le fait de ne pas parler beaucoup de Dieu ne veut absolument pas dire qu’il n’est pas là au coeur de nos vies. Loin de là, comme je le signale dans ma toute dernière phrase : « Si nous ne sommes pas tous et toutes proches de lui, lui l’est de nous tous et toutes. » La discrétion sur Dieu, peut se rapprocher à ces propos de Jésus qui disait que lorsque vous voulez prier, retirez vous dans votre chambre. Pour toi, quand tu pries, retire-toi dans ta chambre ; ferme sur toi la porte et prie ton Père qui est dans le secret. Ton Père voit dans le secret et il te le rendra (Mt 6,6)"
Le second point est en référence à l’anthropomorphisme. En Jésus, c’est Dieu qui se fait homme et en ce sens c’est l’homme Dieu qui se manifeste à l’humanité entière. Ce serait nier l’incarnation, ce mystère dont les chrétiens vont célébrer prochainement la naissance de Jésus, fondement de cette foi.Mon dernier point est en référence avec la foi. Vous savez que ce sujet est présenté sous des angles différents dans le nouveau testament, même dans saint Paul. L’apôtre Jacques met en scène la foi d’un croyant et l’oeuvre d’un incroyant pour illustrer que le rapprochement de ces deux mots doivent être modulé. Mais quelqu`un dira : Toi, tu as la foi ; et moi, j`ai les oeuvres. Montre-moi ta foi sans les oeuvres, et moi, je te montrerai la foi par mes oeuvres.(Jc 2,18)Tout ceci pour dire que ne pas parler de Dieu n’est pas synonyme d’absence de Dieu. Que les oeuvres et la foi doivent se nourrir mutuellement pour témoigner de cette présence de Dieu en chacune de nos vies.Merci et bonne journée à vous-
Merci de cet article que je trouve très beau. Bien qu’agnostique, je suis tout à fait d’accord avec vous. Seule votre remarque sur les Américains, bien que juste, faisait un fausse note dans un texte plein de fraternité et tolérance, un texte qui se lit comme une belle cantique de Noël littéraire.
N’ayant jamais fréquenté une église, j’assistais avec indifférence à l’affaiblissement de la foi et l’abandon de la culte, sans ma rendre compte qu’il s’agissait d’un changement profond de la civilisation. Je n’aurais jamais cru qu’il m’arriverait de vouloir défendre le christianisme, mais la laïcité, qui était une valeur chrétienne dès son début, après avoir remis l’Eglise à la place qu’elle n’aurait jamais du quitter, a jeté le bébé avec l’eau de bain en devenant franchement antichrétienne. Tournant ainsi le dos à son propre histoire, elle a proclamé les « valeurs laïques ».
La spécificité des valeurs laïques, qui n’ont donc rien à faire avec les valeurs chrétiennes, m’échappe, mais la volonté de faire table rase de notre héritage spirituel est évidente. Toutes les religions sont « égales » et sont strictement personnelles et privées. Elles n’ont pas à se montrer de façon ostentatoire.
Débarrassés définitivement de la religion, nous voilà dans un monde enfin tolérant, rationnel, scientifique, matérialiste et progressiste. Un chacun peut poursuive ses plaisirs et ses désirs. L’Etat providentiel s’occupe des problèmes dans le meilleur des mondes.
Sauf qu’un sentiment de désarroi m’envahit. Le sentiment de me trouver dans un désert de terre brûlée. Dans un désert de matérialisme athée où la spiritualité s’est effondrée en désespoir. Où le merveilleux énigme de la vie a été désacralisé et banalisé comme un simple hasard, arbitraire. Où l’intuition de la transcendance qui m’émeut devant toute vie, soit-elle un chaton, ou un vieux chêne, est scientifiquement rationalisée et banalisée.
Matérialisme athée et religion dogmatique sont tous les deux des dogmatismes qui ne me convainquent pas. La vie reste pour moi un merveilleux énigme qui ni la science ni la religion ne peut expliquer. Mais la philosophie de la vie qui s’exprime dans les paraboles et métaphores poétiques du Nouveau Testament me convainquent profondément. Qu’importe si l’histoire de Jésus est exacte et véridique ou pas ? La philosophie que l’histoire fait comprendre - la fraternité, la compassion, la tolérance - est universelle et insurpassable. Tout en rejetant l’histoire en tant que telle, juifs, musulmans ou athées ne peuvent que reconnaître la sagesse de cette philosophie.
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@Kookaburra : Votre intervention me touche par son ouverture et la profondeur des sentiments que vous y exprimez en même temps qu’elle m’interpelle tout particulièrement sur le lien à établir entre la foi et la religion, entre la foi et la laïcité.
Sans avoir le dernier mot sur ces interpellations, je me permets quelques réflexions. Un de mes professeurs d’exégèse sur l’Ancien Testament, le père Langevin, jésuite, nous disait que le plus grand ennemi des religions dans l’histoire de l’A.T. était Yahvé lui-même qui dénonçait toutes ces croyances en des dieux qui n’étaient pas parties de l’histoire des humains. Je pense que nous pouvons dire la même chose, aujourd’hui, avec cette multitude d’églises et de croyances qui se réfèrent à un monde qui nous échappe, donnant ainsi l’impression de la transcendance et du sacré. Personnellement, je suis d’avis que la foi et la religion ne se recoupent pas toujours et que la religion sans la foi est vaine et que la foi sans la religion continue à trouver tout son sens dans la poursuite des grands objectifs de l’Humanité.L’humanisme dont je me réclame trouve son fondement en ce Jésus de l’histoire qui est tout à la fois ce qu’il y a de plus sacré, de transcendant et de plus laïque et d’immanent. En lui, la transcendance et l’immanence se recoupent, tout comme la foi et la laïcité. Pour les croyants, Jésus est le fils de Dieu fait homme et par sa résurrection il est l’homme, établi par le Père, pour établir le règne du Père sur terre. C’est en ce sens que l’apocalypse parle d’une terre nouvelle et d’un ciel nouveau, faisant référence au changement de paradigmes dans la gouvernance du monde.Ma réflexion, dans le présent article, n’est pas de faire disparaître Dieu, mais d’en libérer le concept de tous ces dieux qui ne répondent pas aux interpellations d’une humanité en quête de justice, de vérité, de solidarité, de compassion, etc.Je suis un croyant en ce Jésus de Nazareth et en son Père dont il nous parle pour nous dire qui me voit, voit mon père, que le Père est en lui, comme lui en son Père.Je termine en précisant le motif pour lequel j’ai mis cette référence à l’anniversaire du pape Benoît XVI. C’est tout simplement pour mettre en relief cette autorité religieuse qui ne manquait pas l’occasion, chaque fois qu’elle se présentait, pour rappeler que les maux d’aujourd’hui viennent du fait que nous ignorons Dieu. Par ma référence, je rappelle que ceux qui le célèbrent se réclament constamment de Dieu, bien qu’ils soient au nombre des plus grands criminels de notre temps. (Irak-Pakistan-Libye-Syrie- plan Condor- etc.)Avec tout mon respect et encore une fois mille mercis pour votre intervention -
Sur votre longueur d’onde Koukaburra,
A chacun son Dieu ou plutôt Sa beauté de la vie, route dans laquelle l’homme s’est aventuré car convaincu n’être que de passage. A chacun sa paix intérieure sans avoir à en identifier l’auteur ou le créateur.
Deux seules vérités palpables, la naissance et la mort. Le début et la fin.
A chacun donc de cheminer sans trop souffrir et surtout sans trop faire souffrir, en s’abreuvant de petits bonheurs (ils pullulent sur terre à bien y regarder) et en acceptant les blessures qu’il a le courage de panser puis d’oublier.
En respectant profondément tous ceux qui croient en un au delà. Prenant bien soin toutefois de s’écarter, parmi eux , de ceux, nombreux depuis toujours, qui essaieront de lui faire changer de route, en employant la violence ou la veulerie la plupart du temps.
L’Homme hélas s’est inventé trop de trop de « règles » , donc de religions antagonistes, à travers trop de prophètes, relayant les propos, les lois ou les désirs de Dieu, Adou Nei ou Allah. Et viendra le temps où de nouveaux « émissaires » seront envoyés, Muhammad n’étant certainement pas le dernier de la liste.
Tout cela pèse beaucoup trop sur les épaules, selon l’athée ou l’agnostique (je le suis), cet éternel solitaire qui aura à suivre SA route propre. Individuelle. Car Individu il est et le sera. Et le restera. Toujours. -
Comment se fait-il que la plupart des gens sont incapables de faire la différence entre « croire en dieu » qui n’est a priori qu’un choix purement philosophique fondé sur des arguments rationnels (comme le faisait Pascal par exemple) et l’adhésion en une religion révélée (déjà suspecte par la révélation elle-même) qui, manifestement tourne le dos à la rationalité ?
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@pergolese : Votre interpellation est tout à fait pertinente. Foi et religion sont loin de se recouper comme peut le laisser entendre la pratique religieuse. Si vous allez au commentaire que je viens de mettre suite à celui de Kookaburra vous y trouverez quelques réflexions de ma part sur ce point.
Merci -
Ca vient du fait que les soit-disant représentants de Dieu ont presque toujours trahi ses enseignements.
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Le Christ c’est une partie de Dieu, la conscience indifférenciée (l’Esprit), qui s’individualise grace au véhicule qu’est l’ame.
L’homme c’est : l’ame + l’Esprit + le mental humain nécessaire à l’adaptation à ce monde (le mental / ego + le corps humain sont aussi un véhicule pour vivre dans ce monde).Par conséquent, si je décide de faire passer au second plan mon ego, je deviens Christ, càd que je m’identifie dorénavant à mon ame, et j’en acquiere les capacités psychiques
Si je veux atteindre le « moi » Dieu, je suis obligé de passer par mon ame ( de là l’expression de Jésus « je suis le chemin »)Evidemment, plus mon ego est imposant (càd plus je suis riche, élevé socialement ou imbus de moi meme) plus il me sera difficile de supprimer cet égo (forcément il me valorise donc j’y tiens), c’est pour celà que les premiers seront les derniers et inversement
Tout le message du christ (Jésus) consiste à nous montrer ce chemin, c’est la religion qui a occulté une partie du message.
Donc, Oscar, il ne vous reste plus qu’à chercher en vous meme, pas la peine de passer son temps en génuflexions et autres courbettes, il faut agir sur soi meme-
@Neymare : Je suis bien d’accord qu’il faille agir sur soi-même, mais agir sur soi-même c’est également agir sur les autres. Jésus ne dit-il pas à ses disciples : « Je vous laisse un commandement nouveau, que vous vous aimiez les uns les autres comme je vous ai aimés ».
Aussi paradoxal que cela puisse vous paraitre, on ne se découvre vraiment qu’à travers la découverte des autres. On apprend à s’aimer vraiment qu’en aimant pour de vrai les autres. Ces autres sont préférentiellement les humbles, les pauvres, les blessés de la vie etc... Ce que vous faites aux plus petits, c’est à moi que vous le faites. Même pour rejoindre profondément Jésus, c’est à travers cet amour pour le prochain. Tout le jugement dernier est fondé sur cette approche.Merci pour votre commentaire et bonne journée à vous -
« mais plutôt pour partager avec nous l’amour, l’unité, la paix, la justice, la vérité, la compassion etc » Bon dieu mais c’est bien sûr ! Je n’ y avais jamais pensé ! Heureusement que dieu prend sa part, sinon la vie serait encore plus terrible et cruelle pour certains, ceux qui « bénéficient » de la plus grosse part de malheurs.
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@dixneuf : je ne sais pas s’il faut voir dans votre commentaire un brin d’ironie. Si c’était le cas, je rappellerais que le fait de ne pas parler autant de Dieu comme certains aiment le faire, ne veut pas dire que Dieu n’est pas présent au coeur de nos vies et qu’il y agit en y insufflant esprit et courage pour mener à bien l’oeuvre du Royaume. Je pense que mon texte en parle suffisamment pour que cet aspect ne soit pris en compte dans les commentaires. Je termine même en disant en d’autres mots que Dieu n’attend pas que nous soyons proches de lui, pour être proche de nous.
Merci pour prendre en considération cet aspect plus qu’important de mon interventionAvec tout mon respect -
Tout ça ( l’amoooour and co ) c’est bien joli, mais, dans la vraie vie il faut le plus souvent gérer la méchanceté des autres et plus particulièrement son institutionalisation au sein des groupes humains qui ne veulent pas laisser vivre en paix ceux qui ne sont pas comme eux.
On le voit tous les jours et partout dans le monde comme on l’a vu naguère à Auchwitz où il ne suffisait pas de dire « je t’aime » aux SS pour éviter la chambre à gaz : il a fallu les combattre par la GUERRE de manière longue et rude pour en finir avec eux !
L’amour à sens unique est une voie aporique !-
@frankenberger : Vous soulevez un point sur lequel nous ne pouvons fermer les yeux : les guerres et les vrais motifs de ces guerres. Vous parlez d’Auchwitz auquel nous pourrions ajouter toutes ces guerres criminelles en Amérique latine ( les dictatures militaires, le Plan Condor, l’exploitation éhontée des richesses de population que l’on abandonne dans la misère), la Palestine soumise depuis plus de 50 ans à l’exclusion de ses terres etc...
Toutes les guerres sont criminelles et injustes. Derrière chacune il y a un calcul politique, économique et une mise en scène médiatique qui permet de dorer la pilule de ceux et de celles qui paieront par leurs taxes et leurs impôts ces aventures guerrières.L’avènement de Jésus de Nazareth inaugure en présentant de nouveaux paradigmes pour la gouvernance du monde. Il pose ces paradigmes avec l’autorité de quelqu’un qui dit que d’une façon ou d’une autre ce seront ces paradigmes qui marqueront le destin de l’humanité. Pour avoir proclamé ces nouveaux paradigmes et singé la fin d’un monde gouverné par les ambitions de pouvoir et de domination, il a été arrêté, torturé et mis à mort. Son message dérangeait, comme dérange le message de tous ces militants qui oeuvrent pour un monde plus juste, plus vrai, plus solidaire. Eux aussi subissent un sort semblable à celui de Jésus. La différence pour ce dernier, c’est que son Père l’a ressuscité des morts et l’a établi maître du destin de l’Humanité. Il échappe maintenant à toutes les armées du monde et son message continue à rejoindre toujours plus de personnes à travers le monde.Avec ce Jésus, il faut dire non à la guerre et dire oui à la transformation des paradigmes qui dirigent actuellement le monde en de nouveaux paradigmes. En Bolivie, en Équateur et au Venezuela, nous pouvons en voir émerger les premiers signes d’un homme nouveau et d’une société nouvelle. Ils y arrivent sans devoir faire la guerre, bien que les adversaires se mobilisent pour leur faire la guerre.Merci pour votre intervention et bonne fin de journée -
@Oscar Fortin
Mr, je suis bien d’accord que ce discours d’amour fraternel et de tolérance est beau et certainement utile, malheureusement je ne crois pas qu’il y ait un Dieu ayant un projet pour nous humain, je serai plus proche des musulmans qui considèrent que Dieu est indifférent à nos actes.
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Le projet de Jésus m’apparait tout ce qu’il y a de plus humain. Or pour nous les chrétiens Jésus est Dieu.
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Parler de Dieu ...
que peut-on en dire au fond ?
pour le diable on n’est pas plus avancé, hormis de dire « un ange » ... (qui n’est pas méchant dans l’ancien testament, ni dans les évangiles quand il transporte Jésus), ce qui échappe à nos représentations mentales.méditer sur ce mystère de Dieu c’est aussi en miroir méditer sur le mystère de l’homme (image et ressemblance), et celui de l’univers, et de la création. je suis bien d’accord
« Rien » existe-t-il ? si rien n’existe pas, il n’y aurait donc que TOUT
Cher Oscar, comme vous m’êtes très sympathique, je vous branche avec Dieu
de suite par l’intermédiaire de mon amie tunisienne d’abord qui le nomme ainsi suivant ses états d’âme :
Notre Concepteur / le Sensible / l’Insaisissable / le Suzerain / le Constant / l’Absolu / le Durable / l’Éternel / l’Impérissable / le Pérenne / le Sempiternel / notre Protecteur / le Perpétuel / l’Immuable / l’Incessant / l’Inaltérable / l’Infini / le Variable / l’Omniscient / l’Insondable / le Persistant / l’Invariable / l’Admirable / le Bienfaiteur / l’Inventeur / le Découvreur / le Continu / l’Académicien / l’Inaudible / l’Omnipotent / l’Imperceptible / l’Universel / le Simple ...
puis après en direct (si si je vous le dis en vérité pour reprendre l’expression de ce galiléen admirable), en vous avertissant toutefois que Son Langage est un peu déroutant parfois, toujours très concis, un peu lapidaire, métaphorique, d’une richesse inouïe, dans un style non sans analogie avec certaines formes poétiques ... mais on s’habitue vite je vous rassure. Après tout, n’est-ce pas le Verbe du Père, il ne saurait donc ne pas nous être au moins un peu familier
mais avant, dans mes deux posts suivants je voudrais soumettre à votre réflexion et celles de vos lecteurs cette représentation des choses d’un homme de connaissance toltèque (cf l’antropologue Carlos Castaneda). Peut-être pourra-t-elle apporter que lumières pour mieux nous comprendre, car nous sommes « des animaux bizarres. Nous sommes entraînés et, dans notre folie, nous croyons que nous comprenons parfaitement. »
les deux post suivants sont un peu longs mais faciles et le dialogue plaisant à lire
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(suite de mon post précédent)
– Je vais te parler du tonal et du nagual, dit-il, en me lançant un regard perçant.
...
Il se tapa la poitrine, les cuisses et les côtes.
– Tout ça c’est mon tonal.
Il expliqua que chaque être humain avait deux côtés, deux entités distinctes, deux parties contraires qui prenaient force au moment de la naissance ; l’une s’appelait tonal, l’autre, nagual.
...
– Donc, à juste titre, dit-il, le tonal est un protecteur, un gardien, un gardien qui la plupart des fois se transforme en garde.
Je tripotai maladroitement mon carnet. J’essayais de me concentrer sur ce qu’il disait. Il rit et contrefit mes mouvements nerveux.
– Le tonal est l’organisateur du monde, poursuivit-il. Peut-être que la meilleure façon de décrire son travail monumental serait de dire que sur ses épaules repose la tâche de mettre en ordre le chaos du monde. Il n’est pas abusif d’affirmer, comme le font les sorciers, que tout ce que nous connaissons et tout ce que nous faisons en tant qu’hommes est l’œuvre du tonal. « Dans ce moment-là, par exemple, c’est ton tonal qui s’efforce de comprendre le sens de notre conversation ; sans lui, ce ne seraient que des sons bizarres et des grimaces, et tu ne comprendrais pas un mot de ce que je raconte.
« Disons donc que le tonal est un gardien, qui protège quelque chose qui n’a pas de prix, notre propre être. C’est pourquoi une qualité inhérente au tonal est d’être prudent et jaloux de ses actes. Et puisque ses actes constituent largement l’aspect le plus important de notre vie, il n’est pas étonnant que le tonal se transforme en chacun de nous, de gardien en garde. »
Il s’arrêta et me demanda si j’avais compris. Machinalement je hochai la tête en signe affirmatif, et il me sourit d’un air dubitatif.
– Un gardien a l’esprit large et compréhensif, expliqua-t-il. En revanche, un garde est un surveillant à l’esprit borné et souvent despotique. Je veux donc dire qu’en chacun de nous, le tonal est devenu un garde mesquin et despotique, alors qu’il devrait être un gardien large d’esprit.
...
– Le tonal est tout ce que nous sommes, continua-t-il. Dis un nom. Tout ce que nous nommons fait partie du tonal. Et puisque le tonal est constitué par nos propres actes, il est donc naturel que tout tombe sous sa coupe.
...
– Le tonal est tout ce que nous connaissons, dit-il. Je pense que cela est en soi une raison suffisante pour conférer au tonal une puissance extraordinaire.
...
– Le tonal est tout ce que nous savons, répéta-t-il doucement. Cela inclut non seulement nous-mêmes, en tant que personnes, mais aussi tout ce qui existe dans notre monde. On peut dire que le tonal est tout ce que nous voyons.
« Nous commençons à le garnir dès notre naissance. En respirant le premier souffle d’air, nous respirons également du pouvoir pour le tonal. Par conséquent nous pouvons affirmer que le tonal d’un être humain est intimement lié à sa naissance.
« Il ne faudra pas que tu oublies ce fait. Il est fondamental que tu comprennes tout ça. Le tonal commence à la naissance et s’achève à la mort. »-
– Le nagual est cette partie de nous pour laquelle il n’y a pas de description, ni de mots, ni de sentiments, ni de connaissance.
– C’est une contradiction, don Juan. A mon avis, quelque chose qu’on ne peut ni sentir, ni décrire, ni nommer ne peut pas exister.
– Cette contradiction n’existe que pour toi. Je t’ai déjà prévenu ; ne te casse pas la tête en essayant de comprendre ça.
– Voulez-vous dire que le nagual c’est l’esprit ?
– Non. L’esprit est un élément de la table. L’esprit fait partie du tonal. Disons que l’esprit c’est la sauce chili.
Il prit une bouteille de tabasco et la posa devant moi.
– Est-ce que le nagual c’est l’âme ?
– Non. L’âme se trouve aussi sur la table. Disons que l’âme c’est le cendrier.
– Est-ce que ce sont les pensées des hommes ?
– Non. Les pensées se trouvent aussi sur la table. Ce sont les couverts en argent.
Il prit une fourchette et la plaça à côté de la sauce chili et du cendrier.
– Est-ce un état de grâce ? Est-ce le ciel ?
– Ce n’est pas ça non plus. Tout ça, quoi qu’il en soit, fait aussi partie du tonal. Disons que c’est la serviette.
Je continuai à lui donner toute une série de descriptions correspondant à ce dont il avait fait allusion ; je citai l’intellect pur, la psyché, l’énergie, la force vitale, l’immortalité, le principe de vie. Pour chaque chose que je nommais, il trouvait un élément sur la table qui servait d’équivalent, et le poussait devant moi, jusqu’à ce qu’il eût fait un tas avec tous les objets de la table.
Don Juan avait l’air de s’amuser énormément. Il poussait de petits rires et se frottait les mains chaque fois que j’énonçais une autre possibilité.
– Est-ce que le nagual est l’Etre Suprême ? Le Tout-Puissant, Dieu ? demandai-je.
– Non. Dieu se trouve aussi sur la table. Disons que Dieu, c’est la nappe.
Il fit le geste drôle de tirer la nappe, afin de la mettre sur le même tas que les autres objets qu’il avait empilés devant moi.
– Mais est-ce donc que pour vous Dieu n’existe pas ?
– Non. Je n’ai pas dit ça. Tout ce que j’ai dit c’est que le nagual n’est pas Dieu, parce que Dieu est un élément de notre tonal personnel ainsi que du tonal de chaque époque. Comme je te l’ai déjà dit, le tonal est tout ce dont nous pensons que le monde se compose, Dieu inclus, naturellement. Dieu n’a pas d’autre importance que celle d’être une partie du tonal de notre époque.
– D’après mes conceptions, don Juan, Dieu est tout. Sommes-nous en train de parler de la même chose ?
– Non. Dieu n’est que tout ce que tu peux penser de lui, et par conséquent il n’est, pour ainsi dire, qu’un autre élément de l’île. Nous ne pouvons pas être témoin de Dieu selon notre bon plaisir ; la seule chose le nagual est au service du guerrier. Celui-ci peut en être témoin, mais il ne peut pas en parler.
– Si le nagual n’est rien de ce que j’ai mentionné, dis-je, vous pourriez au moins décrire sa localisation.
Où est-il donc ?
Don Juan fit un geste circulaire et signala l’espace au-delà de la table. Il balança la main comme si, du revers, il nettoyait une surface imaginaire s’étendant au-delà des bords de la table.
– Le nagual est là, dit-il. Là, autour de l’île. Le nagual est là où le pouvoir plane.
« Dès notre naissance, nous avons l’intuition des deux parties qui existent en nous. A notre naissance, et pendant un certain temps, nous ne sommes que nagual. Nous sentons intuitivement qu’il nous faut une contrepartie pour fonctionner. Le tonal nous manque, et cela nous donne, dès le début, un sentiment d’incomplétude. Puis le tonal commence à se développer et devient capital pour notre fonctionnement, tellement important qu’il offusque l’éclat du nagual et l’écrase. A partir du moment où nous devenons entièrement tonal, tout ce que nous faisons par la suite est d’accroître cet ancien sentiment d’incomplétude, qui nous accompagne dès la naissance et qui nous dit constamment qu’il nous manque une autre partie pour être complets.
« A partir du moment où nous devenons entièrement tonal, nous commençons à nous voir doubles. Nous avons l’intuition de nos deux aspects, mais nous nous les représentons toujours avec des éléments du tonal. Nous disons que nos deux composantes sont l’âme et le corps, l’esprit ou la matière, le bien et le mal, Dieu et Satan. Or nous ne réalisons jamais que nous accouplons simplement des éléments de l’île, comme si on appariait du café et du thé, du pain et des tortillas, du chili et de la moutarde. Je t’ai déjà dit que nous étions des animaux bizarres. Nous sommes entraînés et, dans notre folie, nous croyons que nous comprenons parfaitement. »-
njama
j’ applaudis ..........cependant puisque visiblement vous avez vos castaneda sous la main ( ce qui n’est pas mon cas )
vous n’auriez pas en plus une petite citation sur le pouvoir et l’intention ? -
@ gaijin
disons que ce texte que je viens de publier ici, je l’avais sous la main, l’ayant fait connaître sur un forum. Ceci dit, j’ai bien sûr lu avec bcp d’intérêt et de passion tous ses livres, au fil de leurs publications (années 70 /80), j’ai les livres, mais je n’ai pas eu à « recopier » je les avais trouvés en ligne ici
une petite citation sur le pouvoir et l’intention ?
sous le coude, non, et puis je ne voudrais pas alourdir le fil de discussion. Citation, non, mais pour faire le lien avec les pensées spirituelles et évangéliques d’Oscar Fortin et de croyants, je dirais que l’univers est interactif selon une Règle (la Loi dans un sens biblique ou coranique). Interactif dans le sens où le pouvoir (le nagual décrit dans l’extrait cité, défini comme « émanations de l’Aigle » ailleurs dans les mêmes livres - « l’Esprit Saint » peut-être dans le langage biblique ?) co-opére avec l’homme en raison de ses intentions.
La notion d’impeccabilité est essentielle dans la dynamique du « sorcier » qui se réfère à l’attitude du guerrier, non pas l’abruti qui guerroie et bataille comme un dératé, mais de l’homme qui fait face à l’Inconnu, au Mystère. Essentielle, car sans elle on ne peut approcher le nagual. C’est d’ailleurs lui qui vient à nous que l’inverse. Or étymologiquement l’impeccacilité est emprunté au latin impeccabilis, d’abord attesté au sens de « incapable de faute » puis, chez les auteurs chrétiens, au sens de « incapable de pécher » (Blaise) ; cf. aussi peccable* « qui est capable de pécher ».
Et donc pour raccrocher à l’article et à son langage, rechercher la justice, la bonté et la fidélité, protéger l’opprimé ; faites droit à l’orphelin, ... bref l’intention du Bien est primordiale dans la dynamique spirituelle, et comme l’Univers (le Père) peut se révéler co-opératif selon cette Loi ...
voilà je vous laisse imaginer la suite ...Comme me dit toujours mon ami Charlie, si les humains s’améliorent, le monde s’améliore. Et l’Aube pourrait apparaître ...
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Cher Oscar, pour la connexion Céleste en direct que je vous annonçais, suivez ce lien
Merci pour l’article, et bonne soirée
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Je vous remercie pour vos références. Pour dire le vrai, je ne suis pas tellement versé sur ces sujets que je me promets d’approfondir un de ces jours. Sans doute d’autres lecteurs et lectrices y trouveront de quoi les interpellés.
Merci et bonne fin de journée -
Il serais bon que vous lisez des ouvrages qui parle un peut plus clairement des visions, car il est évident que cette personnes à des visions spirituels, comme pleins d’autres peuvent avoir des visions.
Elles sont trompeuses, car sans avoir atteint l’inspiration et l’intuition qui ne serait trompé, elles sont illusions qui flatte celui qui les vie. -
Une explication moins tirée par les cheveux, c’est que cette personne s’est endormie devant sa télé.
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Merci de cet article qui montre votre ouverture d’esprit.
J’ai été baptisé, mais n’ai jamais pratiqué, ni même adhéré en raison des dérives de l’église qui ne montrait pas l’exemple.
J’ai donc vécu ma vie en dehors de toute spiritualité, si ce n’est une croyance vague en une forme d’énergie cosmique universelle et créatrice.
Après maints errements, je commençais à découvrir la spiritualité à travers des lectures de Krishnamurti, et d’autres sages spirituels détachés d’une croyance en un dieu physique comme il est souvent représenté.
Avec la pratique et le détachement aux choses matérielles, je me suis dans un premier temps apaisé de mes angoisses, j’ai retrouvé confiance en moi.
Le fait de ne plus interpréter ce qui est mais de le vivre, sans que mes pensées, qui surgissent d’elles mêmes, n’interfèrent ou si peu si on ne les alimentent pas par d’autres pensées, crée un contact avec mon essence, c’est comme ça que je la nomme, ou conscience, à l’intérieur.
Silencieuse, calme, douce, fraiche, en paix, libre, c’est que je vis qu’en je m’oublie. Pas toujours avec une ’intensité méditative, mais aussi dans les gestes de tous les jours.
On pourrait penser que ce n’est qu’un état de présence à soi, mais c’est bien plus.
Aujourd’hui une force de vie toujours disponible est là, présente en moi et autour de moi qui m’ouvre les yeux et me permet, malgré les réticences de mon mental, d’appréhender plus clairement, et plus intuitivement les êtres vivant, la terre ; l’univers, de ce que mes sens humains me permettent de ressentir, comme un tout unique qui s’exprime d’instant en instant, se renouvelant sans cesse.Une danse de la vie où rien n’a vraiment d’importance en fait ; car la vie est en cet instant qui sera toujours cet instant présent.
Les projections sur le futur ou les retours au passé ne constituent plus ce que je suis, j’en garde toutefois des expériences positives ou négatives, mais elles ne me conditionne plus.J’ai confiance en la vie puisque rien d’autre n’existe. (à mes « yeux »)
Et je suis tombé par hasard, comme on dit, sur une citation de Jésus qui dit ( à peu prés) : « Croyez moi, je suis dans le père et le père est en moi. »
Voilà maintenant ma religion.
Se retrouver soi même pour comprendre qu’on est nous même ce dieu, ou cette conscience qui englobe tout ce qui est et ce qui n’est pas, cette conscience qui s’exprime à travers la matière.
cela me rend plus tolérant et ne gâche pas mon humanité très terre à terre parfois et même colérique, cru dans mes propos ou emporté.J’accepte qui je suis et du coup, j’accepte les autres qui eux aussi émanent de cette conscience/dieu.-
GrandGuigno@ Merci pour ce témoignage qui confirme que cette puissance intérieure qui nous rejoint est à la fois nous-même, mais aussi l’autre en qui nous sommes.
Dans les exercices de St-Ignace, on dit que tout ce que l’on dit et tout ce que l’on fait sont portés par Dieu chaque fois que nous en ressentons une paix profonde et une grande joie. La paix et la joie, ressenties au plus profond de soi, sont le signe de cette présence de Dieu dans son être.Vous avez votre soleil intérieur, lumière et chaleur, ne le perdez pas en fermant les rideaux de votre coeur.Bonne nuit ou bon réveil, avec le décalage horaire les deux peuvent être possibles. -
Merci de votre soutien....Je ne fermerai plus jamais les rideaux...Ils s’entrouvrent tous les jours davantage et la lumière qui passe dans l’ouverture me réchauffe et me guide.
Un retour en arrière est impossible.Bonne route sur ce chemin qui fait notre vie.
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Belle réflexion, il va sans dire mettre le Christ au oubliée est un pas considérable dans l’acquisition de la Sainteté !
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Belle réflexion, il va sans dire mettre le Christ aux oubliettes est un pas considérable dans l’acquisition de la Sainteté !
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@Par soi-même : Je ne vois pas où vous allez chercher une telle affirmation : mettre le Christ aux oubliettes". Franchement, relisez bien mon texte et s’il faut me citer, que ce soit tel que je le dis et écris.
Avec tout mon respect. -
Dans votre texte il y a une seul fois le mon de Jésus Christ est cité, et plus grave pas une fois celui du Christ.
Par contre vous cites Dieu et Jésus à profusion, et vous évoquez timidement Dieu le Père et le fils.
« Ce même Dieu-Père sur lequel je médite, loin de tourner le dos à une humanité aux mille travers, choisit de nous envoyer son fils, »Pour quelqu’un qui soit disant affirme méditer, soit dans un tel floue artistique au point qu’il n’a pas le courage de cité une fois le Christ est symptomatique soit que vous ne savez plus de quoi vous parler, soit c’est à dessein de nous présentes une édulcoration des Évangiles.
Faite encore un effort de franchise le Dieu que vous évoquez, vous deviez l’appeler Jéhovah.Rappelez vous ce que déclare Saint Pierre dans le premier « Épître de saint Paul aux Corinthiens
Chapitre XV.
I Cor 15,14. Et si le Christ n’est point ressuscité, notre prédication est donc vaine, et vaine aussi est votre foi. »
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@Par soi-même : Mon cher ami si vous ne reconnaissez pas le Christ en ce Jésus ressuscité, c’est que vous êtes devenu prisonnier des mots qui en limitent l’étendue de leurs expressions. Le Jésus ressuscité est le fondement de notre foi, comme le déclare l’apôtre Paul et c’est en lui que l’humanité trouve son commencement et son achèvement. L’alpha et l’omega dont Teilhard de Chardin nous parle dans le Phénomène humain...
Toutefois, je vous dirai que je suis certain que vous avez bien compris le sens de ce texte.Merci et bonne fin de journée -
Ce n’est pas Jésus qui a ressuscité, c’est le Christ, une nuance qui fait beaucoup de différence avec la pensé Jésuite !
Jésus est le porteur du Christ, ce n’est pas le Christ qui est porteur de Jésus.
Cela ne haute nullement le rôle primordiale que Jésus à jouer dans cette affaire.
On dirait dans votre analyse, le Baptême de Jésus est un fait banale ? -
@par soi même : Jésus ressuscité est le Christ établi par le Père pour diriger le Règne de Dieu.
Comme dit Paul aux Grecs, Dieu a fixé un jour où il jugera le monde selon la justice, par l`homme qu`il a désigné, ce dont il a donné à tous une preuve certaine, en le ressuscitant des morts... (Act.17, 31) Cet homme, c’est Jésus de Nazareth, établi « roi » pour juger le monde, il est l’oint du Seigneur.Devant notre ignorance, je vous serais reconnaissant que vous nous disiez quelque chose au sujet de la rencontre de Jésus avec le Christ pour qu’ils en viennent pour qu’ils en viennent à n’en faire qu’un en la personne de Jésus-Christ.Merci d’éclairer nos esprits. -
Bien voyons rien que cela, il suffit de laisser agir l’Évangile de Saint Jean pour percevoir comment le Christ c’est fait homme.
Si vous pensez que je vais vous en dire plus, vous allez en avoir pour vos frais.
Ne dessaperez pas, il existe des écrits qui en parle et si vous n’’avez pas connaissance , c’est que cela doit probablement répondre à une nécessité donc je prendrai pas le risque de briser.Si vous n’avez pas les oreilles pour entendre, les yeux pour voir, il est inutile de vous en faire un exposé donc vous aurais un malin plaisir à contré.
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Je ressens bien plus de mépris que d’amour dans ce genre réponse/réaction
La première chose de bien que vous pourriez faire c’est d’en prendre conscience et d’en chercher les raisons
En toute amitié -
Bonjour ACABIT, de quel Amour vous parlez ?
Épineux problème que vous soulevez ?
En réalité peut de gens sont au claire sur le sujet, et les mots sirupeux qui parle d’Amour et de Dieu à tous les lignes, sont bien plus éloignés de la Sagesse de l’Amour que de l’Amour de la Sagesse ! -
Croire indubitablement en Dieu, c’est démissionner, trouver une excuse à n’être rien ou pas grand-chose . Dieu est un prétexte pour âmes balbutiantes embourbée dans l’embarras d’une réflexion désordonnée et irrationnelle , une symphonie déconcertante pour esprits paresseux
L’église, les églises, se contentent de répandre uniformément des contes à dormir debout , à mentir effrontément . les ouailles exigent désormais que l’hypothétique acceptation de l’idéologie monothéiste leur soit expliquée, décortiquée, démystifiée , démythifiée , il s’agit dès lors d’une exigence, d’un besoin de sens plus que de liturgie
La religion souligne un mépris du corps, et l’enfermement des âmes dans une cuirasse de soumission infondée , distribuée notoirement par un clergé répugnant s’appropriant les paroles supposées de Dieu avec un aplomb qui laisse pantois
N’envisager l’existence qu’à travers la dualité Châtiment Récompense relève d’une étroitesse d’esprit ténébreuse
Emballer des menaces imprécatrices sous couvert de quelques mots d’amour épars n’honorent en rien les représentants du Christ Ressuscité , d’ Allah le Miséricordieux ou Yahvé et son peuple prétendument élu . Dieu n’est qu’amour ou rien, la vengeance est une bassesse d’essence humaine , sans plus.
L’humain ne sait pas se comporter alors qu’il n’est qu’un parvenu , chanceux et hypocrite . Mauvais choix de Dieu. ? comme il n’existe pas, ou qu’il s’en lave les mains, qui est responsable ?
Je ne miserai pas un kopek sur l’existence de Dieu , encore moins un sur sa non existence . Alors Blaise, on parie ?
Il n’est normal que l’homme ne s’intéresse plus à une seule religion, mais à plusieurs . Ainsi peut il comparer les multiples versions de son affaissement spirituel
La mort engendre la nécessaire réflexion sur l’après . Dieu est une hypothèse , sans doute par défaut d’imagination
La Création ne vaut que par sa créature . Dieu a-t-il seulement prévu que la marionnette couperait ses fils
Bien étrange que depuis 14 siècles, Dieu n’ait plus ressenti le besoin de se confier. Peur des caméras , peut être ….ou la charge de la preuve est elle trop invérifiable
Naître avec la culpabilité du péché originel comme Epée de Damoclès révolte les sceptiques . Sommes nous justifiables d’une hypothétique faute collective . le château de sable des 3 monothéismes s’érode devant l’inanité de leurs maigres arguments , les sables mouvants de leur imposture les mènera on ne sait où, mais pas au Paradis , sinon c’est à désespérer
Dieu l’inengendré n’est pas matière, donc ne peut être représenté, donc inaccessible à l’ahuri . Alors n’espérez pas rencontrer le patron en chair et en barbe si d’aventure vous survivez à l’examen d’entrée , tout au plus à des sbires de seconde zone , prétendues courroies de transmission de l’illumination céleste . prônez l’enfer, Satan est bien palpable, en sa qualité d’ange déchu , donc engendré
Seules les angoisses et mes inquiétudes me rattachent encore tant soit peu à Dieu ,m’ empêche de balancer définitivement ces sornettes aux oubliettes
Croyez bien, cher Oscar que je prends plaisir à vous lire, que vos propos sont toujours remplis de sens et d’humanité , je suis athée par désespérance des hommes , et je me surprend parfois à évoquer le Très Haut …..alors laissez la porte ouverte , je réfléchis encore
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Bien étrange que depuis 14 siècles, Dieu n’ait plus ressenti le besoin de se confier.
lisez mon post + haut, j’ai le lien vers cette connexion Céleste
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Vous attendez peut être trop de dieu...
Dieu est ce qui est et ce qui n’est pas , visible et invisible.
Ne le cherchez plus il est déjà là..en vous et vous êtes en lui.Même la science se se rapproche de ce « concept »....avec la mécanique quantique.
Voir cette vidéo qui parle de la dualité ondes/corpuscules,...
Où le fait d’observer des particules de matière crée la réalité physique. -
@cardom325 : En écrivant comme je le fais, je ne cherche d’aucune manière à changer ou à modifier la vie de qui que ce soit. Pour moi, il s’agit d’un partage d’une expérience de vie et d’une compréhension, non exclusive, de la foi qui me vient des Évangiles. Vous avez la simplicité de partager avec nous votre propre expérience qui est aussi valable que la mienne et de celles de bien d’autres. Nous sommes des itinérants, des itinérantes qui se laissent saisir en cours de route par une intuition, une pensée profonde, un défi à relever. Sur cette route du bonheur à conquérir, bien des voies s’ouvrent, certaines avec beaucoup de promesses, d’autres avec beaucoup de défis à relever. Ce sont souvent ces dernières qui nous ouvrent les portes d’un monde ensoleillé.
Merci pour votre témoignage et bonne chance sur cette route qui marque votre parcours.Avec tout mon respect -
Bien étrange que depuis 14 siècles, Dieu n’ait plus ressenti le besoin de se confier.
Dans un sens il l’a fait :C’est vraiment inspiré, et je suis difficile. Il dit que châtiment /récompense ne vient pas de lui mais d’hommes qui parlent en son nom. Il dit que jamais jugement viendra de lui, et il le justifie par la logique : le libre-arbitre donné n’en serait pas un s’il jugeait. Il dit qu’il est à la fois immuable et tout le temps changeant, qu’il est le collectif, etc. Il décrit aussi ce que sont les sociétés extra-exterrestres plus évoluées (dans le tome 3 le plus intéressant intellectuellement) et que nous sommes très peu évolués — mais que ce n’est pas un jugement mais une description d’un fait, par rapport à où nous disons vouloir aller —. -
« les églises, se contentent de répandre uniformément des contes à dormir debout »
Si vous parlez de l’Eglise de la Science qui prétend par exemple qu’un tas de molécules d’acide aminés peut donner fusse au bout de plusieurs milliards d’années un être vivant par pur hasard, bien d’accord avec vous.... -
Dieu, pour quoi faire ? Y a-t-il quelque chose qu’on fait avec lui, qu’on ne puisse faire sans lui ?
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Cherchez dieu, c’est chercher à comprendre ce qu’on est venu faire sur cette terre, qu’est ce que la vie, où est la réalité ; etc...
Il est clair qu’on peut sans passer et que pour mettre ses chaussettes il ne sert pas à grand chose de se poser de genre de question...
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Rien ne prouve qu’on est venu faire quelque chose sur cette terre ; se poser ce genre de questions, n’est-ce pas prétentieux ?
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Oui peut être, mais on est libre de ce la poser...surtout si on pense à la reproduction.
On peut aussi penser que l’on se reproduit pour rien, la nature n’existe pas, aucune logique dans l’existence de l’Univers, c’est surement un hasard....Pourquoi pas ?
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Je ne comprends pas le lien entre la reproduction et Dieu. Se reproduit-on parce que Dieu existe ? C’est le sens que j’accorde à « On peut aussi penser que l’on se reproduit pour rien », ou je me trompe ?
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« Dieu, pour quoi faire ? Y a-t-il quelque chose qu’on fait avec lui, qu’on ne puisse faire sans lui ? »
Exister par exemple -
Oui, effectivement...en quelque sorte....vers un but,... lequel ? je ne sais pas et ne m’aventurerais pas à prédire quoi que se soit.
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Si ce n’est ce que je ressent et qui n’est pas objectif du point de vue « scientifique » et qui peut se traduire par une union, une unité à retrouver avec tout ce qui est.
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Les atomes et particules qui composent tout ce qui est dans l’univers ne forment qu’une entité, et même sil d’autres univers inaccessibles par nos sens humains existaient ils seraient eux aussi englobés dans cette création.
Nous sommes Un, mais peu en on conscience. -
Ne faites-vous pas une trop grande place à l’homme quand vous parlez de but ? Après tout, il se pourrait que même s’il existe, disons autre chose, une entité supérieure, elle ne nous ait pas inclus dans ces projets, ou que nous ne soyons là que comme figurants. Donc prévus pour simplement disparaître à notre mort.
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Y a-t-il besoin d’un dieu pour retrouver cette unité ? Le vrai bouddhisme pense que non (je parle de celui qui a inspiré Schopenhauer, pas celui qui réincarne plus vite que son ombre).
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« Y a-t-il besoin d’un dieu pour retrouver cette unité »
Le terme de Dieu est toujours associé à un Dieu qui regarde par sa fenêtre pour voir si tout va bien.
Je suis plus enclin à croire en une conscience qui s’investit en tant que matière et qui « joue » avec sur plusieurs plan dimensionnel :
plan physique => la matière à tous ses niveaux : Univers, galaxie, planète, êtres vivants, univers macroscopique, microscopique,quantique.
Plan spirituel => Le mental, l’égo, la conscience de soi physiquement, la conscience d’être, la conscience de l’unité, la conscience de contribuer à la création ...au delà, je ne l’ai pas expérimenté et ne peut pas dire si cette conscience qui me guide intérieurement est Dieu.
Quand à la réincarnation, vu que rien ne se perd au niveau atomique, oui on se réincarne peut être physiquement en partie , au niveau spirituel on retourne à la « source » et l’on se fond en elle, on rentre à la maison. -
J’ai écrit :
"une conscience qui s’investit en tant que matière et qui « joue » avec"Ce jeu a t’ il un but autre que la conscience de l’unité et de la co-création de cet univers,,, Je ne sais pas.
-
Ces idées de conscience sont finalement toujours très anthropomorphiques. On peut y soupçonner une création de l’imagination humaine pour se rassurer. Du point de vue strictement rationnel, zéro preuve ; en vertu du rasoir d’Occam, ce que nous dit l’univers observable, c’est que le matérialisme est le plus plausible. Mais bien entendu il fait peur. Extrapoler un univers non observable qui assurerait une pérennité à la conscience, c’est déjà une profession de foi. Mais puisque nous avons déjà abandonné le critère de plausibilité, que reste-t-il pour distinguer une théorie personnelle de la conscience de celle des scientologues, , des raéliens, du Mandarom ou toute autre théorie qualifiée un peu rapidement de farfelue ? Les théories à conscience universelle, et à survie d’une « âme » sous une forme ou une autre, perdent beaucoup de poids dans ce contexte.
Après, chacun sa foi ; tout ce que je sais c’est que chaque semaine des milliers de joueurs ont la conviction qu’ils vont gagner au Loto. La conviction n’est pas une pierre de touche, parce que rien ne la distingue de l’illusion. -
Ce dont je vous parle n’a rien à voir avec une conviction, c’est du ressenti intérieur.
Une prise de conscience intérieure, qui allie le spirituel avec sa partie matérielle.
Une plénitude qui s’installe en soi et qui est toujours présente.
La conscience d’unité n’est pas superficielle et ne s’arrête pas à ce que je pense, mais ressentie profondément. mes pensées ne sont plus là pour me dire que je vis ceci ou cela.
Ce n’est donc pas mon imagination qui me joue des tours puisque je ne lui laisse pas le champs libre en l’alimentant avec des pensées, images, visions, c’est le « vide », le « rien » qui est ressenti ; ce « rien » plein de puissance et de paix.
Peut être n’avez vous jamais ressenti cet état de paix et il est difficile alors de vouloir l’expliquer.
Sur Le plan strictement matériel ce « rien » n’est pas concret tant que l’on essaie de l’expliquer ou de le trouver. Il est là, présent dans cet unique instant qu’est le moment présent,
Demandez vous comme le préconisent plusieurs sages tel Krishnamurti, Echart Tolle, et d’autres : « qui suis je ? » et arrêter vos pensées, ou du moins n’alimenter plus celles si, et vous ressentez alors que vous êtes présent sans cet ego qui veut à tout prix comprendre.
En fait il n’ y a rien à comprendre, lorsque vous vous connectez à vous même profondément vous pouvez ressentir, pas toujours, cet impression de calme sous jasent à ce qui est, cette impression très forte d’unité en tout.
Tous les concepts, suppositions doivent être « balayés », aucune référence à quoi que ce soit.
Ma prise de conscience la plus forte, la plus intérieure a eu lieu dans un moment de dépression, comme beaucoup d’autres aussi, où tout m’était devenu insupportable, où le fait de continuer à vivre ne m’était plus nécessaire tant j’étais pris par le stress, le dégout de tout, de ce monde barbare, de cette vie qui me poussait là où je ne voulais aller, où tout se retournait contre moi.
Besoin d’aide et comme une prière, un lâcher prise avec moi même c’est produit, un calme est venu me prendre et m’enrouler dans ses bras, plus rien n’avait d’importance ; un sentiment puissant de liberté, d’espace infini, pas facile de le décrire.
je pense que les moments difficiles de notre vie existent pour nous faire comprendre, nous faire prendre conscience que nous ne sommes pas que cet amas de chair et cet égo qui croit tout savoir, ce mental qui analyse, compare , juge ; qui croit être lui même bien assis sur ses convictions étayées de milles références...Que ces passages pénibles sont des portes qui nous permettent de lâcher toutes ces idées préconçues et d’accepter, puisque l’on ne peut rien faire pour changer la situation, d’accepter donc tout ce qui est.
ce que l’on pense se dissout quand vous on a plus d’attache, tout se dissout, c’est comme une mort, plus rien n’a d’importance et vous vous fondez alors en vous même.
Ce n’est que mon expérience personnelle, d’autres sont allés plus loin encore. -
Mais cette plénitude ressentie n’apporte aucune garantie. On ne peut pas juger la matrice depuis l’intérieur de la matrice, c’est ce qui a permis depuis toujours aux sectes de se développer. On n’a jamais trouvé aucune pierre de touche d’une quelconque vérité, et cette pierre de touche ne nécessiterait-elle pas elle-même le secours d’une pierre de touche au niveau supérieur etc. ? Le doute est peut-être consubstantiel à l’Univers. L’alternative c’est toujours d’une façon ou d’une autre la foi, mais quand on est sûr d’avoir accédé à la vérité, c’est que d’une façon ou d’une autre le questionnement a abdiqué.
Il est intéressant de lire sur ce sujet Schopenhauer ; on l’a classé un peu facilement dans les philosophes pessimistes, mais il est bien difficile de trouver des arguments qui démontent ses démonstrations. -
Pepe de Bienvenida (alternatif) (---.---.27.110) 13 décembre 11:25
Mais cette plénitude ressentie n’apporte aucune garantie. On ne peut pas juger la matrice depuis l’intérieur de la matrice, c’est ce qui a permis depuis toujours aux sectes de se développer. On n’a jamais trouvé aucune pierre de touche d’une quelconque vérité, et cette pierre de touche ne nécessiterait-elle pas elle-même le secours d’une pierre de touche au niveau supérieur etc. ? Le doute est peut-être consubstantiel à l’Univers. L’alternative c’est toujours d’une façon ou d’une autre la foi, mais quand on est sûr d’avoir accédé à la vérité, c’est que d’une façon ou d’une autre le questionnement a abdiqué.
Je vous l’accorde, je n’ai pas trouvé Dieu....Mais mon intuition, subjective, me conforte à penser qu’un « Dieu », une conscience supérieure, s’épanouit dans la création.
C’est un ressenti comme d’autres ressentent autre chose.
Rien de vérifiable au sens expérimental de la science...pour l’instant.
Il est intéressant de lire sur ce sujet Schopenhauer ; on l’a classé un peu facilement dans les philosophes pessimistes, mais il est bien difficile de trouver des arguments qui démontent ses démonstrations.
Je ne l’ai pas lu, mais bien sur, ces thèses sont aussi valables.
Abdiqué ? non, c’est le chemin qui est intéressant pas le but..une fois le but atteint, quelque part c’est fini.
quand on aura trouvé Dieu réellement, il n’y aura plus rien à faire, plus de recherche, on est avec / en Dieu puisqu’on l’a trouvé.
La vie continuera surement, mais avec la connaissance de notre réalité -
Le doute est peut-être consubstantiel à l’Univers.
Oui c’est une des possibilités, mais ce doute se détermine par apport à une réalité fixée et observable.
Si il n’y avait rien il n’y aurait plus de doute. -
@Pepe de Bienvenida : La question de la conscience est fondamentale tout comme les points de référence permettant le meilleur discernement possible. La conscience est là et elle est le plus fondamentale dans l’action humaine responsable. Personne ne nait avec la science innée. Tout se développe et s’apprend à travers le temps et le vécu de tous les jours. C’est le cas de la liberté, de la vérité, du bon, du bien et de bien d’autres choses. Il est certain que nous pouvons apprendre également à tricher, à tromper, à nous raconter des histoires, mais là cette tricherie avec soi-même sonne faux au plus profond de l’être. La conscience, un peu comme l’oeil de Dieu qui suivait Caïn, est là pour rappeler ce qui n’est pas bien.
Il faut évidemment faire appel à la bonne foi pour retrouver sans cesse le fond de notre conscience et y reconnaitre nos tentatives pour la manipuler. On ne peut constamment se tromper et se donner bonne conscience de tout ce qui nous arrange, sans que la conscience, celle qui nous inscrit au plus profond de notre être ne nous le rappelle.Nous n’avons pas le choix, la conscience individuelle et la conscience collective sont nos phares pour avancer dans la vie. Se confronter à d’autres, à une communauté, permet parfois de mieux discerner la réalité.Une chose certaine, la conscience est l’autorité la plus importante qu’il nous faut suivre dans les décisions importantes de nos vies. On ne peut la substituer à toute autre autorité sans perdre le caractère de responsabilité personnelles de nos actes. L’obéissance aveugle ne peut faire partie de l’acte humain. Thomas d’Aquin, le fameux théologien du Moyen Age, a dit qu’en toutes circonstances il faut suivre sa conscience, même si c’est le pape ou un supérieur religieux qui vous ordonne le contraire de ce qu’elle vous dicte.Ignace de Loyola fait coincider la conscience avec la volonté de Dieu en disant que lorsque la paix et la joie accompagnent nos décisions, c’est alors un bon indice pour dire que Dieu est avec soi.Il y aurait encore beaucoup à dire, mais je dois m’absenter. D’ailleurs je n’ai pas le monopole de la vérité sur cette question que chacun et chacune peuvent se permettre de discuter.Bonne journée -
Il reste qu’il n’existe pas de pierre de touche, et cela, aucun philosophe, aucun théologien ne peut le changer. Même la démonstration mathématique dans un sens ou dans l’autre ne ferait qu’orienter le questionnement sur les fondements des mathématiques, et il est difficile de concevoir ce qui pourrait mettre un terme à cette mise en abyme. Il me semble que croire c’est cesser de douter, c’est faire le choix qu’à un moment donné on se trouve face à une vérité et non plus à une illusion. Est-il de notre capacité d’observer depuis la totalité des points de vue pour distinguer entre l’objet et le mirage ?
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"Il me semble que croire c’est cesser de douter, c’est faire le choix qu’à un moment donné on se trouve face à une vérité et non plus à une illusion."
Tout dépend de ce que vous appelez croire.
Certains croient et ne réfléchissent plus ...possible.Je pense que l’on peut croire et rester objectif pour autant et ne pas réfuter la réalité physique.
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Je suis bien d’accord avec cette idée du doute. Il est le moteur de la recherche et de l’apprentissage. Il est l’appétit insatiable qui pousse toujours par en avant pour en savoir plus. Il a ses règles et ses recherches se font selon les critères de sa raison et d’une vérité jamais achevée.
Il n’est d’aucune manière incompatible avec la foi qui ouvre sur un univers qui reste à découvrir et à partager.Une réflexion bien rapide qui m’a passé par l’esprit en vous lisant. -
Pour moi croire n’apporte pas des réponses à tout, mais donne à la recherche et au doute qui l’inspire une direction....
Avec tout mon respect -
Mais que foutait Dieu avant la création...et si il existait qu’en feriez vous... ?
Dieu merci...je suis athée.. !-
Il rêvait d’un monde sans dieu
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Bonjour claude-michel,
Avant quoi ? seul le moment présent existe...Le passé et le futur ne sont que des projections de nos pensées....Le passé est relié à nos souvenirs, le futur est un présent en devenir.
Seul le moment présent existe....le temps n’existe que dans le mental des hommes.
Ce présent s’étend et donne l’impression que le temps s’écoule, mais non c’est toujours le même instant qui englobe tout. -
« si il existait qu’en feriez vous... ? »
Il n’y a rien à en faire...Il est c’est tout.
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Par GrandGuignol....Vous faîtes du Stphen Hawking...mais lui parle de l’univers...Nous sur notre petite planète nous avons un temps donné pour réguler notre société..ce temps est important pour caler l’humain par rapport a son entourage..Nous possédons une horloge interne qui régule notre corps depuis le début de l’humanité...c’était il y a longtemps...dans notre passé..nous construisons notre présent en pensant a notre futur... !
Notre système solaire fonctionne avec un temps donné...nous suivons ce temps tout simplement... ! -
Par GrandGuignol ....Quand à l’existence de dieu...libre a ceux qui veulent y croire de le faire...mais alors un peu de décence en respectant ceux qui n’y croit pas... !
Les croyants vendent leurs religions comme des aliments dans un super marché.. ? -
Par GrandGuignol....Mon premier commentaire est tiré de 3 citations d’hommes très célèbres.. !
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Ok il existe bien un temps relatif aux choses matérielles, mais en réalité ce temps est confiné dans l’instant présent....Il existe aussi une harmonie en toute chose et des relations de causes à effets qui sont elles aussi confinées dans dans cet instant.
C’est ce qui et dur à concevoir tant qu’on reste attaché au plan physique.
c’est ce que je crois et ne vous force pas à y souscrire.Pour ce qui est de vendre la religion, je vous rejoins et beaucoup veulent à tout prix convertir les autres, ce qui n’est pas le cas de l’auteur de cet article en tout cas.
Pour ma part, se sont mes expériences personnelles qui me font écrire, pour informer et non convertir qui que ce soit.
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Dieu ?
C’est comme les frites belges : plus t’en parles, moins t’en mange.
Et les frites belges, c’est autre chose que les frites McCoin !
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M. L’auteur, permettez moi de vous féliciter à au moins 2 ttitres :
- parler de Dieu surtout sous l’angle chrétien est particulièrement difficile de nos jours où au mieux on se brocarder ou au pire insulter (voir plus si affinités) ,
- pour votre parfaite courtoisie qui est si rare de nos jours et en particulier sur Agoravox.
Parler de Dieu n’est effectivement pas suffisant, il n’est même pas suffisant de croire en Dieu car même les démons y croient et frissonnent dit la Bible. Il faut faire sa volonté et il est vrai que l’Eglise Catholique est depuis un certain temps à 100 lieux du message de l’enseignement du Christ. Le nouveau Pape a l’air de vouloir revenir aux fondamentaux, mais restera t’il en vie suffisamment pour le faire dans une Eglise gangrénée par la franc-maçonnerie et une foule de lobbies très loin de la chrétienté, rien n’est moins sûr.-
@Robin : Merci pour vos bons mots.
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Merci pour votre texte.
Je partage avec vous votre ferveur sur le message de Jésus. Il est en quelque sorte à la croisée des chemins, réconciliant pour l’éternité le plan physique (horizontal) et spirituel (vertical). Le symbole de la croix résume à lui tout seul cette réalité éternelle.
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Je vois que les commentaires s’ajoutent et se multiplient. Vous savez que je m’efforce de répondre aux plus grand nombres qui m’interpellent directement. Je ne sais si j’y arriverai aujourd’hui. Mes responsabilités familiales vont prendre une grande partie de mon temps.
Je vous demande donc de m’excuser et j’essaierai dans les moments qui me seront donnés de poursuivre ce dialogue très enrichissant pour moi.Je vous souhaite une bonne journée et de bons échangesAvec tout mon respect et mes excusesOscar Fortin-
La pensée chrétienne est très riche dans sa très grande simplicité, c’est pourquoi elle est parfois plus difficile a saisir avec l’esprit qu’avec le cœur.
Elle repose sur une promesse :
22:35 et l’un d’eux, docteur de la loi, lui fit cette question, pour l’éprouver :
22:36 Maître, quel est le plus grand commandement de la loi ?
22:37 Jésus lui répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée.
22:38 C’est le premier et le plus grand commandement.
22:39 Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
22:40 De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes.
Ce sont des promesses, et pas non des commandements, parce que c’est le futur qui est employé.
Et même si les deux sont considérées comme semblables, il en est une qui est la plus grande.
Je ne vais pas me lancer dans un vaste cour de théologie, mais je dirai en gros que vous vous heurtez des le départ a la plus grande pierre d’achoppement.
Voila rapidement, ce que en gros j’ai cru comprendre et qui a mon avis, lève peut être un certain nombre des questions que vous vous posez.
Dans la Bible, le Christ plaint le riche. Je ne sais pas si vous saisissez a quel point c’est plus subtil en terme de compréhension de l’humain que de voir des coupables, des bourreaux des méchants, des empires etc...
Le message biblique nous annonce :
1) que nous sommes pêcheurs. C’est a dire que l’origine du mal est en nous , pas en Bush ou benoit XVI et que c’est ce mal la qui doit nous préoccuper.
2) Que le principal péché est de ne pas parvenir a s’admettre comme pécheur, ne pas s’aimer soi même comme on est. Tu aimera les autres et Dieu comme tu t’aimes toi même. Le principal péché est donc une forme de désespoir. Et effectivement, comment aimer les autres si on ne parvient pas a s’aimer soi même ? Pour rester plus terre a terre, comment ne pas soupçonner l’autre de vouloir le plus gros bout de gâteau quand on est bien place pour savoir qu’on le voudrait bien soi même si vous voulez...Comment ne pas le soupçonner d’être potentiellement indifférent, impatient, éventuellement pour de bonnes raisons, quand on se connait soi même ?
Comment, aussi, parvenir a croire si on parvient a beaucoup s’aimer, ce que certains parviennent encore a peu prêt a faire, qu’il nous restera assez d’énergie pour aimer autant les autres, tous les autres ? Même les « impérialistes américains » par exemple...
Tous cela est parfaitement invraisemblable...
L’homme se découvrant a la lumière de la bible irrémédiablement pécheur et incapable par lui même de tout bien, peut découvrir la grâce, le don de dieu qu’est cette promesse.
C’est le sens de la parole de Luther, « pêchez mes frères, et péchez hardiment » Et certainement, il faut s’être découvert irrémédiablement pécheur, douter de pouvoir s’aimer,, sans parler d’aimer les autres pour en arriver a la modestie d’accepter la grâce de Dieu par le don de la foi...
Et évidemment, tous cela se mord la queue. L’homme ayant été créé a l’image de Dieu, il est évident que l’aimer c’est aussi aimer les hommes et soi même. Comme il s’est incarne au point de partager nos doutes ( Christ en croix se pense abandonne), n’importe quel « prochain » est a l’image de Dieu, et nous aussi...
L’amour de Dieu nous libère de la préoccupation de nous même et pour l’amour des autres.
Se sachant aime sans condition et malgré notre indignité, nous pouvons aimer a notre tour,celui qui nous aime, et les autres.
C’est bien pourquoi il est premier. Si on parvient a s’abandonner a aimer quelqu’un d’invraisemblable, a fortiori y-a-t-il un espoir d’aimer quelqu’un d’existant si on peut dire...
Mais le plus important est de comprendre que l’on parle de foi. Pas de certitude, pas de code le route, de mode d’emploi, de savoir. C’est évolutif, changeant, fragile. Bref, humain, vivant.
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@Éric : votre réflexion est riche en référence biblique. Il est vrai que nous sommes tous pécheurs et que l’amour de Dieu et du prochain résume tout. Bien plus, la bible nous dit que l’amour de Dieu passe inévitablement par l’amour du prochain comme nous le rappelle le texte de Jean cité dans l’article et comme le rappelle Jésus à ses disciples lorsqu’il leur dit, je vous donne un commandement nouveau, que vous vous aimiez les uns les autres comme je vous ai aimés.
Là où votre réflexion laisse un vide, est celui du malin qui agit également à travers les hommes et les femmes. Le père du Mensonge tout comme Mammon, le roi de l’argent, agit par personnes interposées. Le récit des trois tentations au désert est une symbolique des trois grandes tentations auxquelles nous devons affrontées. Je les résume en terme contemporain par la recherche de l’avoir, du pouvoir, du paraître. À ces trois tentations, Jésus a eu un non catégorique, sans discussion. Y en est-il ainsi de chacun de nous ? Y en est-il ainsi de nos chefs politiques et religieux ? Il y a là matière à compléter votre analyse et réflexion.Je vous laisse avec cette interpellation.-
en écho au commentaire de philoouie sur la justice islamique et l’amour chrétien ,je lui répond que l’amour chrétien implique d’abord la justice qui est nécessaire mais cependant non suffisante ;l’amour chrétien est plus que la froide justice mécanique m^me si elle n’exclut nullement l’application stricte ,sévère et rigoureuse dans sa totalité jusqu’application entière de la loi du talion,ni plus ni moins ;car la justice pratiquée dans l’amour est plus juste que la justice appliquée dans la haine qui peut dévier le sens de la justice ,la haine fait perdre la raison et sans la raison la justice n epeut être appliquéee correctement ;
de plus l’amour chrétien du procchain y compris de son ennemmi et du pécheur ou du coupable ,qui n’emp^che nullement de se défendre x contre son ennemi et m^me de chatier le coupable avec sévérité mais toujours avec justice ,prend en compte la compréenhension de la nature infaillible de l’homme dans son imperfection intrinsèque qui n’épargne personne y compris le splus grands saints (qui se disent pécheurs),d’où cette compassion envers les pécheurs quels qu’ils soient et quel que soit leur crime ,et de llà a avoir un sens de la justice plus fine et plus sociale que le simple et grossier jugement individuel .Comme le dit Marx ,il ne fautpas seulment chercher le crime dans l’individu mais de rechercher la cause du crime dans l’environnement social et détruire le foyer antisocial du crime afin de laisser la liberté humaine entière et complète dans l’épanouissement de toute son individualité .
« L’amour est patiente ,elle est bienveillante ,elle n’est pas envieuse ni jalouse ,elle ne recherche pas son intérêt ,elle ne se réjouit pas de l’injustice mais elle met sa joie dans la vérité ,elle supporte tout,elle espère tout ;---------------------et quand bien m^me vous auriez donné tous vos biens et subissiez toutes les tortures du monde en sacrifice et m^me donné mille fois votre vie , si vous n’avez pas l’amour ,vous n’êtes rien. »______________(St-paul)
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oscar vit dans l’illusion seul le terme de la vonlonté suffit pour ce conformer au message des Évangiles.
De quel autorité se permet’ il de faire la leçon ?
Si il suffit de se placer dans le bon camp pour remporté la victoire, non seulement c’est une erreur manifeste, et en même temps c’est un péché conscient.Car manifestement il fait référence à cet exercice :
« Extrait des Exercices spirituels : Les Deux Etendards
Quatrième jour : LES DEUX ETENDARDS
Méditation de deux étendards : l’un de Jésus-Christ, notre chef souverain et notre Seigneur ; l’autre de Lucifer, ennemi mortel de la nature humaine.
136 ‹ L’oraison préparatoire est toujours la même.
137 ‹ Le premier prélude consiste à se rappeler le fait historique de la méditation. Ici c’est, d’un côté, Jésus-Christ qui appelle tous les hommes et veut les réunir sous son étendard ; de l’autre, c’est Lucifer qui les appelle sous le sien.
138 ‹ Le second prélude est la composition de lieu. Ici, on se représentera une vaste plaine près de Jérusalem, au milieu de laquelle se trouve Notre Seigneur Jésus-Christ, chef souverain de tous les hommes vertueux, et une autre plaine près de Babylone, où est Lucifer, le chef des ennemis.
139 ‹ Le troisième prélude consiste à demander ce que je veux obtenir. Dans cet exercice ce sera, premièrement, la connaissance des ruses du chef des méchants et le secours dont j’ai besoin pour m’en défendre ; secondement, la connaissance de la véritable vie, qui nous est montrée par le chef souverain et légitime, et la grâce nécessaire pour l’imiter.
Première partie :
140 ‹ Dans le premier point, je me représenterai le chef du parti ennemi dans cette vaste campagne de Babylone, assis dans une chaire élevée, toute de feu et de fumée, sous des traits horribles et d’un aspect épouvantable.
141 ‹ Dans le second point, je considérerai comment il appelle autour de lui des démons innombrables ; comme il les répand, les uns dans une ville, les autres dans une autre, et ainsi dans tout l’univers, n’oubliant aucune province, aucune condition, aucun lieu, aucune personne en particulier.
142 ‹ Dans le troisième point, j’écouterai le discours qu’il leur adresse, comme il leur ordonne avec menaces de jeter des filets et des chaînes. Ils doivent tenter les hommes, en leur inspirant d’abord le désir des richesses, comme il fait le plus souvent lui-même, afin de les conduire plus facilement à l’amour du vain honneur du monde, et de là à un orgueil sans bornes. »
Un état d’esprit au antipode du véritable Christianisme
(Luc 11.37-12.12).
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C’est quand même terrible de te lire. Oscar ne veut absolument pas donner la leçon, il cherche à faire part de son état d’âme dans un esprit de dialogue.
C’est toi qui veux imposer des certitudes à mon avis pas très sympathiques rien qu’à voir comme elles te rendent agressif -
Excuse moi, visiblement t’as rien compris de ma démarche et de sa démarche !
-
@par soi-même : Je pense que le commentaire d’Acabit répond bien à votre dernier commentaire.
Bonne journée et n’oubliez surtout pas que le plus important est ce que nous rappelle Isaïe, tel que cité dans le texte. Si cet extrait vous interpelle, je serais heureux de savoir ce que vous en pensez.Au plaisir -
@par soi-même : lorsqu’on est seul à tout comprendre, il y a quelque part une petite lumière qui devrait s’allumer, ne serait-ce pour dire que quelque chose ne va pas.
En tout respect -
@ oscar,
«@par soi-même : lorsqu’on est seul à tout comprendre, il y a quelque part une petite lumière qui devrait s’allumer, ne serait-ce pour dire que quelque chose ne va pas.
En tout respect »Oui révèrent père Jésuite, ma conscience m’appartient, je n’es pas à faire de confection impudique devant un Philistin.
-
@par soi-même : Étant un peu plus libéré aujourd’hui que je ne l’étais hier, je me permets de petites réponses à vos sages commentaires.
D’abord en m’identifiant à un jésuite, vous honorez certainement mes deux filles et ma conjointes qui vont y trouver un grand plaisir en apprenant la nouvelle. Vos intuitions, comme vous voyez, ne peuvent vous tromper.Quant au reste, personne ne vous demande de vous confesser, à moins que ce que vous refusez de dire appartienne au domaine du péché et de la culpabilité. Je ne crois pas que vous en soyez rendu là.Bonne fin de journée -
Visible vous n’avez pas encore fait le tours de la question, peut importe, vous avez visiblement du chemin à faire en autre vivre le renoncement !
Et oui c’est cela vive l’Amour, c’est renoncer.
Et mon pas votre exposé de la foi du charbonnier. -
Si vraiment tu comprenais ne serait-ce qu’une part infime de la Vérité , tu ne t’enfermerais pas dans un tel discours stérile de querelle
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Je crois qu’il y a du cafouillage dans l’emplacement de ma réaction de 20 h 48, elle s’adressait à PAR SOI MEME
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Pourquoi tant d’agressivité ? Seriez vous en mesure de comprendre que chacun a sa vérité, sa voie, ses croyances, son chemin personnel, qu’il est son propre « gourou », son propre guide, qu’il a le droit de se tromper et que le fait de se tromper le conduit aussi vers la vérité ?
je ne connais rien aux écrits de la bible ou si peu.
J’ai fuis les religions, de part le détournement qui en a été fait mais aussi et surtout par tant d’interprétations et de conjectures que l’on ne sait plus à quel saint se vouer.
les uns sont ceux ci et d’autres cela, plusieurs courants se disputent la vérité, et j’ai raison et l’autre à forcement tort et ne devrait pas mettre ma parole en doute.
je trouve un peu désuet les « chamailleries » et l’on doit pouvoir accepter ce que pensent ou ressentent les autres et leurs visions personnelles de la religion, même si certains tentent d’’imposer leur vérité, qui leur est propre en tant qu’individus uniques.
Le dialogue permet d’échanger les avis et points de vue, d’argumenter sainement et ne pas provoquer systématiquement, dans le respect des croyances de tous.
Je pense que la vérité est une et est la somme de toutes les croyances et interprétations qui tendent vers la reconnaissance d’un dieu ou d’une conscience ou autre.
Chacun l’interprétera à sa manière et le vivra dans son cœur, suivant simplement son chemin.
A notre mort physique toutes ces interprétations voleront en éclats et la vérité vrai s’imposera, quelle que soit cette vérité. -
Pour ce qui me concerne, l’ Amour c’est la vie sous toutes ses formes...comme la découvre un petit enfant qui s’émerveille à chaque instants.C’est la liberté d’être ce que l’on est, la liberté de vivre tous les aspects de cette vie, tous les aspects de sa personne, la liberté de faire le bien ou le mal qui reste un choix en fonction de sa conscience profonde qui sait le guider vers la bonne décision.
Parfois l’égo reprend le dessus, cet ego qui n’est jamais satisfait et nous pousse parfois à faire du mal, même à l’insu de notre plein gré ( comme dirait un certain cycliste).
Le dénuement est à l’intérieur de moi, me culpabiliser de mes défauts au lieu de les accepter et d’essayer de les comprendre serait me priver de ce don merveilleux qu’est la vie. -
@Grandguignol : vos deux derniers commentaires de 2:23 et 2:38 expriment beaucoup de sagesse et d’humanisme. Je les endosse pleinement. Je pense qu’à partir du moment que chacun agit et s’exprime de bonne foi, il mérite tout notre respect. Il est évident que la bonne foi peut errer, mais dans sa sincérité la personne n’erre pas et ce ne sera qu’à travers un dialogue respectueux qu’elle en arrivera à comprendre l’erreur de son entendement. Dans mon esprit à moi, plus de 90 % des personnes sont de bonne foi. Il ne faudrait pas que les 10 % qui s’amusent à manipuler et à vendre toutes sortes de salades nous les fassent oublier.
Bonne journée à vous et à tous les vôtres -
Bonjour,
Je pense effectivement que la grande majorité des personnes sont de bonne foi, malheureusement celle ci est étouffée par la société de surconsommation augmenté par un individualisme égocentrique mis en place par les gouvernants dans beaucoup de pays.
les religions tendent vers l’union des hommes avec eux même et entre eux.
C’est ce qui fait peur aux élites dominatrices qui détiennent les plus grosses richesses et qui se répandent partout, s’infiltrent, médiatisent une façon de vivre superficielle et brutale où le mot Amour est bafoué, ridiculisé au profit d’une haine déguisé et sournoise.
Combien de gens dans mon entourage n’osent pas parler d’Amour tellement ils ont peur du ridicule.
Le conditionnement et le formatage ou lavage de cerveau fonctionne à plein régime sur toute ces chaines de télévisons, ces journaux propagandistes, etc...
Heureusement Internet permet de se rejoindre et de s’informer,.
Cette conscience virtuelle elle aussi, s’élargit et s’étend a travers le monde, ces communications qui filent à la vitesse de la lumière informent et réveille beaucoup d’endormis et casse peu à peu les conditionnements.
Les élites le savent et essaient par tous les moyens de limiter ces échanges trop dangereux pour leur main mise sur ce monde.
Un étau se resserre en même temps qu’une conscience nouvelle émerge.Le bien et le mal sont ils les faces d’une même pièce, des entités distinctes qui se combattent ou se mélangent à différant degrés en une seule et même « chose » ?
Difficile pour moi de les dissocier comme la lumière et l’obscurité, l’esprit et la matière.
Cette dualité qui est rarement absolue. -
erreur ci dessus dans mon dernier commentaire :----------------------
il faut écrire et lire :--------------------------------------l’amour chrétien.... prend en compte la compréhension de la nature FAILLIBLE de l’homme dans son imperfection intrinsèque-qui n’épargne personne ---------
Dommage que vous ayez abandonné cet article...J’aurais bien aimé connaitre votre point de vue sur la bien et le mal....Votre position personnelle éclairée par votre ouverture d’esprit ne pouvait que m’apporter un complément d’information.
Que l’amour soit toujours votre guide.
-
@Grandguignol : Merci pour votre persévérance et votre patience. Pour dire le vrai, j’ai été passablement occupé ces derniers jours, devant m’absenter une journée complète, etc.
Quant à votre question sur le bien et le mal je dois prendre une approche subjective pour apprécier les actes assumées par les personnes. Lorsque nous disons que la grande majorité des personnes agissent de bonne foi, nous n’affirmons pas du même souffle que toutes leurs actions soient bonnes objectivement parlant. Elles le sont évidemment pour elles et en ce sens qui sommes-nous pour la juger. La conscience de chacun est la mesure de leur responsabilité.En ce sens vous avez raison de dire que la manipulation par les médias et souvent aussi par l’éducation des consciences crée une situation où il n’est pas toujours facile de distinguer le bien subjectif du bien objectif, la même chose pour le mal.Pour le moment c’est à peu près ce que je puis dire dans le cadre du temps que j’ai pour le faire. Nous aurons sans doute l’occasion de revenir sur ce sujet à un moment ou à un autre.Merci pour votre interpellation et je m’excuse de ne pas y consacrer plus de temps. -
Merci d’avoir répondu à ma demande, mais ce qui me pose problème dans le bien et le mal c’est de savoir si ce sont des entités réellés au sens« vivantes » ou simplement une fabrication de l’esprit pour distinguer des actions et des pensées.
L’ego en lui même peut être comparé au mal de par son influence et son insatisfaction.
Je ne suis pas pressé de connaitre votre avis sur ce sujet et continu mes recherches de mon coté.
Toutefois si un jour il vous prenez l’envie de parler de ce sujet, j’en serai ravi, dans le cas contraire aussi et ne vous en tiendrez aucune rancune.
La vie nous mène sur des chemins qui se croisent et se décroisent et ma recherche trouvera sa réponse en son temps.Bonne journée et bonne fêtes de fin d’année.
-
Merci pour votre réponse. En vous lisant sur le caractère réel ou non du bien et du mal comme entités existantes, j’ai aussitôt pensé à la personnalisation du mal en Satan et du bien en Dieu.
Dans la tradition chrétienne, Satan est un être qu’on dit également Lucifer, ange déchu. C’est avec lui que Jésus a vécu l’expérience des trois tentations du désert.Le pape François a également une référence à l’existence du mal comme entité réelle source de tous les maux que nous subissons.Personnellement, je crois à un esprit du mal comme je crois à un esprit du bien. Ces deux esprits existent indépendamment de nous tout en pouvant agir en chacun de nous. Ils ne peuvent toutefois pas décider pour nous. Nous influencer, oui.Sur ça, je vous laisse en vous souhaitant de Joyeuses Fêtes. ..... -
Bonjour,
Je rejoint votre point de vue sur les entités du bien et du mal, je crois aussi qu’elles sont réelles.
Je vais lire les écrits biblique un peu plus sérieusement et sans apriori afin de voir si ce qui en est dit correspond avec mon ressenti.Merci encore de votre attention et de vos interventions.
Au plaisir de vous relire dans d’autres articles.
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